Hello,

De lundi à mercredi, on était au plus gros salon du monde sur la connectivité : le Mobile World Congress à Barcelone.

Au programme :

Merci à Orange pour l’invitation au salon !

Théo

PS : Aujourd’hui spécialement, l’article premium est disponible à tous les abonnés !

Temps de lecture : 3mn

Cette année, le plus grand salon tech d’Europe était focus sur l’IA.

On parle de +2 700 entreprises et +100 000 visiteurs répartis dans 9 halls gigantesques pour nous présenter le futur des télécommunications.

L’essentiel :

  • Des agents IA sont désormais en capacité de détecter les pannes avant qu’elles ne surviennent et d’ajuster directement les paramètres du réseau, réduisant jusqu’à 25 % le nombre d’incidents.

    L’IA surveille en continu le trafic pour détecter toute anomalie. Les attaques sont isolées plus rapidement et sans intervention humaine.

  • Sauf que l’IA permet aussi d’économiser de l’énergie : toutes les infrastructures seront reliées par le nouveau réseau intelligent, permettant d'optimiser leur consommation.

    À grande échelle, c’est un atout majeur pour réduire l’empreinte carbone.

  • Qu’il s’agisse de smartphones intégrant un assistant virtuel ou de la détection de mouvement via le Wifi, les innovations dépassent le réseau et ouvrent la voie à une tonne de nouvelles possibilités.

La tendance est claire : l’IA investit massivement les télécommunications pour des réseaux plus fiables, plus verts et plus sûrs.

L’avenir s’annonce prometteur pour ce secteur en pleine révolution.
On revient plus en détail dessus dans l’article long.

Microsoft, qui s’était emballé pour produire en masse de l’informatique à grande échelle destiné à l’IA, semble réviser ses plans.

À en croire les récentes annulations de baux aux États-Unis, l’entreprise s’interroge sur la rentabilité immédiate de ces investissements massifs en centres de données.

L’essentiel :

  • Microsoft aurait annulé plusieurs contrats couvrant plusieurs centaines de mégawatts de capacité, suggérant un potentiel excès de sites réservés.

  • La firme aurait surestimé ses besoins à court terme, tablant sur une forte demande en puissance de calcul qui tarde à se concrétiser.

    Microsoft prévoyait 80 milliards de dollars de dépenses pour l’année fiscale en cours, principalement pour des serveurs liés à l’IA.

  • Ces signaux de ralentissement indiquent que la demande pour ces services IA n’est peut-être pas aussi forte qu’espéré.

Microsoft garde de grandes ambitions pour l’IA, mais ses récents ajustements révèlent qu’il vaut mieux avancer prudemment dans cette industrie.

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Focus : Le futur de nos réseaux

Photo du stand Samsung, très impressionnant !

Le Mobile World Congress 2025 a mis la barre très haute.

Au cœur de l’événement : l’IA, présentée comme la grande révolution capable de transformer les télécommunications.

Maintenance prédictive, cybersécurité, réduction drastique de la consommation d’énergie…

Toutes ces nouvelles possibilités impactent déjà notre quotidien.
Sauf que souvent, on ne s’en rend même pas compte.

L’IA, gardien de nos réseaux

Plusieurs opérateurs ont dévoilé leurs projets de « réseaux auto-réparateurs ».

L’idée ? Détecter les pannes avant qu’elles ne surviennent.
Imaginons une surchauffe dans une des antennes de votre opérateur.

Avant, ce genre de panne impliquait une coupure de réseau.
Sans parler des déplacements de techniciens.

Mais avec l’IA, des algorithmes analysent en temps réel l’état des antennes, repèrent la moindre anomalie et déclenchent automatiquement des actions correctives.

En gros, le réseau devient intelligent et s’ajuste lui-même.
On parle d’une baisse de 25 % des incidents par rapport aux approches traditionnelles.

L’opérateur gagne du temps, nous évitons des coupures, et l’ensemble du système gagne en robustesse.

Mais il y a un autre élément qui rend un réseau fiable : sa résistance aux attaques informatiques.

La guerre aux hackers

Plus l’IA évolue, plus elle peut faire de gros dégâts entre de mauvaises mains.

