Mon bilan 2024

Ma meilleure année, mais aussi la plus dure..

Hello !

Au programme du jour :

- Bilan de 2023

- Le sujet de la semaine prochaine

Newsletter plus personnelle, qui revient sur mon bilan de cette année.

On ne parlera pas du tout d'IA aujourd'hui :)

Pour ça, rendez-vous lundi prochain !

La meilleure manière de soutenir mon travail et la newsletter, c'est de la faire découvrir à plus de monde :

Pour aller plus loin et vous former sur l'IA, recevoir des news journalières ou encore tester Midjourney gratuitement, rejoignez FreeA, la plus grande communauté francophone sur l'IA : https://discord.gg/freea

Bilan de 2023

Sommaire :

  • La transition vers l'IA

  • La période trouble de recherche

  • Mon erreur sur les 6 derniers mois de 2023

  • Le début de FreeA

  • Le problème des formations

  • En parallèle : les conférences, podcasts et émissions

  • En parallèle : mon réseau, mes amis

  • Mes leçons

Le 1er janvier 2023, j'étais un jeune homme passionné qui voulait tout faire.

Le 1er janvier 2024, je suis toujours un jeune homme passionné, mais mon chemin est clair, et je sais où je vais.

Pour moi, 2022 a été l'année de la découverte.

J'ai découvert Linkedin, découvert le storytelling, et surtout redécouvert l'IA.

2023 a été l'année de l'explosion.

De 5 000 à 30 000 abonnés, de quelques connaissances à un important réseau varié, d'inconnu à référence sur la vulgarisation de l'IA.

Je vous raconte :

La transition vers l'IA

Quand commence l'année 2023, je suis un peu perdu, mais je suis sur d'un truc.

L'IA, c'est le futur.

Ca, ça fait des années que j'en suis convaincu et que j'en parle en privé.

Et surtout, ça me fascine.

Alors quelque soit la manière, je vais travailler avec pendant les prochaines années.

Alors c'est décidé.

Moi qui n'avait pas encore d'identité propre sur les réseaux, à part "le jeune qui raconte ce qu'il apprend", je vais à fond sur l'IA.

Mais pour ça, il me faut 2 choses.

1- Améliorer mes contenus. C'est à ce moment là que je plonge dans le storytelling. (Que je faisais sans vraiment m'en rendre compte, mais je l'ai énormément travaillé à partir de ce moment là)

2- Et accessoirement, devenir le meilleur sur l'IA grand public.

Car je suis pas ingénieur. Je le sais.

Alors je vais en faire ma force.

Je vais rendre l'IA compréhensible et utilisable par n'importe qui.

Et c'est parce que je ne la comprenais pas il y a quelques mois, que je serai capable de comprendre ce que les gens ne comprennent pas, et donc comment leur expliquer.

Là où un ingénieur, même s'il possède probablement une connaissance plus pointue que moi, sera au final moins instructif car il ne pourra pas se mettre au niveau de son audience.

Ca, c'est ce que je me dis début janvier. J'avais raison sur le principe, même si j'avais oublié 2-3 potes ingénieurs qui sont particulièrement bons dans la vulgarisation.

Alors je passe 3 mois enfermé dans ma chambre.

Tout mon temps est consacré à progresser sur l'IA ou le storytelling.

J'avais tout un plan avec différentes spécificités à maîtriser, la manière optimale de progresser, etc.. Et il a payé.

Parce que les résultats sont visibles : le 31 mars 2021, 1 an après mon premier post sur Linkedin, je dépasse les 10 000 abonnés. Et ça y est, on commence à me reconnaître comme "le mec de l'IA" (j'en parle plus dans la partie "parallèle" tout à l'heure).

Alors c'est génial ?

Tout me sourit, j'ai qu'à continuer et faire toujours mieux !

Oui... mais non.

Le problème, c'est que oui, j'ai énormément progressé.

Mais vers quoi ?

Vers quoi est-ce que je veux aller, que ce soit avec l'IA ou mon image publique ?

La période trouble de recherche

C'est le départ d'une longue phase d'introspection, et de recherche sur moi.

Et puis, c'est aussi le moment où je dois passer mes examens : il faut que je cartonne au concours SESAME pour être sur d'intégrer l'ESSEC, la meilleure école de commerce post-bac.

Bon, en vrai, c'est surtout ma mère qui était particulièrement stressée et me mettait la pression.

Au final, j'ai eu 17,8 de moyenne à l'examen, et les derniers candidats acceptés étaient à 12, donc j'étais large.

Pour continuer à avoir une rentrée d'argent, mais également pour tester quelque chose de nouveau et apprendre, je fais un peu de coaching pendant cette période là. Seulement 2-3 heures de disponibles par semaine à 500€/h, mais elles sont toujours pleines et ça fait rentrer un peu d'argent pour mes futurs projets.

Mais alors, l'introspection, qu'est ce que ça a donné ?

Après plusieurs semaines de questionnements, que ce soit simplement en marchant et me laissant porter par mon cerveau ou en suivant des outils d'introspection (coucou Ulysse Lubin et Eliott Meunier), plusieurs réponses s'imposent d'elles-même :

1- Je ne veux pas faire de coaching. J'ai testé plusieurs fois le modèle, et ça ne me convient pas.

2- J'adore parler en public, particulièrement de trucs qui me passionne comme l'IA. Ca, c'est plus pour la partie parallèle sur les conférences et autres, c'est plus tard dans la newsletter.

3- Tout le monde dans l'IA part dans le B2B. Mais personne ne fait de B2C, et encore moins le lien entre les deux.

4- J'ai envie d'aider le plus de monde possible à comprendre et maîtriser l'IA.

5- Mes forces, c'est ma vulgarisation de l'IA, ma création de contenu et mon réseau qui comprend à la fois les créateurs mainstreams et les ingénieurs.

C'est comme une équation.

1 + 2 + 3 + 4 + 5 = x.

Et x est devenu une évidence.

FreeA.

