Temps de lecture : 2mn10

Hello,

Mais ce n’est pas tout.
Une étude du MIT a révélé l’impact de l’utilisation de ChatGPT sur notre cerveau.

Théo

Hello,

Pour cette annonce, j’enlève la casquette de créateur pour prendre celle d’humain, et vous parler directement.

Depuis que je crée du contenu, j’ai toujours gardé une optique en tête : apprendre pour partager le plus possible, au plus grand nombre.

C’est pour ça que j’ai rapidement arrêté les formations il y a 2 ans : j’avais l’impression de brider mon contenu avec de la rétention d’information, et je n’étais pas du tout aligné avec ça.

Pourtant, j’ai lancé un abonnement payant sur FreeA.
Parce que paradoxalement, ça rejoignait cette volonté : l’argent des abonnements devait servir à alimenter de la publicité pour accélérer la croissance de la newsletter.

Mais je pense que c’était plus de l’auto persuasion.
Parce que soyons honnêtes : mes meilleurs articles sont de très loin mes articles longs.

Ils sont intemporels, détaillés, accompagné de sources pour creuser et parlent de sujets toujours plus variés. C’est par eux que je construit mon contenu, pas par les news courtes.

Alors à compter de maintenant, le paywall est supprimé et ces articles sont accessibles à tous. (Si vous étiez un abonné payant, vous allez recevoir un mail plus détaillé)

La contrepartie, c’est quelque chose que je limitais au maximum jusqu’à maintenant : les sponsos.

Et j’ai besoin de votre avis :

Sauf que c’est pas tout.
Avec ce virage qu’on prend, on retravaille aussi le format.
Mais qu’est ce que vous souhaitez lire ?

Quel serait votre format idéal ?

Si vous pouviez détailler vos réponses en commentaire, c'est ce qui aide énormément !

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Ah, et dernier point.
Promis, après je vous laisse avec l’édition du jour (qui vaut le coup d’ailleurs !)

On cherche des experts sur différents sujets (sport, médecine, etc..) pour les accompagner dans leur création de contenu et élargir notre panel de newsletter !

Si ça vous intéresse ou que vous connaissez quelqu’un, répondez simplement à ce mail :)

Le MIT vient de montrer qu’utiliser ChatGPT peut littéralement mettre notre cerveau en veille.

Un coup de projecteur sur cette “dette cognitive” qui menace notre agilité mentale.

L’essentiel :

  • 54 étudiants ont employé trois méthodes différentes : un groupe utilisant seulement leur cerveau, un group où la recherche internet était permise, et enfin un où ChatGPT est autorisé.

    Résultat : l’activité cérébrale chute à mesure qu’on délègue et elle atteint son plus bas avec l’IA.

  • Dans le groupe ChatGPT, 83 % des participants sont incapables de citer une phrase de leur propre texte, contre 11 % seulement chez les deux autres groupes.

  • C’est parce que moins de ponts entre les zones frontales (décision) et pariétales (mémoire de travail).

    Le cerveau « décroche » dès qu’il s’habitue aux réponses toutes faites.

  • Après trois sessions avec l’IA, repasser en “brain-only” n’efface pas le déficit. La dette cognitive persiste durant la séance suivante.

  • Ceux qui commencent sans IA progressent moins vite, mais une fois l’outil introduit, leur activité cérébrale grimpe et la mémorisation reste solide.

  • Les chercheurs recommandent donc de réfléchir d’abord seul, questionner systématiquement l’IA, et de se former aux limites des modèles pour éviter la paresse intellectuelle.

Cette étude rappelle qu’il faut prendre garde à notre manière d’utiliser tous ces nouveaux outils.

La star de la génération d’images passe à l’animation : MidJourney vient de dévoiler V1, son tout premier modèle vidéo.

L’essentiel :

  • Fonctionnement en deux temps : on génère ou on upload une image, puis on clique sur « Animate » pour obtenir quatre variantes en vidéo de 5 secondes chacune. Pas encore de prompting textuel pour le moment.

  • Et ce qui frappe le plus, c’est cette patte esthétique MidJourney : couleurs vives et transitions fluides.

  • Problème : les coûts. Chaque vidéo consomme l’équivalent de huit images.

    L’abonnement Basic à 10 $/mois ne permet qu’une dizaine d’animations, le Pro (60 $) et Mega (120 $) offrent une génération illimitée.

  • En plus, Disney et Universal attaquent déjà l’entreprise pour usage d’œuvres protégées.

    Les premières vidéos reprennent l’allure de Star Wars ou Marvel, de quoi tendre l’atmosphère judiciaire.

En clair, V1 n’est pas encore un rival direct de Sora ou de Veo 3, mais c’est un saut attendu vers l’animation pour la communauté MidJourney.

Ces deux alliés de l’IA, liés par $13 milliards d’investissements, traversent aujourd’hui leur première vraie zone de turbulences.

Qui gardera la main sur les modèles, brevets et $20 milliards de promesses de financement ?

L’essentiel :

  • OpenAI doit convertir sa structure associative en société à but lucratif avant fin 2025.

    Mais sans feu vert de Microsoft, elle devra rembourser près de $20 milliards aux investisseurs.

  • Le géant réclamerait une part de 33 % dans la future entité et le maintien d’un partage de revenus pouvant lui rapporter $35 milliards d’ici 2030.

