Hello,
Pendant que Google révolutionne la robotique et qu’OpenAI continue à innover en nous offrant une solution pour développer notre propre agent, l’IA est envoyée en orbite.
L’entreprise américaine Sidus Space et son satellite boosté à l’IA ont quitté la Terre le 14 mars vers la Voie Lactée.
Mais ce n’est pas la première fois que l’IA est envoyée dans l’espace.
Encore mieux : grâce à cette tech, la colonisation de Mars est plus proche que jamais. C’est complètement fou.
Théo
Temps de lecture : 3mn45
Sidus Space a lancé LizzieSat-3 le 14 mars 2025 à bord de la mission Transporter-13 de SpaceX.
L’originalité ?
Ce satellite est équipé d’une plateforme baptisée Orlaith AI qui traite les données en orbite, permettant de détecter, d’identifier et de classer des cibles en temps réel.
L’essentiel :
Au lieu de devoir rappatrier les données au sol pour les analyser, LizzieSat-3 peut détecter, classer et communiquer en temps réel des cibles ou anomalies.
Il va servir à surveiller la Terre depuis l’espace : observer l’environnement, repérer des mouvements inhabituels dans des zones à risques, ou même récolter des données pour les entreprises qui en auraient besoin.
C’est déjà la troisième mission de Sidus Space en moins d’un an, preuve qu’ils misent à fond sur l’IA embarquée pour accélérer la surveillance et la collecte d’informations.
Leur objectif ? Réduire drastiquement le délai entre le repérage et la prise de décision. Un atout crucial pour des opérations urgentes, qu’il s’agisse de sécurité ou de secours.
LizzieSat-3 illustre la tendance croissante à intégrer l’IA directement dans l’espace.
Cette logique de traitement en direct offre des informations plus rapides et plus pertinentes, ouvrant la voie à une nouvelle génération de satellites intelligents.
L’IA quitte nos serveurs terrestres pour orbiter au-dessus de nos têtes.
Et ce n’est que le début.
Google DeepMind vient de franchir une étape majeure dans la robotique en dévoilant Gemini Robotics et Gemini Robotics-ER.
Conçus pour rendre les robots plus intelligents et adaptables, ces nouveaux modèles d’IA visent à rendre les machines conscientes de leur environnement à un niveau humain.
L’essentiel :
Gemini Robotics combine la multimodalité (texte, image, son) et l’action physique, aidant les robots à interpréter ce qu’ils voient et à exécuter des commandes vocales ou textuelles.
La variante ER leur donne la capacité de raisonner puis d’agir, permettant aux robots de planifier mentalement plusieurs étapes, par exemple pour plier du linge ou ranger un sac à provisions.
Les modèles s’adaptent à des objets et situations nouvelles. Côté précision, ils exécutent avec succès 87 % des instructions complexes qu’on leur donne.
En plus, Google collabore déjà avec Apptronik, Boston Dynamics ou encore Agility Robotics pour développer la prochaine génération de robots humanoïdes.
Une évolution qui témoigne du rapprochement entre IA et monde réel.
La science-fiction ne va pas tarder à devenir très concrète.
La sortie récente de Manus marque le début de la course internationale aux agents IA.
Pour répondre à cette concurrence, OpenAI vient d’annoncer un nouveau pack d’outils permettant de créer des agents sur mesure.
L’essentiel :
L’API OpenAI facilite désormais la création d’agents.
Comme Manus, ils sont capables d’orchestrer plusieurs actions à partir du même prompt.
Les solutions intégrées :
Web search pour des réponses en temps réel avec liens sources.
File search pour fouiller dans d’importants volumes de documents.
Computer use pour agir comme un “utilisateur virtuel”, naviguer dans des interfaces, remplir des formulaires, etc.
En plus, ils ont sorti Agents SDK, un kit de développement open source permettant de coordonner des agents multiples ou un seul agent complexe.
Les développeurs peuvent ainsi gérer différents modèles ou rôles, tout en ajoutant des garde-fous et des validations.
De quoi intensifier la concurrence dans un secteur déjà en pleine effervescence.
La course aux agents ne fait que commencer.
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Dans notre imaginaire collectif, l’exploration spatiale est synonyme de moteurs rugissants, de combinaisons rutilantes et de quêtes héroïques.
Pourtant, il y a un autre aspect, moins attendu, qui va tout changer à la conquête spatiale : l’IA. Petit à petit, elle devient indispensable dans le domaine.
En permettant aux robots de naviguer tout seuls, aux astronomes de dénicher des exoplanètes perdues et aux astronautes de rester en bonne santé.
De la NASA à SpaceX, en passant par les mini-satellites de l’Agence spatiale européenne (ESA), tout le monde mise sur l’IA pour franchir un cap supplémentaire.
Parce qu’elle est déjà là, en coulisses, à chaque étape de l’aventure.
À suivre :
Pourquoi on a besoin de l’IA dans l’espace,
Comment le monde entier innove pour développer de nouveaux algorithmes,
L’IA va nous permettre de coloniser de nouvelles planètes. Et c’est fou.
PS : C’est de très loin le meilleur article que j’ai écris sur cette newsletter.
Mes grands parents travaillaient dans le spatial, alors c’est aussi un moyen pour moi de leur rendre hommage.
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