Créer le plus grand espace pour que n'importe qui intéressé par l'IA puisse poser ses questions, tester des outils, apprendre, discuter avec d'autres passionnés, etc.

Bon.

Une fois que j'avais la vision, il fallait créer un plan pour la mettre en place.

Et pour ça, on part de la fin : le but ultime.

Plusieurs centaines de milliers de personnes sur une application "parfaite", où elles ont accès à ce qui leur correspond le plus.

Elles utilisent les outils développés par FreeA.

Ok.

Pour arriver à ça, c'est quoi l'étape d'avant ?

FreeA est un espace un peu moins parfait, mais qui est reconnu comme un organisme de formation professionnalisant.

FreeA forme à l'IA et trouve un job aux formés, se rémunérant grâce à un bonus payé par les entreprises pour leur fournir des personnes compétentes en IA. Mais FreeA place aussi des experts en IA qui ont passé la certification FreeA.

Ok.

Pour arriver à ça, c'est quoi l'étape d'avant ?

La première étape ?

Et c'est là que je me suis planté.

Mon erreur sur les 6 derniers mois de 2023

Je pensais que la clé, c'était d'abord d'aller vers le B2C pour ensuite faire la transition.

Je voulais d'abord former le grand public avec des formations en ligne "classiques", pour ensuite les transformer en formations professionnalisantes.

Alors je voulais lancer une première formation avant de lancer FreeA, pour d'abord commencer à générer de l'argent avant d'en dépenser.

A ce moment là, on est début mai.

J'ai eu mes résultats, je sais que j'ai l'ESSEC.

Je n'ai plus besoin d'aller en cours pour le dernier mois, où dans tous les cas plus personne ne travaille vraiment.

Alors je pars m'isoler 3 semaines pour passer mon temps à bâtir la meilleure formation possible.

En juin, je lance ma formation, FreeAssistant.

C'est une pression :

Oui, j'ai déjà réalisé des formations pour d'autres personnes.

Mais c'est la première que je fais pour moi.

Et c'est la première fois que je vends quelque chose à mon audience.

Alors pendant 1 semaine, je publie tous les jours sur FreeAssistant.

Pour le lancement, je fais une promotion qui se termine le dimanche.

Et... c'est très bizarre.

Pendant cette semaine, j'ai du mal à écrire.

Mes posts fonctionnent moins bien. Et d'ailleurs, je les aime moins.

Je sais que ma formation apporte énormément de valeur.

Que les personnes qui l'achèteront en auront pour leur argent.

D'ailleurs, les premiers retours sont géniaux.

Mais j'ai du mal à vendre.

Enfin, je n'aime pas ça.

Je dois me forcer à l'écriture.

Ce problème là, je m'en suis vite rendu compte.

Mais je ne l'ai pas vraiment écouté.

Je me suis dis que c'était une question d'habitude.

Qu'il fallait que je prenne le pli.

Spoiler : non.

A la fin de cette semaine, je m'en sors plutôt bien, surtout grâce à un post le dernier jour qui a bien fonctionné.

Avec plus de 40 élèves, j'ai déjà formé une grande classe en seulement une semaine.

Mais bon.

Ca représente 10 000€.

Alors oui, c'est énorme, surtout pour un mec encore lycéen à l'époque.

Mais un problème me gêne.

Mon taux de conversion.

"Théoriquement", avec des chiffres plus bas que le reste du marché, j'aurais du faire au moins 30-40k au vu de l'audience que j'ai touché.

Sauf que c'est pas le cas.

Alors que j'ai du contenu de meilleure qualité (objectivement, j'ai toujours essayé d'aller plus loin, d'aller faire l'extra-mile sur mon contenu, et c'est souvent ce qui m'a différencié)

Et j'ai fait une rapide estimation.

Pour passer à la phase 2 du plan de FreeA, il me faut entre 500 k et 1 million.

Bon.

C'est énorme.

Mais c'est pas ça qui va me décourager.

De toute manière, par rapport à mon chemin de vie, ce n'est qu'une première falaise à gravir.

Alors je me suis dis que je trouverai un moyen de faire mieux.

Et j'ai mis la charrue avant les boeufs.

J'ai voulu créer l'espace FreeA.

Le début de FreeA

J'ai pris contact avec Jules Palatin en juin.

A la base, il m'avait envoyé un message après mon post où j'annonçais rejoindre l'ESSEC : Jules y est déjà, et si j'ai la moindre question ou besoin de son aide, il sera là.

C'est cool.

Et puis, son profil Linkedin m'intrigue.

Comment ça, le mec gère les communautés discord du festival de Cannes, du GP explorer et de Squeezie ?

Il faut que j'en sache plus.

(Discord, c'est un réseau social qui permet de créer des espaces de discussion, notamment pour les communautés. C'est comme Slack, en mieux.)

Alors on commence à discuter, le feat passe très bien, et je me rend compte que son agence est exactement ce qu'il me faut pour FreeA : je veux partir avec eux.

On bâtit ensemble le serveur FreeA, et ils auront la charge de son animation par la suite.

Le problème, c'est que même si je reste persuadé que Netcord était la meilleure agence possible pour gérer le discord FreeA, mais le timing n'était pas le bon.

J'ai voulu le lancer trop tôt.

Parce que même si ça permet de fidéliser la communauté, de créer quelque chose en plus de me démarquer... tant que je ne construis pas mon business autour de FreeA, ce n'est "que" un gouffre à fric.

Entre juillet et décembre 2023, j'ai dépensé près de 25 000 € dans la construction, l'animation et l'amélioration continue de FreeA. (10k dans la création et animation par Netcord, 11k dans le développement de features, 4k dans d'autres choses variées)

Entre juillet et décembre 2023, j'ai gagné précisément 0€ avec FreeA.

Alors oui, j'ai gagné sur beaucoup d'autres plans.

Mais il y a un coût d'opportunité.

L'argent et les centaines d'heures investies auraient été plus intéressantes ailleurs.

C'est une question de timing.

