ChatGPT vient (encore) d'être transformé

Hello,

OpenAI a enfin décidé de faire une mise à jour de ChatGPT qui change tout dans la manière de l’utiliser.

Et en parallèle, l’industrie de la recherche vient d’accueillir un premier challenger à l’hégémonie de Google : Microsoft, avec deux modèles complètement fous.

Théo

Microsoft veut devancer Deepmind

Depuis quelques années, l’IA a révolutionné la manière dont les scientifiques abordent la recherche, en accélérant des processus lents et coûteux.

Qu'il s'agisse d'améliorer les prévisions climatiques ou de créer des solutions qui bénéficieront à la médecine. Et ce, en grande partie grâce à Google Deepmind.

Il y a quelques mois, ils faisaient les gros titres avec AlphaProteo, un modèle capable d’accélérer la recherche de traitements contre le cancer.

Mais Google n’est plus la seule entreprise à s’aventurer sur le terrain de recherche.

Microsoft, nouveau challenger

L’entreprise détient déjà une bonne partie des parts d'OpenAI. Mais elle ne compte pas s’arrêter là.

Parce que les modèles grand public type ChatGPT ne sont pas le seul enjeu du développement de l’IA.

Et Microsoft a décidé de s’attaquer au domaine de la recherche avec des modèles inédits.
Cette IA va assister les chercheurs avec deux outils : MatterSim et MatterGen.

Avec MatterGen, Microsoft propose un outil capable de générer de nouveaux matériaux à partir de propriétés spécifiques définies par les chercheurs.

Ce modèle repose sur des algorithmes avancés qui créent des structures moléculaires en trois dimensions.

Mais ce n’est pas encore assez : générer de nouveaux matériaux, c’est bien.

Sauf que Google le fait déjà, et ça ne suffit pas. Parce que les tester prend un temps absurde.

Alors en complément, ils ont sorti MatterSim, qui simule le comportement de ces matériaux dans des conditions extrêmes.

Exemple : évaluer leur stabilité face à des températures atteignant 5 000 degrés ou des pressions de 10 millions d’atmosphères.

Et c’est complètement fou.

Parce que ce duo d’outils remplacent la méthode scientifique classique d’essais et d’erreurs par une approche générative et prédictive.

Par exemple, MatterGen a déjà permis de concevoir un nouveau matériau, le TaCr2O6, dont 80 % des propriétés prédites correspondaient aux résultats réels.

C’est une folie.
Parce que concrètement, ces deux IA pourraient aussi :

• Améliorer les propriétés des matériaux utilisés dans les constructions,

• Concevoir des solutions pour capturer et réutiliser le dioxyde de carbone.

• Inventer un matériau supra-conducteur résolvant le problème de l’énergie.

Mais même si ces nouveaux modèles ont un but noble, ils restent des enjeux de pouvoir pour leur créateur.

Et c’est justement parce qu’ils sont si impactants pour la recherche.

Les entreprises comme DeepMind et Microsoft Research savent que la technologie a le potentiel de résoudre les grands problèmes de l’humanité.

Dans cette course au prestige (et aux investissements) c’est premier arrivé, premier servi. Ça pourrait aller encore plus vite si au lieu de s’affronter, les entreprises collaboraient !

Mais même si la science se transforme en terrain de bataille, ça reste une bonne chose.

Personnellement, j’adore ce genre d’innovations.
L’IA a été construite dans un but précis : bénéficier à l’humanité.

Que ce soit en nous libérant des tâches ingrates, ou justement comme ces modèles le font : en accélérant les découvertes scientifiques.

Et des avancées comme celle-là montrent comment l’IA est en train de révolutionner l’humanité. On a mis des milliers d’années à construire la machine à vapeur.

Mais maintenant, qui sait ce que nous verrons dans 5, 10, ou 20 ans ?
Certains en ont peur. Moi, j’ai plutôt hâte.

Je trouve ce futur très excitant.

Et vous ?

Les Tasks de ChatGPT

Après leurs 12 jours d’annonces ininterrompues, tout le monde pensait qu’OpenAI allait se calmer pendant un petit moment. Au moins quelques semaines !

