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Hello,
La semaine dernière, deux nouveaux modèles sont sortis le même jour : un Google et un OpenAI.
On vous explique pourquoi les deux entreprises vont se mener une guerre acharnée.
Pendant ce temps, Perplexity est poursuivie en justice, ce qui ne l’empêche pas d’attirer un investisseur star.
Théo & Nathanaël
Salut tout le monde, ici Nathanaël !
Comme vous le savez sûrement, je co-écris cette newsletter depuis plus d’un an avec Théo.
Sauf que mardi dernier, j’ai franchi une nouvelle étape.
J’ai fait ma première conférence devant 100+ dirigeants autour d’un sujet très concret : exploiter le plein potentiel de son réseau grâce à l’IA.
Tout a commencé le 20 novembre, au Ministère de l’Économie à Bercy.
Entre deux cafés et quelques petits-fours, je rencontre Denis Motte, Président & Fondateur de Dip Systèmes Afrique / French Tech Abidjan).
Il me parle des usages de l’IA sur le continent.
Je lui parle de FreeA et de ses 11 000+ abonnés.
Sauf que là, il me montre la dernière édition sur son téléphone.
Le courant passe immédiatement.
À tel point qu’il m’invite à intervenir pendant sa conférence du 9 décembre à la MDE Business School, à Abidjan.
Quelques jours plus tard, me voilà sur scène avec un message : l’IA ne remplace ni l’humain ni la relation.
Elle sert de deuxième cerveau pour ne plus laisser filer l’information, mieux préparer ses rencontres, puis déclencher des suivis vraiment personnalisés.
Et pour être sûr que tout le monde repartirait avec de la valeur, j’ai partagé un cadeau avec l’assemblée qu’on vous propose de retrouver en exclusivité ici.
Merci à la MDE pour l’accueil, à Denis Motte pour l’invitation, et aux dirigeants présents pour la qualité des échanges.
PS. Pour ne plus rien manquer de mes avancées avec Théo, vous pouvez aussi vous abonner à mon LinkedIn.
À très vite !
Toutes les news OpenAI
OpenAI vient de frapper sur trois fronts : produit, business, distribution.
L’essentiel :
GPT-5.2 débarque avec 3 versions (Instant / Thinking / Pro).
Vitesse, raisonnement ou fiabilité selon usage.
Sauf que comme pour GPT-5, l’entreprise fait face à un torrent de plainte sur les réseaux. Le modèle serait moins performant et donnerait des réponses moins précises et empathiques que son prédécesseur.
Pendant ce temps, OpenAI recrute une nouvelle directrice commerciale (CRO), Denis Dresser. Il s’agit de l’ex CEO de Slack.
Mais ce n’est pas tout.
Disney met 1 milliard de dollars et signe un accord de licence sur ses personnages pour la génération de vidéos et d’images.
OpenAI renforce son modèle, son équipe et l’étendu de ses partenariats.
Mais pendant ce temps, Google pourrait commencer à leur faire de l’ombre côté technologie. On en parle dans le Focus.
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Perplexity est attaquée en justice par des éditeurs de presse.
La plateforme utiliserait des contenus sans autorisation pour produire des réponses.
L’essentiel :
Dans un contexte où les éditeurs d’IA commencent à signer des partenariats avec la presse, Perplexity est attaquée pour exploitation illégale.
Malgré tout, Perplexity accélère : son revenu annuel récurrent est passé d’environ $35 millions à plus de $150 millions en un an, et il approche les $200 millions .”
À tel point qu’elle a attiré un nouvel investisseur : Cristiano Ronaldo (oui oui.)
Perplexity continue sa croissance, et fait face à la rançon du succès.
Reste à voir si les plaintes aboutiront à un nouveau modèle de traitement des données.
Focus : Google vs OpenAI
D’un côté, Google annonce une version “réinventée” de son agent de recherche.
De l’autre, OpenAI sort GPT-5.2.
Une date.
Deux modèles majeurs.
Sauf que ce n’est pas un hasard.
C’est un conflit à ciel ouvert.
À suivre :
Deux champions, deux stratégies.
L’avis du marché.
Gemini 3 vs GPT-5.2 : comparatif point par point.
Deux champions, deux stratégies
OpenAI a un avantage historique : quand on pense IA, on pense ChatGPT.
La plateforme est devenue un réflexe pour presque 1 milliard de consommateurs.
Mais Google a un avantage structurel.
Elle est partout.
Et petit à petit, Gemini est intégré dans tout ce qu’on utilise déjà : Search, Gmail, Docs, Drive, Android, etc.
Est-ce que ce sera suffisant pour changer le réflexe ChatGPT déjà vieux de plusieurs années ?
C’est là que deux visions s’opposent.
OpenAI offre la meilleure tech, et des mises à jour toujours plus fréquentes.
Google offre un copilote intégré partout, qui pourrait devenir plus pratique encore.
Pour l’instant, on dirait que la première l’emporte.
L’avis du marché
Sur le marché des LLM en lignes, ChatGPT reste largement en tête.
Il s’approprie autour de 78 % des visites, contre environ 7-10 % pour Gemini.
Mais ce chiffre ne dit pas tout, parce qu’il y a un deuxième marché, plus discret et souvent plus puissant : celui où l’IA est déjà dans les gestes quotidiens.
Là, Google gagne du terrain.
Gemini se glisse dans Search, Gmail, Docs, Drive, Android.
Sauf que cette “part de marché” est difficile à mesurer, parce qu’elle est une couche logicielle qui se superpose à des usages existants.
