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Hello,

Aux États-Unis, l’IA est devenu un enjeu de pouvoir qui crée la polémique.

Entre offensive de Washington contre les régulations locales, négociations politiques à New York et deals géopolitiques autour des puces, l’écosystème est en plein tumulte.

Pendant ce temps, Nvidia sort un nouveau modèle et le cybercrime connaît une hausse.

Théo & Nathanaël

How much could AI save your support team?

Peak season is here. Most retail and ecommerce teams face the same problem: volume spikes, but headcount doesn't.

Instead of hiring temporary staff or burning out your team, there’s a smarter move. Let AI handle the predictable stuff, like answering FAQs, routing tickets, and processing returns, so your people focus on what they do best: building loyalty.

Gladly’s ROI calculator shows exactly what this looks like for your business: how many tickets AI could resolve, how much that costs, and what that means for your bottom line. Real numbers. Your data.

Les Etats-Unis subissent un changement de politique sur l’IA.
Au programme : moins de règles, plus d’unité.

L’essentiel :

  • Trump pousse l’idée d’un règlement fédéral, au lieu d’un ensemble de lois État par État.

  • Il a signé un ordre exécutif pour freiner (voire empêcher) les régulations IA au niveau des États, et les centraliser au niveau fédéral.

    La logique est assumée : éviter “50 politiques différentes” qui ralentissent l’innovation.

  • L’État fédéral veut aussi attirer l’industrie au plus près du pouvoir, notamment via une nouvelle tech force mêlant administration et experts issus du privé.

L’objectif officiel est d’éviter de brider l’IA américaine face à la Chine.
Mais quel est le prix à payer pour cette centralisation du pouvoir ?

Avec Nemotron 3, Nvidia sort une famille de modèles ouverts pensée pour une tendance qui explose : les systèmes multi-agents.

L’essentiel :

  • Un système multi-agents est une équipe de plusieurs IA spécialisées qui se partagent une tâche (recherche, calcul, rédaction, vérification) et se coordonnent.

  • La version Nano afficherait jusqu’à 4× plus de débit que la génération précédente. Utile pour faire tourner 10, 50 ou 200 agents.

  • Au lieu d’activer tout le modèle à chaque mot, Nemotron 3 utilise une logique où seule une partie du modèle travaille selon le besoin.

Si les modèles ouverts de Nvidia gagnent le cœur du public, ils peuvent devenir l’infrastructure de milliers de produits.

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Orange Cyberdefense vient de publier son rapport annuel.
Spoiler : la menace cyber augmente, et elle se professionnalise.

L’essentiel :

  • Orange explique avoir analysé 139 000 incidents sur un an, avec une croissance marquée des attaques orientées “argent rapide”.

  • La cyber-extorsion grimpe fortement, avec une hausse avoisinant les +44,5%.

  • Les victimes explosent dans plusieurs zones : le rapport cite notamment +91% de victimes en Allemagne, +54% en France, et des hausses fortes dans d’autres régions (Afrique, Amérique latine, Asie).

  • Le ransomware, attaque par extorsion, n’épargne plus personne : Orange évoque 19 000 entreprises touchées. Les PME représentent la majorité des victimes.

L’IA rend les attaques plus rapides, mais paradoxalement, elle peut aussi rendre la défense plus efficace en mettant en place les bonnes méthodes.

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Focus : L’IA de l’oncle Sam

Aux États-Unis, l’IA n’est plus seulement un sujet technologique.
C’est un sujet institutionnel, presque constitutionnel.

En quelques annonces, on voit apparaître une même ligne directrice : centraliser, accélérer, et verrouiller l’avantage américain.

À suivre :

  • Le plan de Trump en détail.

  • L’accélération américaine.

  • Champs de mines ou véritable enjeu pour l’innovation ?

Le plan de Trump

D’abord, le Président américain a annoncé la création d’une tech force.
Objectif ?

Mobiliser massivement des spécialistes pour développer des projets IA à l’échelle de l’administration.