J'ai voulu faire 2 choses en même temps :

- Me développer et scaler sur l'infoprenariat

- Bâtir la plus grande communauté francophone sur l'IA

Je ne sais pas si c'est incompatible en terme de business.

Ce qui est sur, c'est que ça l'est en terme d'image et d'énergie, surtout pour un "débutant" comme moi.

Je n'ai pas su prendre le recul nécessaire pour me rendre compte de ce problème assez tôt.

Alors j'ai persisté.

En septembre, je lance le serveur FreeA auprès du grand public.

Pendant 10 jours, je ne parle que de ça, et la communauté grimpe à +2000 personnes.

Honnêtement, c'était complètement fou, et on avait du mal à y croire.

Mais même si je ne m'en rend pas compte à ce moment là, les problèmes qui vont devenir chroniques de FreeA apparaissent déjà :

Les membres lisent beaucoup, et apprécient la valeur, mais :

- Ils sont perdus face à la quantité d'infos

- Seulement une très faible partie des gens parlent, la majorité se contentent de lire (0.2% contre 45%)

Bon.

J'ai fait mon lancement, il s'est bien passé malgré ces problèmes.

Je laisse Netcord gérer ça, et je place mon focus sur une autre problématique.

Ma formation.

L’erreur de mes formations

Je veux la faire évoluer, et surtout améliorer mes taux pour toucher plus de monde.

J'ai deux hypothèses pour expliquer mon "échec" précédent :

1- "Gagner 2 heures par jour" n'est pas un problème assez dur, beaucoup le remettent à plus tard.

2- Je n'ai pas la compétence de vente. Il faut que je délègue cette partie à meilleur que moi.

A ce moment là, je suis contacté par Marvin Hannachi, le CEO de l'agence SKORS.

Il a vu ce que j'ai fait avec FreeAssistant.

Et il voit de nombreuses manières d'améliorer le process, même sans connaître mes chiffres.

Quand je lui en parle, il hallucine.

"Sur un marché en vogue comme l'IA, avec ton audience et ton contenu, tu devrais faire au moins 5-10x plus".

Et je suis d'accord avec lui.

Surtout que je connais les chiffres de mes amis avec une activité similaire.

Et que Marvin a la preuve par l'exemple : il me montre certains des chiffres de certaines des personnes qu'il accompagne déjà.

Alors je travaille sur une nouvelle formation, une évolution de FreeAssistant : Entrepreneur AI-Gmanté.

L'objectif est d'aider les entrepreneurs à augmenter leur business grâce à l'IA.

Je parle d'automatisation, de création de contenu, de lead generation, etc.

Je demande même à des amis experts dans leur domaine respectifs d'intervenir sur les sujets où je suis moins pointu qu'eux.

Je suis fier de ce que j'ai accompli.

Pendant ce temps là, Marvin et son équipe n'ont pas chômé.

Ils ont mis en place tout un système huilé parfaitement pour mieux vendre.

La clé de ce système ? Une masterclass bi-mensuelle que j'animerai pour apporter de la valeur et présenter ma méthode.

Les timings fonctionnent bien : quelques jours après mes 17 ans, j'animerai ma première masterclass.

Alors je profite de l'occasion pour communiquer dessus partout sur mes réseaux.

Plus de 300 personnes sont inscrites.

Sur ce modèle de masterclass, les taux de conversion des débutants sont à 4-5%, et on cherche à optimiser jusqu'à 8-10%.

On attend donc environ 7-8k sur cette première masterclass.

L'objectif, c'est de faire des "petites sommes" sur les premières afin d'optimiser les taux de conversion, avant de scaler grâce à de la publicité et une augmentation de mon audience.

On vise au moins 500k sur l'année.

De toute façon, Marvin me le dit : comme il ne fonctionne qu'au résultat, il ne sera pas rentable au vu du temps et de l'énergie investie avant que j'atteigne les 200-250k€.

Le ton est donné.

Alors je donne tout pour cette première masterclass.

Et ça se ressent dans le chat : tous les retours sont bons, les personnes ont appréciés la masterclass, et me remercient pour mon énergie contagieuse.

Alors avec la sensation du travail bien fait, j'appelle Marvin.

"Alors, on a fait combien ?"

"Mauvaise nouvelle. 0."

Personne n'était passé à l'action.

Au final, 5 personnes ont rejoint la formation dans la soirée, et 3 supplémentaires les ont rejoint dans la semaine.

2% de conversion.

Et, spoiler : c'est le plus haut pourcentage qu'on aura atteint.

Parce que là, on parlait à l'audience qui me suit depuis des mois, et qui me fait confiance les yeux fermés.

Les prochaines masterclass, je vais m'adresser à des "inconnus", qui m'ont découvert il y a quelques semaines seulement, et pour qui je ne suis qu'un mec qui parle bien d'IA.

Le résultat sera sans appel.

Après 3 mois, on aura généré 15k€.

Les semaines passent et se ressemblent.

D'un commun accord, on décide d'arrêter.

Alors, qu'est ce qu'il s'est passé ?

Pourquoi ça n'a pas fonctionné ?

Je ne prétendrai pas avoir la science infuse, et être capable de comprendre parfaitement pourquoi.

Mais voici mes hypothèses pour expliquer mon échec :

1- Mes objectifs long termes et affinités font que j'ai une stratégie de contenu grand public. C'est donc plus dur de cibler une typologie précise de clients, et donc d'augmenter les conversions avec un ciblage très précis.

2- Le marché de l'IA n'est pas encore assez mature pour ce type d'offre qui vise une classe moyenne. Pour l'instant, ce qui fonctionne est soit d'avoir une offre visant de très gros clients, car eux sont éduqués à l'IA depuis plusieurs années et voient l'intérêt concret, ou alors d'aller chercher du très grand public avec une offre très accessible (Ex : lensa en 2022, ChatGPT, Midjourney, tous les outils IA grand public). Mais c'est ultra concurrentiel. Bien sûr, il y a des exceptions, et je connais certaines personnes qui vivent très très bien en ayant une offre proche de la mienne. Mais c'est l'exception plutôt que la règle.

