Google veut remplacer Apple

Hello,

Aujourd’hui, je vous emmène chez Google.

Leur événement Made by Google 2025 a posé les bases d’un nouveau type de téléphone, mais aussi d’une stratégie bien plus large.

Le but ?
Voler la place d’Apple.

On parle aussi du virage de DeepSeek et d’un sondage révélant que 71 % des Américains craignent que l’IA détruise l’emploi de façon durable.

Théo

Google a dévoilé Pixel 10 et une salve de nouveautés IA.
L’intelligence embarquée devient le cœur du produit.

L’essentiel :

Moins d’appels au cloud, plus de vitesse, plus de confidentialité et une stratégie pour lier matériel, logiciels et services.

👉 Plongez dans l’analyse complète dans le Focus plus bas.

DeepSeek ne veut plus être un chatbot.

Avec V3.1, il devient un agent qui planifie, appelle des outils et exécute des tâches longues.

L’essentiel :

DeepSeek 3.1 arrive une combinaison inédite entre performance, réduction des coûts et ouverture.

Un sondage Reuters/Ipsos révèle une inquiétude profonde : 71 % redoutent que l’IA mette « trop de gens au chômage, de façon permanente ».

L’essentiel :

Le décalage entre promesses productives et peurs sociales s’amplifie.

Au Made by Google 2025, le géant a dévoilé des téléphones qui ne changent pas vraiment d’allure.

Pourtant, ils seraient révolutionnaires.

La nouveauté, c’est ce que ce smartphone est capable de faire en autonomie.
Traduire, résumer, retoucher, planifier, le tout en local.

Mais en coulisses, la stratégie Google va bien au-delà du téléphone.

À suivre :

Le nouveau processeur Google inaugure une bascule.
Il annonce jusqu’à +60 % de performances pour les tâches IA locales.

Concrètement, il amène l’IA directement sur la machine, sans avoir besoin d’un accès Internet.

Et cette évolution change deux choses.

D’abord, la latence.
Tout devient instantané, plus besoin de requête à des serveurs distants.

Ensuite, la confidentialité.
Moins de données transitent en ligne.

Mais surtout, Google fait partie des premiers à amener l’IA directement dans nos téléphones pour des usages concrets.

Ils optent pour une tech utile au quotidien et rapide, sans forcément révolutionner les capacités de la machine en elle-même.

Et ça se traduit dans toutes les fonctionnalités présentées.
Exemple : Magic Cue remonte la bonne information au bon moment sur votre écran.

AI Camera Coach vous guide pour retoucher une photo.

Bref, l’IA a dépassé le chatbot.
Maintenant, c’est nos systèmes d’exploitation qui vont changer petit à petit.

Le smartphone devient un assistant capable de prévoir nos intentions.

Avec toutes ces fonctionnalités, Google se positionne comme leader de l’IA intégrée.
Sauf que leur avance va même au-delà des téléphones.

Le mode IA de Gemini s’étend à plus de 180 territoires.
Surtout, il progresse vers l’action.

Il devient capable de naviguer, rechercher, enchaîner des étapes (par exemple : trouver un restaurant, vérifier la dispo, faire la réservation).

On n’est pas encore au stade d’un agent généraliste aussi puissant que ChatGPT, mais au moins la planification des tâches avec l’IA devient accessible à tous.

Côté créatif, Google pousse une cohérence attendue.

Son modèle nano-banana fournit la génération d’images dans Gemini, mais aussi dans Flow, leur outil vidéo, et Whisk.

Leurs plateformes sont assistés, prévues là encore pour être accessible sans être expert du prompting.

Autrement dit, Google fabrique une chaîne de production dont les briques (image, montage, diffusion) sont liées.

C’est moins spectaculaire qu’un modèle géant, mais décisif pour la vitesse d’exécution des créateurs.

Depuis quelques années, Google s’organise dans l’ombre.

Ils construisent une stratégie proche de celle d’Apple : en créant un écosystème verrouillé, ils veulent forcer leurs utilisateurs à une adoption de leur suite de produits.

Parce que leurs téléphones ne sont plus simplement une autre variante d’Android.

Ils intègrent de l’IA, sont compatibles à 100 % avec Gemini, fonctionnent avec les écouteurs sans fils Google, proposent de la création IA intégrée aux outils…

Mais le verrouillage n’est pas aussi strict que chez Apple.

Leur but est de proposer une expérience fluide et unique (pour l’instant), de sorte à vous pousser à rester avec eux tout en adoptant leurs autres solutions.

En plus, l’extension mondiale d’AI Mode et la montée en agent tissent des ponts entre Recherche, YouTube, Android, Gemini et création.

Plus vous créez et agissez dans l’écosystème, plus l’IA apprend votre manière de travailler, plus elle devient utile.

En fait, le géant des moteurs de recherche fait un pari sur l’évolution du marché.

Il préfère se différencier sur les petits détails intelligents de leurs outils plutôt que sur un énième grand modèle.

En filigrane, c’est aussi assumer un effet de verrouillage.

Parce que plus l’IA s’imbrique dans vos usages, plus sortir de l’écosystème coûte en confort.

Sauf que si Google réussit, le Pixel deviendra la vitrine d’une IA utile, rapide, locale.