  • OpenAI veut réduire ce pourcentage et diversifier ses serveurs vers Google Cloud ou CoreWeave pour sortir de la dépendance Azure.

  • Le rachat du spécialiste du code Windsurf ($3 milliards) cristallise les tensions : Microsoft exige l’accès au code source, OpenAI refuse.

  • Résultat : OpenAI menace de déposer une plainte pour abus de position dominante contre son plus gros actionnaire.

Après des années d’idylle, la plus grosse coopération de l’IA a comme un parfum de divorce.

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Focus : Faut-il continuer à utiliser l’IA ?

Vous avez sans doute déjà savouré le confort d’un prompt donné à ChatGPT qui vous renvoie un texte nickel en quelques secondes.

Mais ce confort a un prix caché : une “dette cognitive” qui agit comme une charge sur votre cerveau.

Une équipe du MIT vient de le mesurer avec des électrodes et des essais rédigés par 54 étudiants.

Leurs résultats obligent à repenser la place de l’IA dans notre routine quotidienne.

À suivre :

  • Les découvertes de l’étude,

  • Pourquoi certains utilisent mal les IA,

  • Comment éviter de perdre des neurones.

Ce que révèle vraiment l’étude

Les chercheurs ont réparti les étudiants en trois groupes.

Le premier écrit ses essais uniquement avec ChatGPT, le second se sert d’un moteur de recherche classique, le troisième travaille à partir de ses connaissances.

Après trois sessions, chacun a changé de méthode lors d’une quatrième série de rédaction.

Durant chaque exercice, un casque EEG suivait l’activité cérébrale.

Résultat : plus le soutien externe est fort, plus les réseaux fronto-pariétaux, ceux qui gèrent la mémoire de travail et la planification, se contractent.

Le groupe “IA” affiche la connectivité la plus faible, très loin des participants qui n’avaient aucun outil.

Mais le résultat après le changement de méthode est encore plus frappant.

Les étudiants qui avaient commencé avec l’IA et devaient soudain s’en passer montrent une activité encore plus réduite que celle des débutants.

Leurs citations sont truffées d’erreurs et leur vocabulaire tourne en rond, symptôme d’un apprentissage superficiel.

À l’inverse, ceux qui avaient d’abord travaillé seuls puis reçu l’aide de l’IA affichent une mémoire renforcée et un maillage neuronal plus dense.

Dans ce cas-là, le cerveau “réallume” massivement les circuits visuels et préfrontaux quand l’outil devient un simple ajout à une compétence déjà existante chez nous.

Donc si certains voient leurs capacités intellectuelles réduites sur le long-terme, c’est à cause de cette dette cognitive.

Pourquoi certains perdent des capacités

La dette cognitive est un symptôme du manque de patience.

Le temps gagné immédiatement est payé en intérêts sur nos capacités de réflexion dans un second temps.

Quand l’étudiant se repose sur ChatGPT dès la première minute, il délègue la sélection des idées, la structuration et la formulation.

Le cerveau encode moins d’informations et les réseaux fronto-pariétaux se “désentraînent”, devenant paresseux.

Les EEG montrent une chute durable de l’utilisation des parties du cerveau servant à soutenir l’élaboration et la manipulation d’idées complexes.

À cela s’ajoute le biais de répétition : le modèle fournissant des réponses cohérentes mais homogènes, les rédactions se mettent à recycler les mêmes expressions et arguments.

L’utilisateur, faute d’un effort critique, internalise ces schémas minimalistes de l’IA.

Sur le long terme, la créativité s’affaisse, la vigilance face aux erreurs diminue et l’on devient plus vulnérable à n’importe quelle manipulation persuasive.

Heureusement, il y a un moyen d’éviter ça.

Utiliser l’IA sans y laisser ses neurones

Les participants partis sans technologie puis passés à l’IA évoluent dans l’autre sens.
Leur mémoire s’améliore et leur activité cérébrale bondit.

Les scientifiques proposent donc une hygiène très simple : réfléchir d’abord, puis faire appel à l’IA, avant de passer au crible ses réponses.

Ce parcours en trois temps oblige le cerveau à générer des hypothèses, compare activement les suggestions et consolide les acquis dans la mémoire à long terme.

Concrètement : commencez vos plans ou vos brouillons en solo pendant dix ou quinze minutes.

Une fois les grandes lignes posées, demandez à l’IA de contester, de compléter ou d’illustrer vos idées.

Enfin, prenez cinq minutes pour vérifier chaque ajout, reformuler avec vos mots et supprimer tout ce qui paraît moyen.

Ce cycle entier ne rallonge pas la tâche.
Il transforme l’IA en partenaire d’itération, plutôt que d’en faire une béquille.

Gardez aussi en tête la jauge “attention active”.

Dès que vous sentez la lecture devenir passive, faites une pause et reformulez oralement le point traité.

Vous remettez ainsi votre cortex préfrontal dans la boucle, coupant le cycle de la dette cognitive.

Alors, faut-il continuer à utiliser l’IA ?

Oui, mille fois oui : les essais des étudiants “Brain-to-LLM” sont à la fois plus rapides et mieux notés que ceux écrits sans support.

L’enjeu n’est pas l’outil, mais la manière de s’en servir.
Une IA utilisée comme béquille anesthésie la pensée.

La même IA, convoquée après un effort initial, accélère la progression et amplifie la rétention.

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PS : Cette newsletter a été écrite à 100% par un humain. Ok, peut-être 80%.

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