
Temps de lecture : 2mn15
Hello,
DeepMind sort un modèle qui pourrait révolutionner le traitement du cancer, en rendant les tumeurs invisibles détectables par notre système immunitaire.
Sauf que cette découverte pourrait changer la donne pour des millions de patients.
En plus, Anthropic permet à Claude d’apprendre notre métier et Microsoft transforme Windows 11 pour obéir à notre voix.
Théo


An exciting milestone for AI in science: Our C2S-Scale 27B foundation model, built with @Yale and based on Gemma, generated a novel hypothesis about cancer cellular behavior, which scientists experimentally validated in living cells.
With more preclinical and clinical tests,
— #Sundar Pichai (#@sundarpichai)
5:03 PM • Oct 15, 2025
Google DeepMind, en partenariat avec Yale, dévoile Cell2Sentence-Scale 27B.
Un modèle d’IA qui analyse les cellules et propose une nouvelle piste contre les tumeurs "froides", qui échappent au système immunitaire.
L’essentiel :
Basé sur la famille Gemma, le modèle a testé virtuellement plus de 4 000 médicaments et identifié une combinaison prometteuse.
Le modèle cible les tumeurs invisibles en boostant les antigènes (signaux immunitaires).
Résultat : on a découvert qu’une faible dose de la protéine interféron combinée au médicament expérimental silmitasertib augmente de 50 % leur visibilité.
Mais ce n’est pas tout. L’hypothèse a été testée en laboratoire, avec succès.
Une première pour une IA générant une hypothèse scientifique entièrement nouvelle.
Cette IA accélère la découverte de thérapies, potentiellement pour des cancers résistants.
On vous explique comment ça a été rendu possible dans notre Focus.

Claude can now use Skills.
Skills are packaged instructions that teach Claude your way of working.
— #Claude (#@claudeai)
4:07 PM • Oct 16, 2025
Anthropic lance Skills, une fonctionnalité de Claude qui permet d’enseigner des tâches spécifiques à l’IA.
L’essentiel :
Vous pouvez ensuite y intégrer des instructions spécifiques pour rédiger des emails, formater des notes de réunion, ou intégrer des outils externes comme un drive, Notion, etc.
En plus, Claude charge seulement la compétence requise, ce qui lui permet de rester efficace.
Idéal pour les analyses de données internes ou les automatisations personnelles.
La fonctionnalité est en preview pour les abonnés Pro, Max, Team et Entreprise, et en bêta pour les utilisateurs API.
Avec Skills, Claude offre un gain de temps fou pour les équipes, en faisant un pas de plus vers des IA vraiment adaptées à notre quotidien.

Love this demo showing what Copilot Actions can do on your behalf. Need to extract data from a PDF, organize files, or sort vacation photos? Copilot Actions can handle it. You stay in control the whole time, but it takes care of the clicks. This feature is coming soon to Windows
— #Yusuf Mehdi (#@yusuf_i_mehdi)
5:00 PM • Oct 21, 2025
Microsoft annonce une refonte majeure de Windows 11 autour de l’IA, avec Copilot comme assistant vocal central.
Le but ?
Transformer nos PC en Jarvis dès d’octobre.
L’essentiel :
Avec le mot-clé "Hey Copilot", la commande vocale s’active pour interagir avec notre ordinateur.
Copilot est capable de scanner l’écran via Copilot Vision pour effectuer nos actions.
L’agent gère des tâches locales dans un environnement sécurisé, en listant ses étapes.
L’assistant devrait bientôt être disponible dans toutes nos barres des tâches.
Après l’échec de Cortana, Windows pourrait enfin avoir un contrôle vocal qui fonctionne.


Focus : L’IA va-t-elle guérir le cancer ?
DeepMind and Yale just used AI to discover a new cancer treatment pathway.
Lab-validated too.
Short thread on what happened (and what this actually means:)
— #Youssef El Manssouri (#@yoemsri)
10:00 AM • Oct 22, 2025
Et si l’IA ne se contentait plus de prédire, mais inventait des remèdes là où la science patine depuis des décennies ?
C’est ce que vient de réussir Google DeepMind avec son nouveau modèle C2S-Scale.
Cette IA géante a analysé des données cellulaires à une échelle inédite.
Résultat : une solution potentielle contre le cancer.
Mais comment en est-elle arrivée là ?
À suivre :
Tout ce qu’il faut savoir sur C2S-Scale.
Pourquoi sa découverte est folle ?
Qu’est-ce que ça change pour l’avenir de la médecine et de l’IA ?