3- Je choisis volontairement de faire un contenu qui rentre particulièrement en profondeur et essaie d'être le plus complet possible sur un sujet. On peut se demander ce qu'apporterait en plus un contenu payant.

Et d'ailleurs, j'avais moi-même du mal à être à l'aise sur la construction de mes contenus et mon partage d'informations : "Est-ce que je dis tout où j'en garde volontairement secret ?".

Pire réflexion à se faire en tant que créateur de contenu. Je pense que c'est une des raisons de ma baisse de forme sur mon contenu.

Car oui, depuis juin-juillet, j'ai progressivement eu l'impression que la qualité de mon contenu Linkedin se détérioriait, et je me forçais parfois pour écrire les newsletters.

J'en suis arrivé à un stade où Linkedin me dégoutait.

La plateforme, le format du contenu, ce que je racontais dessus, etc.

A partir d'octobre, c'était douloureux d'écrire sur Linkedin dans 90% des cas.

Forcément, ça a eu un impact sur les contenus.

Depuis juin, ma moyenne de vues mensuelle n'a fait que de baisser.

Et à part quelques exceptions, les statistiques de chaque nouveau post étaient déprimantes.

Alors oui, on dit toujours de ne pas regarder les statistiques, que ce n'est pas important, etc.

Mais tous les créateurs de contenus le savent : tout est dans les statistiques.

C'est grâce à elles que je me suis formé et que j'ai appris énormément.

C'est elles qui identifient les points à reproduire et ceux à corriger.

Mais surtout, les statistiques sont objectifs : si ce que tu fais est bon, les stats seront bonnes.

Il n'y a pas d'excuses.

C'est peut-être ça qui fait le plus mal d'ailleurs.

Alors on arrive en décembre, et je prends une décision.

Je ne posterai pas tant que je ne serai pas mieux.

Tant que je ne retrouverai plus de plaisir dans l'écriture.

C'est la seule manière de retrouver mon niveau et de faire des bonnes choses sur le long terme.

De la même manière, cette newsletter qui devait sortir la semaine dernière aura été terminée hier soir, dimanche à 17 heures.

Elle aura été longue et difficile à écrire, mais elle était importante.

A la fois pour moi, en tant qu'exercice introspectif (relativement, car j'ai un autre bilan plus personnel qui fait 60k caractères x)), mais aussi dans un but de transparence avec vous.

Oui, vous, les lecteurs de cette newsletter, ma meilleure décision de cette deuxième partie de 2023.

Avec plus de 7500 abonnés, pour 4 000 "vrais" lecteurs réguliers, c'est le contenu dans lequel j'ai pu le plus m'éclater, en rentrant vraiment en profondeur dans les sujets et en me perfectionnant sur des nouveaux sujets dans l'IA.

Lorsqu'on a l'occasion d'échanger et que je découvre que vous faites partie de mes lecteurs, c'est toujours une excellente surprise et je me rend compte de l'impact que je peux avoir sur des gens "réels", et pas seulement des statistiques.

Alors merci.

Je me rend compte en écrivant que chaque année a son format qui se lance, et qui se masterise l'année d'après. En 2022, j'ai lancé Linkedin, que j'ai "vraiment" maîtrisé en 2023.

En 2023, j'ai lancé la newsletter, que je maîtriserai vraiment en 2024 (peut-être).

En 2024, je lancerai Youtube. Avec un peu de chance, de travail et de budget, je le maîtriserai en 2025. Le million d'abonnés ?

Tiens, parlons de Youtube justement, avant de passer à la suite.

Justement, proche du moment où j'ai décidé de me laisser le temps sur Linkedin, j'ai décidé d'enfin aller sur Youtube.

Il faut comprendre mon lien avec cette plateforme : j'ai grandi avec, j'ai appris, j'ai pleuré, j'ai perdu mon temps aussi, mais j'y suis intimement lié, pour le meilleur comme pour le pire.

Dans beaucoup de vies parallèles, je serai devenu Youtuber à plein temps.

Aujourd'hui, ce n'est pas mon objectif.

Par contre, je veux me servir de cette plateforme, cette passion et l'expérience que j'ai avec pour servir mes projets, et kiffer :).

Ca fait près d'un an que je suis rentré dans beaucoup de cercles de créateurs de contenu (on en reparle un peu plus tard), et que je procrastine mon lancement.

A l'origine, je voulais le faire en février/mars.

Au final, ma première vidéo est sortie en novembre.

A ce moment là, je suis enfin passé à l'action (merci Mathias pour le coup de pied au c*l).

J'ai trouvé un monteur (à l'arrache), un miniaturiste (à l'arrache), j'ai tourné ma vidéo (à l'arrache), et je l'ai publié (en retard).

Mais j'avais fait le premier pas.

Le plus important.

Bon, ma vidéo est absolument affreuse. Mais elle a fait ses 1 000 vues, pas si mal pour une première.

Alors derrière, j'ai fait des recherches un peu plus poussées pour trouver des bons monteurs, et j'ai sorti 2 autres vidéos.

*Par contre, j'ai toujours des galères de miniaturistes. Bref.*

La troisième, de loin la meilleure selon moi, a été la pire en terme de stats.

Pas assez rythmée, pas assez bien écrite, et un sujet trop peu clair.

Actuellement, elle a 150 vues.

Et je me suis rendu compte d'un truc que j'avais du mal à accepter.

Oui, même si j'ai déjà de grosses connaissances en storytelling, que je connais par coeur le fonctionnement de Youtube et que j'ai poncé tout ce qui existe, il va falloir de la répétition pour que je devienne bon.

Comme dans tout, en fait.

Peut-être qu'après 50 vidéos, j'atteindrai le niveau que je voulais pour ma première vidéo, et que je ferai les 200K vues / vidéo.

"Ok, alors t'attends quoi pour sortir 50 vidéos en 50 jours ?"

Ne rigolez pas, je voulais vraiment faire 30 vidéos en janvier.