Entre les deux, on voit aussi émerger des concurrents spécialistes.
Perplexity progresse parce que son moteur de réponse capte une partie de l’usage informationnel.
Résultat : plus de 10 millions d’utilisateurs mensuels actifs et une croissance à deux chiffres depuis 2024.
De son côté, Claude s’installe comme une référence chez une partie des profils exigeants, notamment, les développeurs.
OpenAI remporte en termes d’adoption, Google joue la carte de l’intégration et Perplexity, Claude et consorts attaquent des niches très rentables.
Cependant, nous serons amenés à utiliser Gemini ou ChatGPT pour la plupart de nos besoins.
Alors lequel choisir ?
Gemini 3 vs GPT-5.2
Les chiffres ont déjà tranché sur le meilleur modèle en fonction de votre tâche.
1) Code
GPT-5.2
Sur le test SWE-bench, OpenAI affiche 80 %, témoignant d’une capacité à assister les développeurs pour leurs besoins concrets du quotidien.
Gemini 3
Là où Gemini 3 Si vous cherchez le meilleur taux de réussite sur des correctifs complexes et itératifs, GPT-5.2 garde souvent l’avantage aujourd’hui.
Résultat : pour patcher un dépôt, faire passer des tests, refactorer sans tout casser, OpenAI est souvent l’option la plus valable.
2) Connaissances & raisonnement (benchmarks type MMLU/GPQA)
Gemini 3
Google met en avant des résultats solides sur des tests académiques et de raisonnement, avec une logique robuste.
Utile quand vous devez produire une note structurée, avec nuances, sans erreurs grossières sur un raisonnement en plusieurs étapes.
GPT-5.2
OpenAI affiche des scores très élevés sur des tests de raisonnement exigeants, dont GPQA Diamond à 92,4%.
Résultat : égalité, avec un avantage côté OpenAI pour la rapidité de leur mise à jour et leur capacité d’adaptation.
3) Multimodalité
Image : Imagen 4 vs 4o Image Generation
Côté Google, l’avantage d’Imagen est assez simple : c’est pensé pour produire des visuels propres dans un environnement déjà rempli de contexte (Drive, Docs, Slides, etc.).
Sauf que ce modèle n’arrive pas seul.
Il est accompagné de nano banana pro, qui génère des images de tous les styles en quelques secondes gratuitement.
Difficile à devancer.
Résultat : Google est champion de la génération d’images multiples rapide.
Côté OpenAI, 4o Image Generation vise surtout la qualité du rendu fina.
Vidéo : Veo 3.1 vs Sora 2 Pro
Côté Google, Veo 3.1 joue la carte cinématique.
Qualité supérieure et meilleure dans la cohérence entre les scènes.
Sur ses propres évaluations, Google met aussi en avant de bonnes performances sur des benchmarks vidéo reconnus comme VBench.
Côté OpenAI, la performance est assez similaire.
Résultat : on peut considérer les deux modèles égaux.
4) Agents et recherche “branchée au réel”
Gemini 3
Là, l’écart se joue sur l’accès natif aux sources et aux actions.
Et Google a une intégration qui peut transformer un assistant en fonction du quotidien (dans les outils).
En plus, avec leur nouveau Workspace Studio, l’automatisation devient accessible et pratique.
GPT-5.2
Avec ses capacités agentiques, la planification et la recherche approfondie, OpenAI est un concurrent sérieux.
Problème : même avec la possibilité d’intégrer Gmail, drive et autre, la création d’agents n’est pas native et simple comme avec Workspace Studio.
Résultat : grâce à l’intégration, Google domine là encore. À voir si OpenAI proposera une contre solution dans les mois à venir.
Catégorie | Gemini 3 (Google) | GPT-5.2 (OpenAI) | Verdict (1 ligne) |
|---|---|---|---|
Code | ★★★★☆ | ★★★★★ | GPT-5.2 garde l’avantage sur les correctifs complexes et itératifs (ex. SWE-bench Verified 80,0%). |
Connaissances & raisonnement (MMLU/GPQA) | ★★★★☆ | ★★★★★ | Match très serré, léger avantage GPT-5.2 (GPQA Diamond 92,4%) + rythme de mises à jour. |
Multimodalité — Image (Imagen 4) | ★★★★★ | ★★★★☆ | Google domine sur la production d’images multiples rapides “dans l’écosystème” (Workspace/Drive). |
Multimodalité — Vidéo (Veo 3.1 vs Sora 2 Pro) | ★★★★☆ | ★★★★☆ | Globalement équivalents : Google plus “cinéma/cohérence”, OpenAI très solide en créativité/itération. |
Agents & recherche “branchée au réel” | ★★★★★ | ★★★★☆ | Google prend l’avantage grâce à l’intégration native + Workspace Studio (agents no-code). |
À ce stade, que ce soit OpenAI ou Google, les modèles s’améliorent à une vitesse folle.
Une vitesse qui dépasse notre capacité à réagir avec les gardes fous appropriés.
Les bénéfices sont évidents pour notre productivité, notre créativité et notre accès au savoir.
Mais le risque augmente proportionnellement.
Entre désinformation crédible, cyberattaques industrialisées et une dépendance à quelques plateformes.
La vraie question n’est pas forcément qui a la meilleure performance, mais quel modèle est le plus fiable ?
Et ça, on ne pourra le voir qu’à l’usage.
Qui aura l’avantage décisif sur les 12 prochains mois ?
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PS : Cette newsletter a été écrite à 100% par un humain. Ok, peut-être 80%.
