Temps de lecture : 2mn10
Hello,
Deux entreprises ont décidé de passer la 5e vitesse.
IBM a annoncé des technologies qui vont accélérer le développement de l’IA.
Pendant ce temps-là, Amazon sort un robot avec le sens du toucher.
Mais une autre actu a secoué la semaine.
Les tensions escaladent entre l’Inde et le Pakistan. Et l’IA n’y est pas pour rien.
Elle pourrait même déterminer l’issue du conflit. C’est le sujet du focus du jour.
Théo
In breaking news situations, such as the escalating India-Pakistan conflict, social media is rife with fake and AI-generated videos. A recent AI video of a Pakistani general depicted him allegedly admitting that India shot down Pakistani jets. Here's how to spot fake from real:
— DW News (@dwnews)
5:31 PM • May 9, 2025
La tension monte de nouveau au Cachemire. Derrière les tirs d’artillerie et les drones kamikazes, une autre bataille invisible est en cours entre New Delhi et Islamabad.
L’essentiel :
L’Inde équipe déjà la frontière d’une barrière intelligente dopée à l’IA : radars, caméras thermiques et analyse en temps réel signalent une intrusion en quelques secondes au lieu de plusieurs minutes.
En 2024, l’armée indienne a dévoilé son essaim de 100 micro-drones autonomes capables de frapper des cibles à 50 km.
Un essaim complet coûterait moins qu’un missile de croisière classique.
Le Pakistan mise sur ses drones Burraq armés. Guidage autonome et frappe immédiate, déjà testés au combat.
Mais même les infrastructures changent. New Delhi a lancé plus de 25 programmes militaires IA (reconnaissance, logistique, analyse satellitaire) via son Defence AI Council.
Pendant ce temps, la Pakistan Air Force développe le CAIAC pour l’identification automatique de cibles et la guerre électronique.
Des deepfakes et campagnes sociales générées par IA ont déjà circulé pour attiser les passions. Un faux discours attribué à un général indien a fait le tour des réseaux en moins de trois heures avant d’être démenti.
Capteurs intelligents, drones autonomes et deepfakes font désormais partie intégrante de la boîte à outils stratégique des deux voisins nucléaires.
Lors de sa conférence Think 2025, IBM rappelle à tout le monde qu’elle n’a jamais quitté la scène.
Son pari ? Devenir l’interlocuteur unique des grandes entreprises pour une IA vraiment exploitable et pas seulement expérimentale.
L’essentiel :
Watson permet désormais de générer des agents capables d’exécuter des tâches de bout en bout (planification, exécution, supervision) sans écrire de code complexe.
IBM met l’accent sur l’observabilité : détection d’hallucinations, garde-fous et tableau de bord temps réel pour suivre chaque décision. L’enjeu n’est plus la puissance brute, mais la fiabilité.
Avec webMethods Hybrid Integration, les agents s’installent sur n’importe quel cloud (public, privé) ou sur site, et dialoguent avec les vieux ERP comme avec les nouvelles API. Moins de silos, retour sur investissement plus rapide.
IBM ne courtise que les contrats B2B : moins de volume grand public, mais des signatures pluriannuelles qui amortissent le coût des modèles génératifs.
IBM mise tout sur les coulisses de l’IA : agents industrialisés, intégration hybride et matériel optimisé.
Si la stratégie prend, elle pourra devenir le passage obligé de l’IA en entreprise.
Meet Vulcan, our first robot with a sense of touch. 🤖 🖐️
This innovative system combines physical AI with novel hardware solutions—like computer vision, tactile sensing, and machine learning—to reimagine how we complete orders for our customers.With the ability to pick and
— Amazon (@amazon)
2:26 PM • May 7, 2025
Amazon vient de lever le voile sur « Vulcan », son premier bras robotique doté d’un véritable sens du toucher.
L’essentiel :
Des capteurs haute résolution et un modèle d’IA générative permettent à Vulcan de « sentir » clés, verres ou produits fragiles, puis de se faufiler dans les bacs encombrés sans rien casser.
Vulcan trie et range en autonomie, libérant les opérateurs des gestes les plus pénibles et réduisant le risque de blessures.
Déjà testé à Spokane (États-Unis) et Hambourg, Amazon prévoit de déployer des milliers de ces robots dans son réseau de centres de 4 millions de m².
le plus fou, c’est que l’entreprise a déjà fabriqué plus de 750 000 autres robots (Hercules, Sparrow, etc.). Vulcan ajoute la finesse manquante à cette armée d’automates.
Résultat : moins de manutention physique pour les employés, mais davantage de postes en maintenance et en programmation robotique, selon Amazon.
En intégrant le toucher à la machine, Amazon change la donne en montrant que cette compétence qu’on pensait humaine est intégrable dans un robot.
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AI-based video-message released by the Govt. of India for it's civilian population amid 'preparedness for' / 'precautions against' preemptive or retaliatory attacks by the Pakistani Military Regime.
— Subcontinental Defender 🛃 (@Anti_Separatist)
2:53 PM • May 6, 2025
Du 22 avril au 8 mai, drones kamikazes, cyberguerre et désinformation ont déclenché la plus grande escalade indo-pakistanaise depuis vingt ans.
Plus de 40 morts, des villes en état d’urgence, et une idée qui fait froid dans le dos : c’est peut-être l’IA qui décide déjà du vainqueur.
À suivre :
Que s’est-il passé ?
L’IA change la donne dans le conflit.
Quelles nouvelles armes sont dopées à l’IA ?
Les conséquences.
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