J'ai demandé un devis à mon monteur.

Bon.

Les 30 vidéos youtube, c'est pas pour janvier.

Oui, car même si c'est très cool youtube, ça coûte cher.

Bien plus que les autres plateformes.

Alors clairement, ça vaut le coup.

Mais c'est une stratégie long terme.

Et avec mes mauvaises décisions sur la deuxième partie 2023, je n'ai pas le budget.

Donc oui, malheureusement, Youtube va être mis en stand-by.

(Désolé Schubham et Mathias, promis je vais pas lâcher)

Mais ça va revenir en 2024.

Et bien plus fort.

Bon, je veux pas trop vous teaser pour l'instant, je laisse ça à la partie dédiée un peu plus tard.

Alors on passe aux sujets que je n'ai pas réussi à intégrer à la chronologie de cette newsletter.

En parallèle : les conférences, podcasts et émissions

Cette année, ça a aussi été le début d'un nouvel exercice pour moi.

Les interventions publiques : conférences, podcasts, émissions, etc..

Je vais tout vous raconter dans l'ordre.

Mais avant, je vais vous spoile la conclusion : Parler en public est devenue l'une de mes activités favorites.

Bon.

Reprenons à début 2023.

A l'époque, je commence seulement à me faire connaître.

Alors quand je reçois un message de BlaBlacar, j'ai littéralement disjoncté.

Ils m'ont demandé d'intervenir pour expliquer l'intérêt de l'écriture, et comment écrire pour être lu.

Alors non, ce n'était pas une intervention rémunérée, mais la crédibilité apportée par une telle entreprise valait largement le coup.

Et surtout, même si je ne me suis pas facilité la tâche avec une première intervention en anglais, j'ai surkiffé.

Je ne dois pas me battre pour rendre mes connaissances intéressantes à lire, mes auditeurs sont déjà intéressés. Alors je peux délivrer un max de valeur et d'énergie.

En parallèle de cette intervention, je suis invité pour la première à un autre exercice que je vais adorer.

Le podcast.

Benoît Dubos m'envoie un message (je reparlerai de ma relation avec ce mec incroyable un peu plus tard) : Hello frérot, t'es chaud de venir chez les Jeunes Branches, soit littéralement L'UN DES PLUS GROS PODCASTS BUSINESS FRANCOPHONES ? (Et accessoirement celui que j'écoutais le plus).

Bon, il ne l'a pas vraiment dit comme ça.

Mais bien sûr, j'ai accepté.

Et j'ai découvert que le podcast, c'est la combinaison de plusieurs de mes péchés mignons :

- Une discussion profonde et intéressante avec quelqu'un que j'aime bien.

- Partager mes connaissances à un grand nombre de personnes.

- Des caméras. J'aime un peu trop les caméras.

J'ai adoré passer dans les jeunes branches.

Et je crois que l'audience m'a bien aimé.

8 000 vues sur Youtube pour un podcast de +2h.

+ 1 000 abonnés en 24 heures au moment de la publication.

Et derrière, des invitations dans de nombreux autres podcasts.

Beaucoup de podcasts.

Presque 1 par semaine.

J'ai tous aimé les tourner, mais je ne pourrais pas tous les citer, alors voici mes préférés :

- Le déclic avec Alec Henry, l'un des meilleurs interviewers de podcast que je connaisse

- Valentin Cordier qui s'est déplacé jusqu'à Paris et m'a fait confiance pour son premier épisode

- Almost Human avec Jean-Baptiste Rogé qui a du utiliser l'IA pour recréer ma tête, la faute à une caméra défaillante, et l'une des rares fois où j'ai parlé un peu plus technique dans un podcast

- DeepTalk avec Rémi Tibi, pour un podcast plus technique et prestigieux sur l'IA. Mais 🤫, l'épisode n'est pas encore sorti ! Je vous tiendrai au courant :)

Avant de fermer cette parenthèse sur les podcasts et de revenir sur les interventions physiques, petites infos que peu de gens savent :

- J'ai tenu 2 podcasts en 2022, qui ont été mon petit hack pour commencer à construire mon réseau.

- J'ai eu un podcast de 10 épisodes en 2023 dont j'ai peu parlé, "FreeA". Tourné avec Mylymedia, c'était un test qui au final n'a pas été concluant. Mais ça fait partie du meilleur contenu que j'ai créé dispo sur internet. Si ça vous intéresse, vous pouvez le retrouver ici : https://podcast.ausha.co/freea

Bon.

Revenons aux conférences.

Après mon expérience de BlaBlacar, j'ai envie de reproduire l'exercice.

Ca tombe bien, Matthieu DALLE-BERARDINELLI m'envoie une message : "ça te dirait de venir expliquer l'IA au salon du retraité ?"

Je voulais tellement refaire des interventions en vrai que j'ai dis oui.

Au final, ça ne s'est pas fait pour des raisons techniques, mais j'ai pu aider Matthieu sur d'autres sujets avec de l'IA.

Sauf que Matthieu, il est pote avec Xavier Wargnier, le fondateur des Sommets.

Alors il m'a recommandé pour intervenir.

Les Sommets, c'est un séminaire de 3 jours à Méribel pour dirigeants.

C'est le genre d'évènements qui se prépare 6-9 mois à l'avance.

Là, on était 2 semaines avant.

Je sais pas comment, mais ça c'est organisé, et je me suis retrouvé à faire ma première vraie conférence.

*Edit : après l'écriture, je me suis rappelé être intervenu à Paris Dauphine devant +1000 jeunes quelques semaines plus tôt, mais c'était pas une vraie conférence donc... ça reste legit :)*

Sur le moment, tout me paraissait normal.

Pour être honnête, j'ai improvisé la moitié de mon intervention, et l'autre moitié avait été préparée dans le train la veille.

Sauf que j'étais sur scène devant 300 chefs d'entreprise.

A 16 ans.

Aux côtés d'experts comme l'économiste Philippe Dessertine, l'écrivain Sylvain Tesson ou Gaël Musquet.

