Hello,

Aujourd’hui, on parle de Stargate.

Après fait table rase des réformes de Biden, Trump annonce une révolution pour l’IA américaine.

Pendant ce temps, Anthropic, l’un des seuls concurrents sérieux d’OpenAI, peine à rester dans la course. Sauf qu’ils pourraient aussi être en train de préparer leur retour.

Mais avant de rentrer dans le dur, il faut que je vous parle de la suite.
La newsletter va changer, avec un nouveau format pour répondre aux attentes de chacun.

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Si vous souhaitez simplement suivre l’IA, rien ne change pour vous !
La première partie des newsletters traitera toutes les news qu’il faut connaître.

En revanche, si vous souhaitez aller plus loin dans l’IA pour comprendre, intégrer et exploiter cette révolution, la deuxième partie vous intéressera plus.

Cependant, ces enquêtes approfondies seront uniquement disponibles pour les membres premium de la newsletter, pour un abonnement moins cher qu’un Starbucks.

Pour que vous puissiez décider ce qui vous convient le mieux, je vous offre les 2 premières semaines d’enquêtes.

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Théo

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Après avoir effacé les lois Biden sur l’avenir de l’IA, Donald Trump ajoute un nouvel élément à sa stratégie pour la technologie américaine.

Une simple nouveauté à $500 milliards : le projet Stargate.
Voici tout ce que vous devez savoir sur cette nouvelle ambition folle.

L’essentiel :

  • Le but ? Développer la plus grande infrastructure d’IA du monde. Rien que ça.

  • Mais avec un autre objectif à moitié caché : assurer que les Etats-Unis soient les premiers à développer une super intelligence artificielle (IAG.)

  • Ils ont mis toutes les chances de leur côté, avec une équipe d’avengers :

    • Nvidia, fer de lance matériel du hardware IA,

    • OpenAI, leader de l’industrie,

    • Oracle, experte des technologies informatiques depuis 1977 et géant du cloud computing,

    • Softbank, un groupe valorisé à $16 milliers de milliards qui s’occupera du financement.

Mais la direction choisie par Trump pour emmener le monde dans l’âge d’or de l’IA ne plaît pas à tout le monde, même au sein de ses fidèles comme Elon Musk.

La raison ?
Une centralisation excessive en raison du rôle accordé à OpenAI et à son dirigeant, Sam Altman, un potentiel manque d’argent pour le projet et la dangerosité d’un tel investissement sans lois pour l’encadrer.

Ces deux derniers mois, on a eu une flopée de nouvelles annonces des géants de l’industrie.

Mais dans ce tumulte, un acteur majeur de l’IA américaine manquait à l’appel : Anthropic et son modèle Claude. L’ennemi juré d’OpenAI.

Sauf que son CEO, Dario Amodei, a décidé de prendre la parole pour rappeler qu’ils sont toujours en lice dans la course à l’IAG.

L’essentiel :

  • Claude sera bientôt capable de tenir une conversation avec ses utilisateurs grâce au two way voice mode.

  • Le modèle retiendra également des informations de toutes vos conversations passées pour fournir des réponses plus personnalisées.

  • Mais ces fonctionnalités ne sont pas nouvelles. OpenAI a déjà sorti des mises à jour similaires.

  • Amodei justifie ce retard : l’entreprise est en difficulté face à toute les demandes des utilisateurs et aux changements constants de l’industrie.

Les entreprises d’IA ont la responsabilité de concevoir des systèmes qui assistent le travail humain plutôt que de le remplacer.

Si cette approche est systématiquement évincée par le marché, alors toute l’industrie est dans une position délicate.

  • Ces difficultés se confirment financièrement : Anthropic a perdu beaucoup d’argent en 2025, et cherche de nouveaux investisseurs pour réunir la modique somme de $2 milliards.

Ce qui nous laisse 2 options : Anthropic pourrait vraiment être en retard et ne parviendrait pas à suivre la cadence effrénée de l’industrie.

Ou alors, l’entreprise prépare ses prochaines mises à jour dans l’ombre, loin des médias et des annonces en grande pompe.

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D’ici 2 semaines, cette section sera réservée à nos abonnés premium !

Sur le papier, aucun doute : StarGate pourrait être un accélérateur énorme vers la découverte d’une super intelligence artificielle.

Sans parler de tous les domaines que cette innovation va radicalement transformer. L’énergie, la santé, les biotechnologies, la sécurité…

Mais des voix commencent déjà à s’élever pour critiquer cet investissement démesuré.

Elon Musk vs Sam Altman : le gant est jeté

Au sein même du parti de Donald Trump, Elon Musk, un de ses plus grands soutiens, exprime ses inquiétudes quant au projet.

