Hello,
OpenAI a encore lâché une nouvelle bombe.
Après Operator et Tasks, ils sortent encore un nouvel agent sans prévenir.
En parallèle, l’Europe dévoile sa nouvelle stratégie pour rattraper son retard sur le reste du monde.
Mais sera-t-elle suffisante, entre ces nouvelles mises à jour OpenAI et les plans futurs de Google ?
Théo
Sauf qu’un troisième agent OpenAI vient de voir le jour.
Deep Research, une fonctionnalité qui explore Internet en profondeur pour rédiger des rapports détaillés.
Plus qu’un simple outil de recherche, il permet de trier et d'analyser une masse impressionnante de données, tout en citant ses sources.
L’essentiel :
Son moteur de raisonnement, basé sur le modèle GPT-o3, est optimisé pour examiner des textes longs, images et PDF, avant de livrer un dossier complet.
Il inclut des références académiques, avec des liens directs.
Selon la complexité de la requête, Deep Research prend entre 5 et 30 minutes pour effectuer sa tâche. Il vous envoie une notification une fois l’analyse terminée.
Il rédige ses rapports étape par étape sans avoir besoin d’aucune intervention humaine.
Mais ce n’est pas tout : Deep Research est un pied de nez à Google, et à leur Project Mariner. Avec cet agent, OpenAI montre qu’ils ne laisseront pas le géant des moteurs de recherche gagner du terrain.
Par contre, il est pour l’instant disponible uniquement avec GPT Pro à $200 / mois.
Deep Research franchit un cap dans l’assistance en ligne : vous n’obtenez plus de simples réponses, mais de véritables rapports argumentés et sourcés.
Selon Sam Altman, Deep Research remplace entre 1 et 10 % de toutes les tâches dans une entreprise.
C’est bluffant.
Depuis une semaine, je le teste pour voir ses limites et les vraies opportunités qu’il cache.
Je vous en reparlerai bientôt !
L’Union européenne va créer sa propre famille de modèles de langage : OpenEuroLLM.
Au moment où les premières dispositions de l’AI Act sont entrées en vigueur, et juste après la fin du sommet de l’IA.
Objectif : rompre la dépendance aux géants américains et chinois et offrir des modèles conformes aux nouvelles normes européennes.
L’essentiel :
OpenEuroLLM, ce sont 20 laboratoires et entreprises coordonnées par l’université Charles en Tchéquie qui vont développer plusieurs modèles d’IA.
L’idée est de créer des IA conformes au nouveau cadre européen AI Act.
Cet ensemble de lois interdit les usages “inacceptables” comme la notation sociale.
Ces modèles seront donc transparents et open-source.
Si l’UE parvient à lancer une IA open-source vraiment exploitable, elle prouvera, comme la Chine, qu’il n’y a pas besoin de centaines de milliards pour innover et garder sa souveraineté.
Reste à voir si ce timing n’arrive pas trop tard face au bulldozer chinois et à l’avance technologique américaine, et si la tâche est seulement réalisable.
Est-ce qu’elle en est capable ?
C’est serré, mais une majorité d’entre vous pense que oui :
Réponse d’ici quelques mois !
Après avoir créé la surprise en détrônant ChatGPT dans l’App Store, l’application d’IA chinoise DeepSeek se retrouve encore sous le feu des projecteurs.
Mais pour de mauvaises raisons.
Plusieurs pays et États viennent de l’interdire sur les appareils gouvernementaux.
L’essentiel :
La gouverneure de l’état de New York, Kathy Hochul, a décrété le bannissement de DeepSeek sur les dispositifs publics, évoquant « des menaces potentielles pour la sécurité et un risque de censure venue de l’étranger ».
Sauf qu’ils ne sont pas les seuls : Taïwan, la Corée du Sud et l’Australie suivent le mouvement.
Les autorités y ont imposé une interdiction dans les administrations et les écoles, craignant un espionnage ou une collecte de données sensibles.
Pourquoi ces craintes ?
DeepSeek, développé en Chine, pourrait transmettre des données aux serveurs situés sur le continent, et la loi chinoise oblige les entreprises à collaborer avec l’État.
Certains responsables craignent un accès direct de Pékin à des informations confidentielles.
Après son entrée fracassante sur le marché, DeepSeek fait face à une série d’interdictions qui pourraient ralentir son expansion.
La guerre technologique entre la Chine et l’Occident ne fait que commencer, et les questions de sécurité et de souveraineté numérique sont au cœur du débat.
La France devrait elle-aussi bannir DeepSeek ? |
Comment était cet article ?Aidez-moi à améliorer le format de la newsletter en me disant ce que vous avez pensé de cet article ! |
Ces derniers mois, OpenAI a frappé fort en dévoilant coup sur coup Tasks, Operator et maintenant Deep Research.
Trois agents capables d’automatiser des tâches variées, d’explorer le web et d’effectuer des analyses poussées.
Mais pourquoi ne pas centraliser ces capacités dans un seul modèle ?
- Les meilleurs cas d’usage de Deep Research,
- Comment combiner les 3 agents OpenAI,
- Pourquoi l’entreprise emploie cette stratégie, et le conflit à venir entre OpenAI et Google.
Cette enquête approfondie est réservée à nos abonnés Premium.
Déjà un(e) abonné(e) payant(e) ? Se connecter.
Reply