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Hello,

Pendant qu’OpenAI et les Émirats Arabes Unis concluent un partenariat historique et que les Etats-Unis continuent de débrider l’IA à fond, un acteur prend de plus en plus de place.

Entre tous ces rebondissements, on fait un bilan : où en est notre pays sur la scène internationale de l’IA ?

Spoiler : il nous reste un peu de chemin à parcourir.

Théo

Mistral AI accélère : la start-up parisienne lance des Agents API capable de transformer ses LLM en véritables exécutants multitâches.

Elle publie aussi un modèle d’embeddings Code qui surclasse les références américaines.

L’essentiel :

En clair, Mistral ne se contente plus de rivaliser sur la qualité des modèles : elle livre l’infrastructure clé en main pour automatiser vos tâches.

L’innovation agentique se trouve aussi dans l’hexagone.

Les Émirats arabes unis viennent de frapper un grand coup : tous les résidents ont désormais accès sans frais à ChatGPT Plus, l’abonnement normalement facturé $20/mois.

Une première mondiale qui s’inscrit dans une stratégie nationale d’accélération de l’IA.

L’essentiel :

  • Le gouvernement a négocié avec OpenAI la gratuité illimitée de ChatGPT Plus pour près de 11 millions d’habitants, afin de démocratiser les usages de l’IA à l’école, dans les services publics et chez les PME.

  • Cet accord accompagne le lancement de Stargate UAE, super centre de données de 1 gigawatt, conçu avec G42, Oracle, NVIDIA, Cisco et SoftBank.

    Objectif : fournir une puissance de calcul « frontière » à tout le Moyen-Orient dans un rayon de 2 000 km.

  • En retour, Abu Dhabi co-finance les futures infrastructures Stargate aux États-Unis, prolongeant son engagement annoncé de 1 400 milliards de dollars d’investissements outre-Atlantique.

  • Santé, énergie, transport : les ministères émiratis testeront des agents basés sur GPT pour l’analyse de dossiers médicaux, l’optimisation des réseaux électriques et la gestion du trafic aérien.

  • L’opération s’inscrit dans le programme « OpenAI for Countries » : dix partenariats souverains sont prévus, mais les Émirats Arabes Unis sont les tous premiers signataires.

En offrant ChatGPT premium à toute sa population et en construisant une ferme de GPU gigantesque, le désert d’Abu Dhabi se transforme en oasis technologique.

À Washington, la “One Big Beautiful Bill” vient de franchir une première étape explosive.

Adoptée à une voix près (215 contre 214), elle place pendant dix ans un couvercle fédéral sur toutes les réglementations locales en matière d’IA.

Le texte file maintenant vers le Sénat, où le suspense reste entier.

L’essentiel

  • La section 43201 (c) interdit jusqu’en 2035 toute loi ou règlement sur l’intelligence artificielle adoptés par un État ou une ville.

    Plus de 20 textes californiens déjà votés seraient annulés et une trentaine de projets gelés net.

  • Les partisans rappellent le précédent de la loi de 1998 qui avait bloqué les taxes sur Internet pour stimuler l’e-commerce.

  • 40 procureurs généraux, démocrates et républicains confondus, dénoncent « un chèque en blanc à la tech » et la suppression de protections votées par les électeurs.

  • Le texte part maintenant au Sénat, où les règles contre les « cavaliers législatifs » pourraient faire tomber cette disposition. Un seul amendement suffirait à la rayer, mais la majorité simple rend l’issue incertaine.

  • La Californie, qui concentre 28 % des start-ups IA américaines, craint une fuite de la confiance des utilisateurs et un vide réglementaire si Washington tarde à ériger des garde-fous.

Si le Sénat confirme, l’IA américaine sera placée sous un régime fédéral exclusif pendant une décennie. Sauf que quand on voit la vision de Trump sur l’IA, ça fait peur.

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Focus : Où en est la France ?

Il y a cinq ans, Paris annonçait le Plan France 2030 et jurait de redevenir une nation « première de cordée » dans l’IA.

Depuis, la cadence s’emballe : laboratoires publics, fonds souverains, licornes naissantes et une start-up devenue symbole, Mistral AI.

Pendant que la Silicon Valley s’interroge sur la dérégulation, l’Hexagone joue une partition plus nuancée, entre souveraineté technologique et cadre européen exigeant.

À suivre :

  • Pourquoi nos agents sont aussi performants.

  • Où en sont nos mesures politiques ?

  • La France contre le reste du monde.

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