• FreeA
  • Posts
  • 2024 a tout changé

2024 a tout changé

L'année la plus importante pour l'IA

Hello,

L’année va se terminer. Et 2025 nous réserve encore pas mal de surprises.

Si vous avez rejoint FreeA en cours de route, voici tout ce que vous devez savoir sur l’année passée.

Innovations, débats, grandes tendances…

Si vous avez des proches largués en IA, c’est le moment de leur partager la newsletter pour être sûr qu’ils sont prêt pour 2025 !

Théo

2024 : l’année la plus importante pour l’IA

Tout ce que vous devez savoir pour 2025

En lisant le titre de cet article, vous vous demandez peut-être “Pourquoi est-ce que 2024 a été l’année la plus importante pour l’IA ?”

Après tout, 2023 aussi a été marquée par un enchaînement d’histoires toutes plus folles les unes que les autres.

Mais 2024 a transformé l’IA.
Parce que quand on regarde toutes les innovations, on fait un constat simple…

Pas un seul outil, pas un domaine, pas une entreprise n’a été épargné par le changement.
La compétition a été plus rude que jamais, et toutes les boîtes ont dû redoubler d’efforts.

Voici le résultat.

Des débuts houleux

L’année commence avec fracas lorsqu’une vague de deepfakes montrant Taylor Swift dans des situations compromettantes inonde les réseaux sociaux.

Ces images, générées par des outils d’IA accessibles au grand public, provoquent une indignation mondiale.

Le scandale met en lumière l’absence de cadres juridiques solides pour lutter contre les abus des technologies IA.

Des acteurs majeurs comme Microsoft réagissent rapidement en renforçant les filtres de leurs outils.

Sauf que beaucoup jugent ces solutions insuffisantes, et la régulation en vigueur est largement remise en question.

Le constat est clair : elle doit être revue pour s’adapter aux changements.

En Californie, de nouvelles lois spécifiques aux deepfakes voient le jour.
Mais ce n’est que le début d’un débat mondial sur l’éthique et la gouvernance de l’IA.

En février, ce débat se transpose à l’utilisation de nos données au moment où Reddit signe un contrat controversé à $60 millions avec Google.

Cet accord autorise l’exploitation des archives de Reddit pour entraîner des modèles d’IA.

D’autres éditeurs comme NewsCorp et Vox Media suivent le mouvement, attirés par les millions offerts par les géants de l’IA.

Ces accords ont soulevé des questions fondamentales : à qui appartiennent les données ? Et qui devrait en tirer profit ?

On enchaîne sur le mois de mars, et la discussion se tourne vers la concurrence déloyale.

Microsoft, Google et Amazon mèneraient des "acquisitions" déguisées, débauchant des équipes entières de start-ups comme Character.AI et Inflection.

Une guerre tapie dans l’ombre, loin des médias.
Mais leurs plans finissent par être dévoilés au grand jour.

Et ça ne plaît pas à tout le monde.

Ces conglomérats attirent l’attention d’Elon Musk, qui décide de poursuivre OpenAI pour sa nouvelle stratégie qu’il juge “dangereuse”, avant de s’attaquer aussi Microsoft.

Est-ce que toutes ces polémiques ont ralenti l’innovation ?

Spoiler : bien au contraire.
Le train est en marche, et 2024 a montré que personne ne peut l’arrêter.

L’IA sous tous les angles

Dès avril, Meta frappe fort en lançant Llama 3, un modèle d’IA qui allie performance et accessibilité.

Le modèle est capable de rivaliser avec GPT-4 tout en fonctionnant en open-source : il est personnalisable en hors-ligne pour tous les utilisateurs qui l’installent.

Son successeur, Llama 3V, a ajouté la reconnaissance d’images, ouvrant la voie à des applications multimodales.

Ces avancées montrent que la compétition n’a plus lieu uniquement sur le terrain des performances pures.

Les attentes des utilisateurs se sont élargies : entre accessibilité, protection des données et personnalisation.

Sauf que ça n’a pas complètement freiné la surenchère de la performance.

Les entreprises rivalisent pour avoir le plus de capacités sans compromettre leur indépendance.

En mai, l’attention se tourne vers les coulisses de l’IA : ses infrastructures.

Les géants technologiques investissent plus de 100 milliards de dollars dans des centres de données conçus pour répondre aux besoins massifs en calcul de l’IA.

