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Les robots sont (déjà) parmi nous.
Les impacts de la révolution robotique.
Hello,
Aujourd’hui, on parle de la “petite” surprise d’Elon Musk, et de ses robots Optimus Prime.
Concrètement, quel est l’impact réel que ça va avoir dans les années à venir, les risques sur la sécurité et la réelle barrière à la révolution technologique.
Presque aucune mention des taxis autonomes dans cette newsletter parce qu’une édition sur les voitures autonomes était déjà en préparation, et arrive bientôt :)
Théo
Les robots sont parmi nous.
Tout ce que vous devez savoir sur les robots humanoïdes d’Elon Musk :
Arrivée des Optimus à l’événement CyberCab
Elon Musk a (encore) fait une annonce de fou.
Depuis 2004, Tesla est connu pour ses voitures électriques.
Sauf que maintenant, ils font aussi des robots.
Et ils l’ont annoncé en grande pompe.
Ils ont organisé un événement pour présenter leur CyberCab et leur RoboVan, un taxi et un bus autonomes. Sans conducteur, et complètement électrique. (On en reparle une prochaine fois)
Tout le monde était déjà bluffé.
Mais c’est là qu’ils ont pris la foule par surprise.
Des robots humanoïdes sont sortis du RoboVan et ont défilé devant les yeux ébahis de toute la foule.
Elon Musk a ensuite présenté ce nouveau type de robot, les Optimus.
La promesse est dingue : des compagnons du quotidiens, qui peuvent faire tout ce qu’on leur demande.
La vaisselle, les courses, et même le baby-sitting…
Quels impacts sur notre quotidien ?
Et surtout, sommes-nous prêts à avoir des robots à la maison ?
Un projet plein d’ambition.
Tesla ne veut pas se cantonner à nos maisons.
Elon Musk a été clair : ces androïdes ont été dotées de capacités d’apprentissage autonomes pour s’adapter au milieu du travail.
Sauf que Tesla n’est pas seul sur ce marché naissant.
Des entreprises comme 1X, avec le projet Neo, veulent aussi faire partie des pionniers de la révolution robotique.
Sur leur site, ils ont 3 objectifs clairs :
Avoir des robots sécurisés.
Les doter d’une intelligence pratique.
Pouvoir les produire en masse pour transformer le marché du travail.
Neo reste sous les radars pour l’instant, là où Tesla a décidé de sortir de l’ombre
Lors de l’événement Tesla :
Les Optimus se sont mêlés à la foule, ont échangé des blagues avec les invités, ont servi des cocktails…
Bref, ils ont “reproduit” des comportements très humains.
Sauf que les robots du salon étaient des acteurs. Ils étaient contrôlés à distance.
Donc cette conférence était juste un aperçu du futur. Un show.
Et même si Elon Musk a l’habitude d’être avant-gardiste, cette innovation n’a peut-être pas encore sa place dans notre quotidien.
Des défis de taille
Si 1X n’a pas fait d’annonce en grande pompe contrairement à Tesla, c’est parce qu’ils ont conscience que les problèmes à régler sont profonds.
Déjà, il faut s’assurer que les robots sont capables d’évoluer dans notre environnement.
1X met l’accent sur la sécurité mécanique et le contrôle, en rappelant que les Neo sont développés avec un objectif précis : garantir leur autonomie si on les laisse à la maison.
En gros, qu’ils ne feront pas de bêtises.
Côté Optimus, ils seront dotés de capteurs visuels avancés pour interagir avec nous.
Malgré leur coup de communication, Tesla doit quand même se poser une question…
Sommes-nous prêt à accepter les robots dans notre quotidien ?
On peut avoir un petit aperçu de la perception des Français.
Déjà, une crainte évidente de perdre son emploi :
À laquelle s’ajoute une anticipation de l’avenir très mitigée :
Etude OpinionWay de 2018
En bref : une grande partie de la population n’accepte pas encore cette révolution robotique, et ne lui donne aucun avenir. On est encore dans la phase “ridicule” de l’innovation.
En même temps, difficile de ne pas se poser des questions quand on regarde ce qu’il s’est passé ces dernières années.
Parce que les nouvelles technologies sont avec nous au quotidien.
Et ça a déjà posé de gros soucis.