D’après lui, les 500 milliards seraient complètement inventés.
Softbank aurait en réalité moins de $10 milliards.

Son opposition à la direction que prend l’IA américaine ne date pas d’hier.

Après avoir attaqué OpenAI en justice à de multiples reprises, il a décidé que Microsoft et d’autres entreprises desservaient les intérêts américains.

Ces dernières chercheraient à établir un cartel pour contrôler le développement de la technologie.

Par ces attaques en justice, il exprime sa crainte d’une centralisation du pouvoir décisionnel sur l’avenir de l’IA.

Et ce pouvoir serait détenu par son vieil ennemi, Sam Altman, PDG d’OpenAI.

Leur rivalité, à la fois personnelle depuis le départ de Musk d’OpenAI, mais aussi commerciale depuis la création d’xAI et la sortie de Grok, est au cœur du sujet.

La preuve : leur désaccord profond s’est illustré dans la réponse cinglante de Sam Altman aux allégations de Musk.

Sauf que les inquiétudes d’Elon Musk concernant l’avenir de l’IA pourraient être fondées.

À peine arrivé au pouvoir, Donald Trump a supprimé le peu de régulations censées assurer le développement d’une IA éthique et sûre.

Juste avant d’annoncer StarGate.

Dérégulation : l’étincelle dans la poudrière ?

Si on résume, Trump nous promet une IA centralisée aux Etats-Unis, contrôlée par une poignée d’acteurs étatiques et d’entreprises.

Déjà, on sent venir les problèmes.
Mais ça ne s’arrête pas là.

Parce que l’hégémonie de ce conglomérat sera largement facilitée par l’absence de régulations annoncée par le nouveau président.

Ce dernier justifie ses décisions par un besoin de stimuler au maximum l’innovation dans un contexte géopolitique tendu.

Les Etats-Unis font face à une Chine qui ne recule devant rien pour se faire une place sur le marché mondial de l’IA.

Et ça s’entend !

Le projet Apollo, pendant la guerre froide, a quant à lui coûté 300 milliards, mais eu de nombreux effets positifs pour le pays.

Il a transformé l’aérospatiale et renforcé la position des États-Unis pendant la guerre froide :

  • En stimulant l'innovation dans les nouvelles technologies, ce qui a ouvert la voie à des technologies encore utilisées aujourd'hui.

  • En créant des milliers d'emplois directs et indirects, favorisant la croissance des industries sur le sol américain.

  • En établissant les États-Unis comme leader mondial en science et technologie, renforçant leur position dans la compétition face à l'Union soviétique.

Mais surtout, Apollo a inspiré une génération de scientifiques, d'ingénieurs et d'entrepreneurs, installant à une culture d'innovation durable aux États-Unis.

Vu l’ampleur de Stargate, on peut s’attendre à des conséquences similaires.

Parce que cette rivalité entre la Chine et les Etats-Unis entraîne des investissements massifs et une volonté d’innover poussée par leurs gouvernements respectifs.

On pourrait même aller jusqu’à dire que cette course à l’IA féroce entre les deux pays est une guerre froide qui ne dit pas son nom.

Sauf que les mesures de Donald Trump pourraient aussi avoir l’effet inverse.
Ralentir considérablement le développement de la technologie.

D’abord, comme le craint Musk, le pouvoir accordé aux entreprises de StarGate pourrait créer un oligopole, limitant l’arrivée de nouveaux concurrents sur le marché.

Nous pourrions nous retrouver face à un abus de pouvoir, où l’IA ne servirait plus les intérêts de l’humanité mais ceux d’entreprises et d’individus en quête de pouvoir.

Le développement de la technologie serait contrôlé par une élite dont les choix seraient forcément biaisés par leur nouvelle capacité de contrôle.

Ça, c’est le scénario catastrophe, hautement improbable et conditionné par l’absence de régulation du gouvernement.

Mais après avoir autant investi dans le projet, l’état américain pourrait aussi mettre en place des contrôles spécifiques à StarGate pour éviter une issue malencontreuse.

Surtout que le responsable des dérives budgétaires de la Maison Blanche et de ses affiliés n’est autre qu’Elon Musk et son Department Of Government Efficiency.

Qui va devoir travailler avec Sam Altman.

Dans le chaos provoqué par Trump, anciens alliés et frères ennemis sont obligés d’interagir et de travailler ensemble pour le bien supposé des Etats-Unis et de ses alliés.

On verra ce que ça donne dans les prochains mois et quel impact aura ce projet sur l’industrie, affaire à suivre !

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PS : Cette newsletter a été écrite à 100% par un humain. Ok, peut-être 80%.

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