Microsoft et Amazon annoncent même des projets pour alimenter ces centres avec des réacteurs nucléaires, une solution innovante pour répondre à la demande en électricité.

Bref, l’IA marque aussi une transformation profonde de nos besoins énergétiques, à tel point que des entreprises privées doivent trouver de nouvelles solutions indépendantes.

Sauf que le développement de toutes ces innovations s’accompagne de nombreuses plaintes. De nouvelles inquiétudes émergent.

Les états et les sociétés sont clairs : il faut mettre en place un cadre.

Début de régulations

L’Union européenne a pris les devants en adoptant l’AI Act, la première régulation mondiale complète sur l’IA.

Ce cadre distingue les applications selon leur niveau de risque, avec des restrictions sévères pour les usages les plus sensibles.

Exemple : la reconnaissance faciale dans les espaces publics est interdite.
Mais cela n’a pas empêché l’IA de faire son entrée sur des terrains controversés.

Pour les JO, la mairie de Paris a employé des caméras intégrant des systèmes d’IA et des algorithmes pour renforcer la sécurité.

L’AI Act est source de divisions : certains saluent son rôle de pionnier, tandis que d’autres craignent qu’elle n’étouffe l’innovation.

Mais cela n’a pas empêché des start-ups comme MistralAI de proposer des produits toujours plus poussés.

Côté américain, l’administration Biden opte pour une approche contrôlée du développement de l’IA.

Sauf que ça ne plaît pas à Donald Trump, qui prévoit de revenir sur tout ce que son prédecesseur a mis en place.

Malgré ces régulations, Outre-Atlantique, l’innovation persiste.
Et c’est du côté des start-ups qu’on a eu les plus grosses nouveautés.

Le tournant technologique

L’année se conclut : c’est le moment pour les entreprises de mettre le paquet sur les annonces.

Chaque start-up sort son propre agent, ou des fonctionnalités permettant à leurs modèles d’effectuer des actions à partir d’un simple prompt.

Tout le monde attendait OpenAI au tournant pour cette innovation.
Et ils sont au rendez-vous. Mais pas comme on l’imaginait.

Ils annoncent seulement quelques fonctionnalités agentiques sur MacOS.
Mais ce n’est pas là qu’OpenAI a décidé de miser.

Ils sortent enfin Sora, qui repousse les limites de la génération vidéo.
Internet s’enflamme : ils viennent de voler la vedette à tout le monde sur cette fin d’année.

Mais ce n’est pas le dernier atout qu’OpenAI a dans sa manche.

Ils décident d’achever l’industrie avec le nouveau modèle o3, atteignant des performances jamais vues sur ARC-AGI.

Ce test permet de mesurer notre avancée vers l’intelligence générale artificielle (IAG).
En gros, la capacité des IA à nous égaler (voire nous dépasser) dans différents domaines.

Malgré l’artillerie lourde déployée par OpenAI, Google n’a pas dit son dernier mot.
Ils possèdent le plus grand labo de recherche en IA du monde : Deepmind.

Et ce laboratoire leur permet de garder la tête hors de l’eau dans la course à l’innovation.
Deepmind continue d’améliorer AlphaFold, qui révolutionne la recherche scientifique.

En collaboration avec des instituts mondiaux, le modèle rend les structures de 200 millions de protéines accessibles, accélérant la découverte de traitements médicaux.

Bref, 2024 restera dans l’histoire comme une année où l’IA a fait les gros titres chaque semaine.

Des scandales éthiques aux avancées technologiques spectaculaires, cette année montre à quel point l’IA est devenue un sujet de société majeur.

Mais ce n’est que le début de cette course effrénée au progrès…

2025 devra répondre à des questions cruciales : comment équilibrer innovation et régulation ? Comment s’assurer que l’IA soit accessible à tous ?

Quel actualité vous a le plus marqué cette année ?

Connexion ou S'abonner pour participer aux sondages.

Et voilà pour aujourd'hui !

On se retrouve jeudi !

En attendant, dis moi-ce que tu as pensé de la newsletter d'aujourd'hui !

Comment était cet article ?

Aidez-moi à améliorer le format de la newsletter en me disant ce que vous avez pensé de cet article !

Connexion ou S'abonner pour participer aux sondages.

PS : Cette newsletter a été écrite à 100% par un humain. Ok, peut-être 80%.

Reply

or to participate.