C'est à ce moment là, debout sur scène avec des lumières dans les yeux, que j'ai compris que j'étais tombé amoureux des interventions publiques.

Et le mieux, c'est que j'ai cartonné.

Ca peut paraître prétentieux, mais pendant les 48 heures suivantes presque tout le monde venait me féliciter, me poser des questions et me demander des conseils.

A tel point que j'ai tapé dans l'oeil d'Eve Sabbah, une journaliste chez Forbes.

Pour un nouveau concept, elle pouvait interviewer 3 personnes.

Philippe, Tamara Klink une navigatrice folle devenue une amie, et moi.

C'était une expérience géniale.

Et en rentrant, quand j'en parle à des amis, il me demandent combien d'argent j'ai touché.

"Euh... le séminaire coûte +2000€, et j'ai été invité gratuitement donc... c'est ça mon salaire ? :)"

Clairement, l'opportunité valait clairement le coup, et je remercie encore toute l'équipe des sommets.

Mais maintenant que j'avais découvert mon amour des conférences, et que j'avais compris que j'étais bon, je voulais me faire payer pour ça.

Le problème, c'est que j'avait aucune idée du montant.

Alors quand je suis contacté par le CJD (club des jeunes dirigeants) de Bordeaux pour intervenir, je propose 1500€.

Je m'attends à ce qu'on refuse, mais... c'est accepté directement.

Merde, j'aurais pu demander plus.

Mais c'est déjà complètement fou.

Alors lorsque je vais à Bordeaux je me prépare à tout donner.

Sauf que j'apprends que j'étais un remplaçant, et que finalement l'original est également là.

Il aura du retard, donc j'aurais 45 minutes.

Bon.

C'est le moment de cartonner.

Et c'est une réussite.

A la fin des 45 minutes, l'auditoire demande à ce qu'on prolonge.

Bon, bah on prolonge.

Au final, ça aura duré 1h15.

Je suis lessivé, mais heureux.

Je sais que j'ai été bon.

Et là, l'organisatrice vient me voir.

Elle m'avoue qu'elle flippait complètement de ce que j'allais être capable de faire à seulement 16 ans devant des patrons d'entreprises. Elle se voyait déjà à devoir s'excuser et se justifier.

Sauf que j'ai fait beaucoup mieux que ce qu'elle aurait pu espéré.

Alors elle va me recommander auprès de tous les autres CJD de France.

Jackpot.

Anecdote sur cette conférence : j'ai demandé à ChatGPT de me faire un plan car l'organisatrice m'en demandait un, vérifier mon travail j'imagine. Et j'ai généré quelques images Midjourney dans le train pour les mettre sur ma présentation powerpoint. En vrai, j'ai complètement improvisé en m'adaptant par rapport aux questions et remarques de mon auditoire. Comme quoi, quand on maîtrise son sujet, c'est bien l'impro :)

Autre anecdote : j'ai passé le lendemain à me balader à Bordeaux avec ma mère, et j'ai failli mourir (ou être blessé gravement). Un cycliste s'amusait à faire des roues arrières à 30 km/h, sauf qu'il a perdu le contrôle et a failli me rentrer dedans. Il a pu m'esquiver à la dernière seconde. La vie, ça tient à pas grand chose 😅

Et en rentrant de Bordeaux, je reçois un message de Vanessa Ronel.

"Hello Théo, tu serais chaud de venir une semaine en guadeloupe pour parler d'IA dans un salon d'entrepreneurs ?"

"Ca dépend, je peux venir avec ma mère et profiter du pays ?"

Alors une semaine avant mon bac de philo, je me suis retrouvé à plonger en Guadeloupe avant de parler d'IA au Boostup Experience.

C'était ma première expérience en salon.

Et c'était... particulier ?

Avec +40° et des conférences en plein air, c'était fatiguant.

(Mon ordi s'est éteint en plein talk à cause de la chaleur)

Sauf qu'à la base, j'étais venu faire 2 ateliers.

Mais à la fin du premier jour, Vanessa m'envoie un message :

"Ok Théo, j'ai eu une annulation et les guadeloupéens t'ont complètement adoré. Est-ce que tu peux faire 4 conférences de plus ?"

Bon.

J'ai dis oui.

Et c'était génial.

On devait à chaque fois aller prendre des chaises supplémentaires ailleurs, mais ça valait le coup.

J'ai découvert l'expérience d'être conférencier sur un salon, et j'ai adoré.

Alors quand Nicolas Renou m'a proposé d'être le parrain du FreeUp Festival, j'étais obligé de dire oui.

Comment décrire l'expérience ?

J'avais les clés du camion.

Sur un salon de plusieurs milliers de Freelance, à Ground Control.

Encore une case à cocher sur les expériences.

Et j'espère que l'année 2024 va être encore plus folle.

Alors si vous voulez qu'un petit jeune vienne vulgariser l'IA dans votre entreprise, envoyez moi un petit message ou répondez à ce mail et mon agent verra comment s'organiser avec vous.

Ah oui, car j'ai oublié d'en parler, mais j'ai signé en agence :)

J'ai la chance d'être pris en charge par l'agence Pascale Venot sur du talent management.

C'est encore récent, alors je ne peux pas faire de bilan trop complet, mais ça va me permettre de me professionnaliser sur les interventions, et être un peu plus carré.

Donc c'est top.

Bon.

J'ai du sauter beaucoup, beaucoup d'interventions et évènements que j'ai fait.

Mais la newsletter fait déjà 33K caractères, alors il faut que j'accélère un peu.

Si ça vous intéresse, petite liste (non exhaustive, j'en ai probablement oublié et certains clients restent confidentiels) des interventions et conférences de cette année :

- BlaBlacar

- Paris Dauphine

- Les sommets

- L'école d'IA Paris Cachan

- Station F

- Boostup Experience

- CJDs

- Et pourquoi pas

- Université Ynov

- Atlantis

Et je ne suis pas trop censé en parler pour l'instant, mais j'ai 2 TEDx en préparation... 🤫

En parallèle : mon réseau, mes amis

Passons à la partie des liens.

