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Comment Donald Trump va transformer l'IA

Les promesses du nouveau président américain et leur impact

Hello,

Aujourd’hui, on parle de l’impact que l’élection de Trump peut et va avoir sur l’IA.

Je n’ai pas d’avis politique sur la question et je ne prendrai pas parti, ni ne ferai de comparaison avec ce qui aurait pu être possible. On va juste parler des faits.

Théo

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Les promesses de Trump pour l’IA

La fin de la sécurité des modèles ?

Donald Trump a été réélu le 5 novembre dernier.

Le boom de l’IA s’est déroulé sous la présidence Biden, qui a mis en place un certain nombre de régulations autour de la nouvelle technologie.

L’approche était avant tout législative, pour assurer un développement sécurisé.

Mais les Etats-Unis ont de nouveau choisi les républicains pour les diriger, et le parti a toujours eu une vision très différente de l’innovation.

Entre législation et croissance économique, voici tout ce que vous devez savoir sur ce que les élections vont changer à l’IA.

Au revoir Biden

Le 30 novembre 2023, l’administration Biden émet un décret sur le développement de l’IA pour “contrôler au niveau du gouvernement fédéral la direction que prend la technologie.”

Les principales mesures :

  • Des normes de sécurité renforcées par une obligation pour les entreprises de partager leurs tests, leurs résultats et certaines données avec le gouvernement.

  • Des mesures pour limiter la collecte et l'utilisation des données personnelles par les systèmes d'IA.

  • Des directives pour prévenir les biais et la discrimination dans les applications de la technologie.

Avec ce décret, l’administration Biden voulait montrer que les Etats-Unis, leader de la nouvelle technologie, allaient se montrer exemplaire en faisant la promotion d’un développement éthique et régulé.

Retrouvez le communiqué de la Maison Blanche juste ici :

Sauf que Trump a promis de revoir complètement la politique américaine sur l’IA.

Pour lui, elle est synonyme d’un nouvel âge d’or pour les Etats-Unis.
Sa stratégie est de placer le pays à l’avant-garde de l’innovation, quoi qu’il en coûte.

Il veut abroger le décret “dangereux” de l’administration Biden et le remplacer par un cadre permettant aux entreprises de s’auto-évaluer en termes de sécurité.

Il supprimerait aussi les obstacles réglementaires.
Son approche est simple : moins de régulation rime avec plus d’innovation.

Sur la scène internationale, il faut admettre que l’Occident pourrait prendre du retard si la législation n’arrive pas à s’adapter à cette nouvelle technologie.

L’Europe pourrait déjà être en train d’en souffrir.

On en parlait dans cette newsletter :

Les inquiétudes des Etats-Unis et la réaction de Donald Trump sont liées à l’arrivée de la Chine sur le marché, qui pourrait prendre de vitesse le monde entier dans le domaine de l’IA.

Les géants chinois Alibaba, Tencent et Baidu ont investi $7 milliards dans l’industrie au premier semestre 2024.

Le double de l’année précédente.

Face à cette croissance, les US veulent couper leurs exportations de technologies, ce qui va forcer les Chinois à développer leurs propres solutions à grands frais.

Une stratégie alignée avec la démarche du parti républicain : moins de régulation et de partage pour assurer la domination des Etats-Unis sur l’IA.

Mais en fait, c’est loin d’être aussi simple.
Même au sein des partis, le sujet divise.

On en arrive à se demander si le carcan politique classique est adapté à ce débat.

L’IA dépasse les frontières politiques

Le 7 février 2024, la Silicon Valley est en panique.
Un sénateur met le projet de loi SB1047 sur la table.

Les implications ?

Les entreprises d’IA deviendraient légalement responsables des dommages causés par leurs modèles.

Elles auraient également été forcées de développer un “kill switch”, pour interrompre le fonctionnement de leurs IA à tout moment en cas de dérive grave.

Et ce projet a beaucoup divisé, même au sein des partis.

Elon Musk, qui a largement soutenu l’élection de Donald Trump, était favorable au projet de loi, alors même que ce dernier impliquait plus de régulation et d’obstacles.

Une démarche qui va à l’encontre des projets républicains.

À l’inverse, Gavin Newsome, gouverneur de Californie et membre du parti démocrate, utilisera son droit de veto pour faire en sorte que le projet de loi ne voit jamais le jour.

Il justifiera sa décision par l’importance de l’IA dans la croissance de la Californie, état dans lequel l’industrie s’est concentrée.

Là encore, une initiative à contre-courant de la ligne de son parti, censé prôné la sécurité avant l’innovation et la croissance économique.

Ces désaccords au sein même des partis nous montrent que le débat autour du futur de l’IA dépasse les frontières politiques.

Les enjeux autour du développement de cette nouvelle technologie sont économiques, géopolitiques, mais sont aussi ancrés dans les conceptions individuelles.

Ce débat divise ceux qui pensent que l’IA n’est pas une innovation comme les autres et qu’elle mérite toute notre attention en matière de législation et ceux qui la voient simplement comme un nouvel enjeu de domination technologique.

La suite nous dira si Trump continue à adopter une démarche libertarienne pour le développement de l’IA, ou si ses alliés comme Elon Musk auront assez d’impact pour le pousser vers une approche plus mesurée.

On vous tiendra au courant des avancées !

Et voilà pour aujourd'hui !

On se retrouve jeudi !

En attendant, dis moi-ce que tu as pensé de la newsletter d'aujourd'hui !

Comment était la newsletter d'aujourd'hui ?

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La remarque de la semaine dernière :

Merci pour ce message !

L’interview de Stéphanie Mees vous a vraiment plu, on intégrera plus de témoignages dans les prochaines éditions.

On veut construire cette newsletter avec vous, alors merci à tous ceux qui nous donnent leur avis !

PS : Cette newsletter a été écrite à 100% par un humain. Ok, peut-être 80%.

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