Parce que la machine fédérale est lourde.

En mettant des ingénieurs au cœur de l’État, le gouvernement tente de réduire l’écart entre la vitesse des entreprises et la lenteur des procédures publiques.

Sauf que ça ne s’arrête pas là.

Dans la même optique, Trump lance une offensive contre les régulations au niveau des États.

Il veut un cadre pour l’IA, au lieu d’une mosaïque de lois locales.

Son argument est simple : si une entreprise doit obtenir 50 validations différentes, elle perd du temps, de l’argent, et finit par renoncer.

À première vue, c’est séduisant.
Dans beaucoup de secteurs, une règle fédérale unique simplifierait la vie.

Mais l’IA touche à des domaines extrêmement variés, allant de l’emploi, à l’éducation et la santé, en passant par la sécurité et l’énergie.

Et chaque État n’a pas les mêmes priorités.

Centraliser, c’est gagner en cohérence.
Mais c’est aussi perdre en capacité d’expérimentation.

Tout le monde accélère

Pendant que Trump modifie les règles du jeu, à New York, le RAISE Act fait débat.

Le Responsible AI Safety and Education Act est un projet de loi de l’État de New York qui cible les modèles d’IA de pointe et les entreprises qui les créent.

Il imposerait un protocole de sûreté, la conservation de tests et résultats reproductibles, et des audits indépendants annuels.

En plus, il interdit le déploiement si le modèle crée un « risque déraisonnable de préjudice. »

La gouverneure Kathy Hochul propose de moduler fortement le texte, notamment en retirant certaines obligations de transparence et de divulgation de risques.

Donc même dans un État qui veut légiférer, la pression pour réduire les frictions est forte.

Si ce type d’arrangement se confirme, l’IA sera encore plus sujette aux volontés de puissance, étant donné qu’elle deviendrait une ressource stratégique majeure.

Tout ça amène une question : Trump est-il en train de chercher une centralisation fédérale par idéologie ou par nécessité ?

Parce que derrière cette volonté d’innovation se cache aussi la montée en puissance de la Chine.

L’échiquier mondial

La Chine avance avec une capacité d’alignement national.

Quand l’objectif est décidé par le PCC, le pays entier s’aligne : recherche, industrie, financement, réglementation, commande publique.

Même si ça implique des coûts en contrôle, surveillance, et restrictions, le résultat est une vitesse d’exécution hors norme.

Difficile à suivre pour une démocratie fragmentée.
Résultat : derniers mois, les percées chinoises en IA se multiplient.

À tel point que les Etats-Unis risquent de devoir répondre à la demande chinoise en matériel, quitte à aider leur concurrent direct.

Un nouvel accord est évoqué avec Nvidia autour des exportations vers la Chine.
Le gouvernement américain prendrait 25 % du bénéfice de Nvidia lié à cet export.

Les solutions d’IA chinoises sont même devenues des options envisagées et adoptées par certaines start-ups américaines.

La compétition devient de plus en plus féroce.
Vue sous cet angle, la stratégie Trump est cohérente.

Si l’Amérique veut rester devant, elle ne peut pas se permettre d’être freinée par 50 politiques morcelées.

Sauf qu’il y a un risque.
Côté dérégulation, augmenter les risques de dérives et les accidents.

Surtout dans un contexte ou les entreprises poussent pour toujours plus de profit, comme le montre le mode adulte de ChatGPT disponible prochainement.

Et côté centralisation, convaincre quelques décideurs fédéraux suffira bientôt pour orienter toute la trajectoire du pays.

Ce faisant, Trump place les entreprises au-dessus des Etats, tout en facilitant la mise en place de lobbys.

Mesure nécessaire pour rester leader mondial de l’IA ou prise de risque démocratique majeur ?

Pensez-vous que la stratégie va permettre aux Etats-Unis de rester en tête ou qu'elle entraînera des dérives ?

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PS : Cette newsletter a été écrite à 100% par un humain. Ok, peut-être 80%.

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