Cette année, c'est aussi la première où je me suis fait de vrais amis avec qui je peux discuter business et autres sans tabous, mais aussi celle où j'ai bâti un réseau qui est aujourd'hui une de mes forces.

Je vais juste revenir sur les évènements marquants, et tenter d'évoquer la majorité des relations importantes (si je t'ai oublié, ce n'est pas que tu ne comptes pas pour moi. Juste... j'ai 25 minutes pour rédiger cette partie donc mon cerveau a déconnecté)

Le premier déclencheur où j'ai commencé à créer quelques relations, c'est en 2022 avec mes podcasts Petits Pois Carottes et BuBulle Citron.

Je me suis servi de ça pour connecter avec les premières personnes "ouf", qui derrière ont pu m'introduire à d'autres, etc.

Bon, la première c'est Ulysse Lubin qui m'a fait lancer le premier podcast, mais je ne vais pas revenir dessus car je l'ai déjà fait dans plusieurs newsletters et posts.

Par contre, 2 génies dont j'ai moins parlé alors qu'ils ont été tout aussi importants vont être à l'honneur.

Benoît Dubos et Wallerand Moullé-Bertaux.

La première fois que j'ai échangé avec Benoît, c'est pour qu'il me donne des conseils pour améliorer mon écriture. C'était cool, mais formel.

Puis on a tourné un podcast intéressant, mais on était pas encore particulièrement proche.

Et puis un soir, on commence une discussion sur Linkedin (je ne sais plus le point de départ).

On s'est retrouvé à parler jusqu'à 1h du matin de nos relations à l'information, du fait d'être précoce, de santé mentale, etc.

Le lendemain, on commençait une habitude qu'on aura jamais réussi à vraiment tenir :

Se partager chacun une info insolite chaque jour.

Le problème, c'est qu'on a beaucoup de sources d'infos communes.

Donc assez vite, c'est devenu lassant.

Mais on continuait d'avoir régulièrement des discussions profondes.

Et je pense que c'est la première personne à m'avoir reconnu comme plus qu'un gamin visible sur internet, mais comme un mec avec une réflexion intéressante.

C'est pour ça qu'il m'a donné la chance de passer sur le podcast, mais aussi et surtout de créer une relation avec lui.

Au final, on ne s'est vu en vrai qu'une seule fois à l'occasion du podcast, on est ne pense à s'appeler que trop rarement, mais ça a été l'une de mes relations les plus importantes de 2023.

Merci Benoît.

Et Wallerand, c'est le mec qui m'a permis de rencontrer des dizaines de personnes complètement folles.

(Et un ami cher à mes yeux)

Lorsqu'on se fait un déjeuner pour la première fois, on accroche tout de suite : on réfléchit de la même manière, et encore une fois je suis reconnu pour mes réflexions et pas pour mon âge.

Alors lorsqu'à la 3e founders Night je vois qu'il discute avec Maxime Painchaud et un inconnu qui ressemble à un pirate, je n'hésite pas.

Je force pour m'incruster dans la conversation, et Wallerand me présente.

Au final, Maxime et Lior (le pirate, je t'aime frérot), deviendront 2 de mes amis les plus proches.

Même si Maxime m'a avoué que sur le coup, il m'avait trouvé lourd.

Mais sans ça, je ne l'aurais jamais rencontré.

Et ce que je vous ai pas dis à propos du flibustier Lior, c'est que c'est le fondateur du Navire.

Oui, il y avait une raison (autre que ses cheveux) à ce que je le traite de pirate.

Le Navire, c'est une association de créateur de contenus. Officiellement.

Officieusement, c'est une bonne excuse pour faire des soirées avec des gens cools.

Et même si je suis le seul mineur, et le seul fou à être sur Linkedin, la majorité de mes amis proviennent de là-bas.

Je ne sais pas si vous lirez ça, mais Vin, Théo, Sam, Lior, le navire est l'une des meilleures choses qui me soit arrivé cette année.

Je vous aime les copains Mira, Raph, Quentin, Maxime, Maxime, Samuel, Samy, Manon, Charlie, Yannis, Axel, Diane, Kylian, et tous ceux que j'ai oublié.

J'ai hâte de vous retrouver ce soir.

Bref.

Promis, j'accélère, parce que j'ai encore 3 personnes dont je veux vous parler.

Quelques temps plus tard, vers mars avril, je suis invité à la Maddy Keynote en tant qu'influenceur (merci Wal).

Une fois sur place, je repère un mec qui attire l'attention : il bouge beaucoup, parle fort et filme tout.

C'est Raibed Tahri, un entrepreneur à succès et créateur sur Linkedin.

Je sens l'opportunité.

Alors je vais le voir, j'échange avec lui, je l'aide à résoudre son problème (récupérer un pass pour aller en coulisses et filmer avec quelques speakers).

Le courant passe bien, on échange nos contacts, et il me dit d'attendre son appel.

2 semaines plus tard, un samedi matin, il m'appelle.

"Hello, t'es dispo pour venir parler à Paris Dauphine dans 2 heures ?"

Let's go.

J'y vais sans trop savoir à quoi m'attendre, et je me retrouve sur scène devant +1000 jeunes à expliquer qui je suis et pourquoi c'est important d'avoir des projets en étant jeune.

Puis, on m'envoie dans une salle à côté où je réponds à une interview, et je discute avec le président de Dauphine : il tente de me convaincre de venir chez lui.

Le temps de reprendre mes esprits, je me retrouve à discuter avec Raibed et son conseiller, qui m'avait soufflé quelques éléments de langage à placer.

Ils avaient besoin d'un jeune qui sait parler et se bouge, j'ai été plus que bon.

On a des belles choses à bâtir ensemble sur la suite.

Derrière, ma relation avec Raibed n'a été que ça : s'aider quand on le pouvait, et s'appeler un peu à la dernière seconde pour des évènements.

