Meta attaque OpenAI

Hello,

Pendant que Qwen essaye de prendre des parts de marché malgré l’embargo américain, Google s’attaque à Duolingo en proposant d’apprendre les langues avec l’IA.

Sauf qu’entre temps, Meta vient de convertir 3 milliards d’utilisateurs de sa plateforme en clients potentiels de son IA.

Et ça pourrait bouleverser l’industrie, ou être un énorme flop. On fait l’analyse complète.

Théo

Le problème avec la révolution IA

Beaucoup pensent qu’il est déjà trop tard pour tirer parti de l’IA.
“Le train est passé. Et nous sommes restés sur le quai.”

Sauf que c’est faux. Nous en sommes encore aux balbutiements.
Votre carrière pourrait changer maintenant si vous le décidiez.

Et c’est là qu’intervient notre partenaire, Alyra :

• L’école n°1 en France pour se former à la blockchain et à l’IA.

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• 54% de leurs alumni gagnent plus de 50k€/an et 31% dépassent les 70k€/an.

Le plus dur quand on se forme, c’est de garder le cap.
C’est pour ça qu’Alyra vous accompagne pas à pas avec :

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Du consulting au développement, leur proposition englobe tous les compétences nécessaires pour maîtriser les nouvelles techs.

Parce que pour éviter de se faire remplacer par l’IA, mieux vaut l’intégrer dans notre quotidien et prendre une longueur d’avance.

Meta s’en prend à OpenAI

Meta vient de tenir son tout premier LlamaCon et a clairement désigné sa cible : ChatGPT.

L’essentiel :

• Sortie d’un nouveau chatbot grand public disponible en beta.
  Mêmes fonctionnalités que ChatGPT, mais avec des fonctionnalités sociales où 3,5 milliards d’utilisateurs peuvent partager leurs échanges avec le modèle.

• Ce dernier adapte ses réponses à votre ton et vos goûts, détectés dans vos applis Meta (Instagram, WhatsApp, etc.)

• Côté développeurs, Llama API permet d’intégrer des modèles Llama en rapidement et de faire du fine-tuning “en un clic”.

  Les start-ups peuvent exporter leurs modèles personnalisés vers n’importe quel cloud, évitant le verrouillage maison.

• Meta mise sur la transparence pour séduire l’Union européenne et les chercheurs, à l’opposé du modèle propriétaire d’OpenAI.

En misant sur une IA sociale et une API plus ouverte, Meta espère détourner utilisateurs et développeurs de l’écosystème OpenAI.

Reste à convaincre sur la confidentialité et sur la profondeur technologique pour transformer l’essai.

Qwen veut dépasser ChatGPT et Gemini

Dans un contexte de tension entre les Etats-Unis et la Chine, Alibaba sort un nouveau modèle aux performances impressionnantes.

Toujours gratuit, toujours open-source.

L’essentiel :

• Huit modèles ouverts (0,6 à 235 Md de paramètres) téléchargeables sur Hugging Face et GitHub, formés sur 36 000 Md de tokens et parlant 119 langues.

• Ils embarquent la dernière tech : une alternance pensée rapide/pensée profonde, paramétrable en fonction de votre demande pour économiser sur la facture.

• La version 235 B devance Gemini 2.5 Pro et o3-mini sur Codeforces.
  La 32 B publique surclasse o1 d’OpenAI sur LiveCodeBench.

• Mais la montée de Qwen alimente les appels américains à bloquer puces et services cloud destinés aux IA chinoises.

Avec des performances proches du meilleur de Google et d’OpenAI en plus de modèles libres et gratuits, Qwen 3 pourrait grignoter des parts de marché côté développeurs.

Reste une inconnue : si les portes occidentales se ferment, Alibaba devra compter sur un écosystème asiatique ou trouver très vite des utilisateurs hors du radar de Washington.

Google remplace Duolingo ?

Google Labs sort Little Language Lessons avec trois outils IA éducatifs qui pourraient bien ébranler le champion Duolingo et ses 130 millions d’utilisateurs actifs par mois.

L’essentiel :

• Trois outils inédits :

  • Tiny lessons génère en quelques secondes le vocabulaire idéal pour « retrouver son passeport » ou « commander un café ».

  • Slang Hang plonge l’apprenant dans des dialogues d’argot.

  • Word Cam étiquette en direct les objets filmés par la caméra.

• L’IA adapte grammaire, ton et difficultés à chaque profil et situation. 15 langues sont déjà couvertes (français, espagnol, japonais, etc.)

• Avec en plus de l’immersion visuelle.
  Photographiez un objet et Word Cam renvoie sa traduction, transformant le quotidien en salle de classe.

• Slang Hang s’attaque aux expressions que Duolingo traite encore mal.
  Google admet toutefois que l’outil peut se tromper et invite à vérifier les tournures douteuses.

• Ces modules sont gratuits via Google Labs.
  S’ils passent en production, la firme pourra exploiter son écosystème (YouTube, Android) pour toucher des centaines de millions d’élèves potentiels.

Google applique sa recette maison à l’éducation : IA, contexte et image.

Si les tests sont concluants, l’apprentissage des langues deviendra une expérience augmentée intégrée à notre quotidien.

Focus : Meta, futur flop ?

Depuis l’annonce des Copilot de Microsoft, le potentiel de l’intégration de l’IA dans notre quotidien saute aux yeux de l’industrie.

Et Meta ne compte pas rester sur le banc.

Longtemps cantonné à son modèle open-source Llama, l’entreprise de Mark Zuckerberg saute enfin dans l’arène de la compétition grand public.

Elle intègre de l’IA partout dans WhatsApp et Instagram, sort une nouvelle application et alimente le tout avec une famille de nouveaux modèles.

Suffisant pour combler leur retard ? Pas si sûr.

À suivre :

• Toutes les nouveautés de Meta,

• Pourquoi ce virement de bord ?

• Et si Mark Zuckerberg venait de faire une erreur ?

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