Hello,

En seulement quelques années, Nvidia est devenue grâce à l’IA l’une des entreprises les plus valorisées du monde, avec 3,3 milliers de milliards de capitalisation.

Et ce, presque exclusivement grâce à leur production de cartes graphiques et de processeurs.

Sauf qu’ils ne comptent pas s’arrêter là.
Et le plan de Jensen Huang, leur fondateur, est complètement fou.

Théo

L’enchaînement d’annonces de NVIDIA

La folie du CES 2025.

Chaque année, le Consumer Electronic Show a lieu à Las Vegas.
Toutes les entreprises à la pointe du progrès y dévoilent leurs dernières innovations.

Sauf que 2025 n’a pas été une année comme les autres.

Parce que NVIDIA a décidé de braquer le salon en monopolisant les annonces importantes.

Et certaines sont tellement folles qu’on ne sait plus quoi attendre de 2025.

Super-ordinateur, PNJ et voiture autonome

Si vous êtes un chercheur ou un étudiant en IA et machine-learning, vous avez probablement construit un ordinateur fixe surpuissant.

Une bête de guerre avec un GPU et un CPU capables d’encaisser vos longues heures d’entraînement et de fine-tuning.

Sauf que les machines fixes viennent de prendre un coup.
Nvidia a annoncé la sortie du Project Digits.

Un super-ordinateur de la taille d’un petit livre, que vous pouvez emporter et brancher à un moniteur n’importe où.

Ce petit monstre embarque la meilleure tech Nvidia : l’architecture Grace Blackwell.

Digits propose jusqu’à 1 petaflop de puissance de calcul, permettant de prototyper, affiner et exécuter des modèles IA relativement avancés directement depuis un bureau.

Pour vous donner une idée, cet ordinateur peut faire autant de calculs en une seconde qu’un humain en 31 millions d’années.

L’informatique la plus puissante du monde devient transportable dans un sac à main.
Et surtout, on voit enfin un concurrent aux macs minis vraiment dédié à l’IA.

(Pour la petite histoire, les mac minis sont très utilisés pour l’utilisation d’IA grâce à leur rapport puissance/prix)

Disponible en mai prochain, Digits vous demandera quand même 3 000$ pour y avoir accès.

Petite barrière à l’entrée, justifiée par le coût de la miniaturisation.
Mais c’était loin d’être terminé pour NVIDIA.

Parce qu’ensuite, ils ont enchaîné les annonces :

• Une nouvelle carte graphique boostée à l’IA pour la modique somme de $2 000, la RTX 5090.

• Une IA capable de jouer aux jeux vidéo avec nous, rendant les interactions entre joueurs et interface encore plus fluides (sans parler du nouveau potentiel narratif et de gameplay que prennent les jeux solos, c’est complètement dingue)

• Avec en plus une prédiction du PDG de NVIDIA, Jensen Huang : les voitures autonomes seront la première industrie de la robotique à valoir plusieurs milliers de milliards de dollars.

C’est complètement fou.
On pourrait déjà écrire plusieurs newsletters rien que sur ces annonces.

Mais il faut laisser de la place aux autres entreprises et leurs propres annonces.

Sauf que NVIDIA ne s’est toujours pas arrêté.

Le monde de NVIDIA.

Objectif : créer une simulation de la réalité pour entraîner des IA

Nvidia a parfaitement tiré parti de la révolution de l’IA, amenant à cette croissance jamais vue. Mais Jensen Huang compte également profiter de ce qui est selon lui l’étape d’après :

La robotique.
Pour lui, le futur est clair : les robots et l’IA feront partie de notre quotidien.

Alors, il veut développer un modèle monde.
Et pour ça, il a virtuellement créé son propre monde pour que les robots appréhendent notre environnement physique sans faire de casse.

Des robots apprentis

Jusqu’ici, le développement d’IA pour des robots ou des véhicules autonomes nécessitait des investissements massifs et des données coûteuses.

Ces données coûtaient si cher parce qu’elles devaient provenir du monde réel.
D’expériences d’utilisateurs passées enregistrées et conservées.

Sauf que NVIDIA vient de tout changer, avec Cosmos.
Un monde virtuel incluant toutes les données du monde réel.

Par exemple, les développeurs peuvent créer des scénarios de conduite sans avoir besoin de longues heures d’enregistrement vidéo.

Parce que Cosmos est un univers virtuel qui respecte parfaitement les conditions de notre monde.

Cet univers est une plateforme complète conçue pour démocratiser l’IA physique.

Il permet de simuler des milliards de scénarios pour anticiper les comportements des modèles IA face à des imprévus, renforçant leur robustesse et leur fiabilité.

Et surtout, il rend le développement de l’IA physique accessible à une vaste communauté de développeurs.

Des entreprises ont même déjà commencé à l’intégrer avec succès :

• XPENG et Agility utilisent Cosmos pour entraîner leurs robots et leurs voitures à effectuer des tâches comme la gestion de colis dans des entrepôts.

• Uber et Waabi exploitent Cosmos pour générer des scénarios réalistes de conduite comme des conditions climatiques extrêmes et entraîner leurs IA.

Pour réussir un tel tour de force, Nvidia a combiné des modèles entraînés sur 20 millions d’heures de données robotiques et de conduite de véhicules.

Mais en rendant la robotique plus accessible, Nvidia vient aussi de renverser complètement le marché.

Jusqu’à aujourd’hui, il était très compliqué de construire des voitures autonomes, parce que la barrière à l’entrée en termes de données et d’infrastructures était énorme.

Avec Cosmos, Nvidia rebat les cartes de l’industrie en rendant le développement de ces outils beaucoup plus simple.

Certes, ça leur permet de se positionner sur la révolution à venir.
Mais à quel prix ?

Un pari risqué

Pour continuer sa course vers le sommet, Nvidia compte sur l’arrivée massive de la robotique dans notre quotidien.

Le PDG d’Nvidia voit trois types de robots devenir indispensables dans les prochaines années.

NVIDIA a placé la barre très haut pour 2025, et Cosmos nous promet des robots dans un futur proche.

Mais n’est-il pas trop tôt pour accueillir des robots dans notre quotidien ?
Sommes-nous prêts à faire confiance à une technologie naissante ?

Quelques articles pour creuser la question :

Et voilà pour aujourd'hui !

On se retrouve jeudi !

En attendant, dis moi-ce que tu as pensé de la newsletter d'aujourd'hui !

PS : Cette newsletter a été écrite à 100% par un humain. Ok, peut-être 80%.