Ca a occasionné de très belles choses, comme le Boostup Expérience, Go Entrepreneurs, l'émission Et Pourquoi Pas, d'autres petits projets et un très gros dont je ne peux pas encore vous parler.

Mais également des rencontres, dont une en particuler.

Au détour de conversations, Raibed me parle d'un mec avec qui il bosse. Un dev qui vient du funéraire et qui est très chaud. Intrigué, je prends son contact et commence à échanger avec lui.

C'est là que j'ai fait la rencontre de Lilian Delaveau.

Si vous suivez assidument la newsletter ou que vous êtes sur le discord FreeA, ce nom vous dit forcément quelque chose.

C'est le mec derrière toutes les features de FreeA.

Lilian, c'est un dev passionné d'IA avec qui j'ai pu taffé les yeux fermés, mais surtout avoir de nombreuses discussions passionnantes sur de nombreux sujets, comme l'IA bien sur, mais également des questions philosophiques, de gestion d'entreprises ou de jeux vidéos.

Je sais que c'est l'une des personnes sur qui je peux compter en cas de problème.

On se tire vers le haut mutuellement, et c'est une autre de mes belles relations.

D'ailleurs, je lui ai même fait créer son studio, alors vous le verrez peut-être bientôt sur Youtube ?

Tiens, parlons de Youtube justement, où plutôt d'un Youtuber.

Quelle transition de qualité

Est-ce que vous connaissez Mathias Montavon ?

C'est un youtuber de développement personnel, mais aussi accessoirement un volleyeur semi-pro, le fondateur d'une marque de bijoux (Be Lost) et d'une formation de montage vidéo.

Oui, c'est le plus gros bosseur que je connaisse.

Mathias, ça fait des années que je le suis et que j'admire son travail.

Une chaîne Be Lost a été mon premier bijou et a été le symbole de la fin d'une période compliquée pour moi il y a quelques années.

Alors quand j'ai pu l'aider en début d'année, j'ai sauté sur l'occasion.

A un moment, il voulait potentiellement se lancer sur Linkedin. Je lui ai expliqué tout ce qu'il fallait savoir sur la plateforme, et j'ai pris le temps de répondre à ses questions.

Pour une de ses vidéos, Mathias cherchait quelqu'un pour lui créer un lead magnet sur l'IA.

J'ai été pris.

Pourtant, même si on échangeait de temps en temps, on était pas non plus si proche.

Mais une chose a fait la différence.

Il y a quelques mois, il m'envoie un message à 23h30.

"Yo frérot, tu pourrais me faire ton retour sur cette vidéo stp ?"

Je lui ai fait un retour détaillé avec plaisir, et on s'est retrouvé à parler de storytelling jusqu'à 2 heures du matin.

Mathias m'a proposé de me payer pour que je l'aide sur le copy de ses vidéos, mais j'ai refusé.

Ca a beaucoup plus de valeur d'avoir son retour sur mes scripts de vidéo.

A partir de là, on a commencé à échanger quasi quotidiennement à propos de Youtube, de storytelling mais aussi de volleyball, d'entreprenariat et de la vie en général.

Alors non, c'est pas la personne dont je suis le plus proche (même s'il est dans le top 10-20).

Mais c'est celle dont les discussions m'ont le plus fait grandir.

Et tout est parti d'un service que je lui ai rendu en lui donnant 10 minutes de mon temps pour l'aider sur Linkedin.

Quelle transition parfaite pour passer aux leçons.

Mes leçons

J'ai trop écrit.

Alors je ne vais pas être trop long.

Je sais, je dis ça à chaque fois

Voici mes leçons principales de l'année :

1- Pour bâtir une bonne relation, le cheatcode est d'apporter de la valeur sans rien attendre en retour dès le départ. Ca paiera à un moment. (80% de mes opportunités complètement folles viennent de là)

2- Si un mec t'inspire, que tu veux créer une relation avec lui et que tu as de la valeur à lui apporter, hésite pas à demander une mise en relation. On ose pas le faire, mais c'est très très rare que les personnes disent non : c'est benef pour tout le monde.

3- Tu n'es pas bon à quoi que ce soit avant d'y avoir passé suffisamment de temps avec la bonne méthode. L'un ou l'autre ne suffit pas, il faut les deux. Mais quand tu as les deux, ça peut aller très vite. Et si tu aimes la tâche, c'est encore mieux.

4- Je suis quand même sacrément bon. *Pardon, ça c'est pour l'égo*

5- La visibilité ne vaut rien sans la crédibilité et la capacité de profiter des occasions.

Merci de m'avoir lu jusque là, c'était une année merveilleuse avec vous, on va faire encore mieux l'année prochaine.

Pas de news aujourd'hui, je ferai un récapitulatif du mois dernier la semaine prochaine.

Pour la semaine prochaine :

Comparatif entre Midjourney, Dall-E, Leonardo.ai et Stable Diffusion. Ce sera l’occasion de faire un Deep Dive sur les 3 derniers dont je n’ai pas assez parlé :). (Oui, je le repousse, car maintenant que Midjourney a annoncé sa V6… ce serait bête de publier cette édition juste avant)

Dans 2 semaines : Deep Dive : comment se servir de l’IA dans l’éducation ? Gamification, personnalisation de l’enseignement, accessibilité, etc.

Dans 3 semaines : Deep Dive : comment se servir de l’IA dans la santé ? Où plutôt, comment l’IA va créer une vraie révolution dans nos durées de vie, et poser la question de la barrière de la mort.

Dans 4 semaines : Mon expérience avec Youtube, mon process de création de vidéo, comment je vois le futur de cette plateforme

Dans 5 semaines : Comment fonctionne le nouveau modèle de Mistral, et pourquoi est-ce qu’il peut complètement modifier la manière de construire des LLMs ?

Si cette édition t'as plu, et que tu connais quelqu'un à qui elle peut servir, tu peux la partager juste ici :

Et si ce n'est pas encore fait, tu peux t'abonner :

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