On a eu l’affaire Snowden, qui a mis en lumière la surveillance de masse orchestrée par les services secrets simplement en ayant accès à nos téléphones…
Et depuis 2014, nous sommes beaucoup à avoir une Alexa ou un Google Home qui nous écoute en permanence et pourrait récolter des données précieuses pour les constructeurs.
Avec ces innovations, le problème persiste.
Les robots seront dotés d’une IA pour apprendre de leurs erreurs, s’adapter à tous les environnements et évoluer en fonction de nos besoins.
Donc une récolte permanente de donnée visuelle, audio, et comportementale.
Un vrai problème pour notre vie privée.
Voire pire, un danger bien réel.
Imaginez deux minutes : votre robot familial vient de tomber entre de mauvaises mains.
Toutes vos données, dérobées et prêtes à être utilisée par des personnes malveillantes.
Ou encore, en cas de hack.
Par exemple, si quelqu’un de malintentionné prenait le contrôle de votre robot à distance.
Vous l’aurez compris, on fait face à un risque de cybersécurité énorme.
Pour implémenter ces technologies à la maison ou dans une entreprise, l’objectif doit être clair dès le départ :
Garantir la sécurité des utilisateurs et la protection de leurs données.
Surtout qu’elles sont extrêmement convoitées.
La cybersécurité est devenue une tension quotidienne.
Le temps moyen de détection d’une brèche est de 194 jours,
L’incidence des cyber-attaques a augmenté de 72 % entre 2021 et 2023,
La durée de vie moyenne d’une brèche, de son identification à sa résolution, est de 292 jours.
Les géants sont les premières cibles.
Et parfois, les hackers réussissent à s’inflitrer.
220 millions d’adresses mail ont fuité de Twitter en 2023.
En 2021, 30 000 organisations étaient affectée par une attaque sur Microsoft.
Uber a essayé de verser un pot de vin à des hackers pour qu’ils suppriment les données de 57 millions de leurs utilisateurs.
Même Tesla n’est pas épargnée, puisque des hackers ont réussi à déverouiller leurs voitures avec des outils légaux et bon marché :
Donc sécuriser des robots domestiques prendra encore un peu de temps.
Et c’est sans doute pour le mieux.
Est-ce que la révolution robotique a trop d’avance ?
D’un côté, impossible de nier que les progrès seraient fous.
La révolution robotique transformerait aussi bien les foyers que les industries.
À domicile, les robots contribueraient à alléger les tâches ménagères, offrir une assistance aux seniors, et même servir de systèmes de sécurité.
En milieu industriel, ils permettraient une automatisation accrue, une réduction les risques pour les métiers physiques et une optimisation des processus de fabrication.
Mais sans mesures fortes et visibles, le scepticisme continuera de se renforcer.
Et puis, comment assurer une utilisation responsable des données récoltées ?
Côté Tesla, Musk possède x.ai et a développé Grok. Il veut clairement proposer un écosystème centralisé.
Mais pour les concurrents, intégrer l’IA à la robotique passera sans doute par une IA comme ChatGPT pour faciliter les interactions avec les humains.
Et si OpenAI (ou n’importe quelle entreprise, mais OpenAI est la plus probable) avait un monopole sur nos données, ce serait problématique.
Surtout au vu de la direction qu’ils prennent.
L’entreprise est de plus en plus fermée, et Sam Altman veut en faire une organisation à but lucratif, ce qui ferait passer les profits de l’entreprise avant la sécurité de leurs modèles.
On en parlait dans cette newsletter :
Mais cet aperçu du futur nous donne le droit d’espérer.
Dans un monde où nos actions peuvent être effectuées par des machines, nos perspectives s’élargissent.
Les actions ne sont plus faites par devoirs, mais par choix.
L'humanité a une opportunité.
Elle n'a plus besoin de survivre : les machines le font pour elle.
Il est temps de répondre à une question existentielle…
Comment voulons-nous vivre ?
Et voici pour aujourd'hui !
On se retrouve jeudi !
En attendant, dis moi-ce que tu as pensé de la newsletter d'aujourd'hui !
Comment était la newsletter d'aujourd'hui ? |
Au fait, merci à tous ceux qui m’ont souhaité mon anniversaire la semaine dernière ;)
PS : Cette newsletter a été écrite à 100% par un humain. Ok, peut-être 80%.
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