Mais il manquait une pièce du puzzle.
J’avais personnellement pronostiqué qu’OpenAI annoncerait son agent à la fin des 12 jours.

Mais il n’en fut rien.
Et ces annonces laissaient un goût amer d’attentes insatisfaites.

Enfin jusqu’à maintenant.
Parce que le 14 janvier, OpenAI annonce la sortie des Tasks en beta.

Les premières fonctionnalités agentiques d’OpenAI.

Nouvelles possibilités

Tasks propose de nouvelles façons d’utiliser ChatGPT pour automatiser des tâches simples et répétitives.

Voici quelques exemples concrets de ce que vous pouvez désormais faire :

• Programmer des rappels personnalisés : "Rappelle-moi l'anniversaire de ma mère le 13 mars."

• Automatiser des briefings : "Donne-moi un résumé des actualités de l’IA chaque après-midi."

• Créer des routines : "Fais une session de pratique en anglais avec moi tous les jours."

Et voici comment y accéder si vous avez un abonnement OpenAI :

1. Dans l'interface de ChatGPT, choisissez "4o with scheduled tasks" dans le sélecteur de modèle.

2. Demandez à ChatGPT de créer une tâche planifiée en formulant une requête telle que "Rappelle-moi l'anniversaire de ma mère le 13 mars".

3. Pour consulter ou modifier vos tâches, cliquez sur votre icône de profil, puis sélectionnez "Tasks" dans le menu déroulant.

À noter : la gestion des tâches est actuellement disponible uniquement via l'interface web, pas sur les apps Mac ou Microsoft.

Mais à terme, OpenAI a annoncé que Tasks serait accessibles à tous les utilisateurs.

ChatGPT vous prévient quand une tâche est accomplie vous envoyant des notifications sur le web, mobile ou desktop.

Et avec la possibilité de configurer jusqu’à 10 tâches actives en simultané, l’outil phare d’OpenAI vient de franchir une nouvelle étape.

Parce que cette mise à jour modifie notre manière d’interagir avec l’IA.

Au lieu d’être simplement un outil, elle devient un assistant capable de faire des tâches de manière autonome. Le stagiaire a grandi.

Enfin, presque.
Parce qu’OpenAI n’a pas été 100 % honnête :

Tasks n’est pas encore un agent à part entière.

Un agent pas très agentique

Bien que cette fonctionnalité rapproche ChatGPT des capacités d’un agent, il faut l’admettre : il reste limité dans ses interactions avec le monde extérieur.

Parce qu’un véritable agent autonome serait capable de contrôler d’autres applications ou d’agir directement sur des systèmes tiers.

La meilleure manière d’expliquer la différence a été donnée par un ingénieur de Meta :

Sauf que pour l’instant, Tasks opère dans un environnement fermé.
Il ne répond qu’à la première partie.

Les tâches programmées nécessitent des déclenchements internes à la plateforme et n’interagissent pas directement avec votre ordinateur ou d’autres appareils.

Par exemple, ChatGPT ne peut pas encore :

• Lancer une application de bureau.

• Envoyer un e-mail via votre messagerie.

• Modifier un document directement sur votre ordinateur.

C’est problématique.
Mais cette limitation est loin d’être un obstacle définitif.

OpenAI se positionne sur la révolution agentique (prévisible), mais surtout familiarise progressivement les utilisateurs à intégrer l’IA dans leur quotidien.
Encore plus qu’aujourd’hui.

Étant donné que les agents risquent de chambouler notre manière de travailler, les innovations doivent arriver progressivement pour être accessibles et bien reçues par le grand public.

Parce que oui, OpenAI annonce clairement que Tasks n’est que le début.

Nous sommes à l’aube d’un monde où les IA seront capables de comprendre nos besoins et d'agir en conséquence, avec une intégration totale dans nos écosystèmes numériques.

Et d’ailleurs, certains outils moins connus permettent déjà de créer des systèmes d’agents. Je suis en train d’approfondir le sujet, mais un tuto et une news dédiée devraient bientôt arriver :)