On parle d’une vraie guerre informatique.
Et certaines entreprises font le choix d’innover pour détourner les attaques des hackers.

Exemple avec les honeypots 2.0 : de faux systèmes informatiques volontairement laissés vulnérables pour attirer les pirates.

Ces pièges mis en place par l’IA simulent une vraie vulnérabilité pour observer les tactiques des hackers.

L’attaquant croit progresser. Alors qu’en fait, il est surveillé.
L’IA analyse sa méthode, le tient éloigné des vraies cibles et apprend ses méthodes.

Cette gestion des attaques est déjà folle.
Mais en plus, l’IA intervient aussi dans la surveillance.

Un afflux suspect de données ou une requête inhabituelle, et l’algorithme isole immédiatement la zone infectée, évitant que l’attaque se propage.

Bref, on gagne en sécurité et en fiabilité.
Mais un autre sujet était au coeur du salon : l’énergie.

Sauf que l’IA n’en est pas juste consommatrice.

Une tech plus propre

La consommation d’énergie des infrastructures est un sujet crucial, autant pour la planète que pour le budget des opérateurs.

Là encore, l’IA pourrait apporter une solution.

Des innovations présentées au salon permettent de mettre en veille, de façon automatique, des équipements lorsqu’ils ne sont pas utilisés.

Exemple : la nuit, une partie des antennes 5G se met en mode sommeil parce que le trafic est faible.

Résultat : une économie pouvant atteindre 26 % sur la facture énergétique. Si on multiplie tout ça à l’échelle d’un pays, la différence est énorme.

L’IA analyse aussi la densité de population, la météo ou les habitudes locales pour anticiper les pics ou creux d’activité.

Un opérateur espagnol, Telefonica, a même parlé de « zéro watt si zéro bit ».
Aucune dépense d’énergie si aucune donnée ne circule.

Une promesse ambitieuse, mais techniquement réalisable.
On commence doucement à voir se profiler le futur de nos réseaux.

Moins d’énergie, plus de sécurité et de fiabilité. Le tout, grâce à l’IA.

Le cerveau des réseaux

Le futur esquissé au MWC 2025, c’est un monde où nos box, nos smartphones et tous nos objets connectés communiquent avec l’IA via le réseau.

Exemple : votre montre détecte que vous faites un jogging.

Le réseau, via l’IA, décide d’optimiser la connexion dans votre zone pour que votre application sportive ne subisse aucune latence.

Pendant ce temps, à la maison, votre box détecte qu’aucun appareil n’est actif : elle réduit sa consommation au strict minimum.

Mais au bureau, la matinée est chargée. Tout le monde a des vidéoconférences.
Le réseau optimise alors le flux alloué aux appareils pour éviter tout ralentissement.

Tout cela sans que vous ayez à configurer quoi que ce soit.
L’IA orchestre l’ensemble en autonomie.

Sauf qu’il y a un souci.
Avec toutes ces innovations, on pourrait anticiper la disparition de nombreux emplois.

Conscients de ces craintes, les opérateurs font le choix de la transparence.
Ils sont très clairs sur les compétences requises dans le futur.

Le gain de temps permis par l’IA laissera place à la conception de nouveaux services et à la recherche d’innovations. Le besoin en créativité va augmenter.

Les métiers évoluent déjà : surveiller un tableau d’alertes est moins nécessaire, mais on aura besoin de spécialistes capables de calibrer les modèles et de vérifier leur fiabilité.

Côté l’utilisateur, c’est la promesse d’une expérience plus fluide et d’une assistance omniprésente 24h/24.

Bref, le MWC 2025 a montré que l’IA devient le cerveau qui guide l’ensemble de nos réseaux.

Maintenance automatisée, sécurité proactive, consommation maîtrisée : c’est tout un écosystème qui se réinvente.

Au-delà des performances techniques, c’est aussi une invitation à réfléchir à la place de l’humain face à des outils prenant en charge de plus en plus de tâches.

Et justement, pour y voir plus clair, j’en ai parlé avec le CEO d’Orange Wholesale, Michael Trabbia.

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