C2S-Scale, c’est quoi ?
Depuis 2018, l’équipe DeepMind pivote vers la biologie.
Cette même année, ils lancent AlphaFold, un modèle qui prédit la forme tridimensionnelle des protéines.
Depuis, ils ne s’arrêtent plus.
En 2020, AlphaFold 2 cartographie 200 millions de protéines avec une précision rivalisant les laboratoires humains.
Fin 2024, place à AlphaProteo une IA qui conçoit des protéines thérapeutiques sur mesure, testées en labo pour cibler des virus ou cancers spécifiques.
Et cet été, un partenariat avec le NHS britannique intègre AlphaFold pour détecter précocement des maladies oculaires dégénératives.
On parle de 50 000 vues potentiellement sauvées par an, rien qu’au Royaume-Uni.
Google DeepMind CEO Demis Hassabis says their AlphaFold AI system has performed a billion years of PhD work and they will have their first drugs in the clinic by the end of the year, with cancer, heart disease and neurodegenerative diseases on the list of targets
— #Tsarathustra (#@tsarnick)
1:25 AM • Jan 23, 2025
Mais avec C2S-Scale, DeepMind franchit un cap.
On passe de l’analyse à l’invention pure.
En fait, chaque cellule est comme un livre.
Elle raconte une histoire via ses gènes actifs, ses protéines et ses signaux chimiques.
Avant, les scientifiques devaient décrypter ces informations à la main.
Un simple échantillon pouvait prendre des mois.
C’est là que C2S-Scale intervient.
Entraîné sur des téraoctets de données biologiques, ce mastodonte est composé de 27 milliards de paramètres.
Résultat : il est capable de lire ces données brutes en un clin d’œil.
Mais ce n’est pas tout.
Plus on le nourrit de données, plus il gagne en intelligence, au point de développer des capacités nouvelles.
C’est là que ça devient passionnant pour le cancer.
La découverte de C2S
Environ 70 % des cancers solides (poumons, sein, colorectal) échappent à l’immunothérapie.
Pourquoi ?
Ils ne présentent pas assez d’antigènes, ces molécules servant de signal d’alarme pour les cellules immunitaires.
Alors DeepMind a posé à C2S-Scale un défi : trouver un médicament qui amplifie ces signaux seulement dans un contexte immunitaire faible, sans perturber les cellules saines.
Le modèle simule alors un "écran virtuel" en deux étapes.
D’abord, il expose des échantillons de patients réels à plus de 4 000 médicaments potentiels.
Ensuite, il compare à des cellules isolées, sans ce contexte.
Résultat ?
Il repère silmitasertib, un enzyme impliqué dans la régulation cellulaire, qui booste la présentation d’antigènes de 50 % quand il est combiné à une faible dose d’interféron.
Et si le modèle a pu aboutir à cette découverte, c’est grâce au raisonnement conditionnel permis par sa taille énorme.
Les versions plus petites (comme Gemma 2B) échouent lamentablement, confondant cause et effet.
Mais en devenant un mastodonte, C2S a acquis la capacité d’apprendre la logique qui manquait à ses parents.
Cerise sur le gâteau : son hypothèse est inédite.
Personne n’avait lié silmitasertib à une amplification ciblée des antigènes.
Donc C2S n’a pas juste reformulé de la donnée déjà injectée.
Il a inventé en autonomie.
Et les conséquences sont folles.
L’après C2S
Pour être sûr qu’on pouvait faire confiance à l’IA, l’équipe de Yale a testé l’hypothèse sur des cellules humaines.
Verdict ?
La combinaison silmitasertib et interféron rend les cellules 50 % plus visibles pour le système immunitaire.
C’est là que C2S sauve des vies.
Ce résultat ouvre une voie pour des thérapies combinées, rendant les tumeurs froides visibles et sensibles à l’immunothérapie.
Cette dernière sauve déjà 20 % des patients dans les cas avancés.
Alors imaginez s’ils étaient détectés plus tôt grâce à la solution de C2S.
Et ce n’est pas fini.
Parce qu’au-delà de cette découverte, C2S réduit les coûts de la R&D de 30 % en moyenne.
L’IA fait avancer la lutte contre les fléaux de l’humanité, pour moins cher.
Bref, la tech n’est plus juste un assistant.
Elle devient créatrice de solutions, aux côtés des scientifiques.
Croyez-vous que l’IA vaincra le cancer d’ici 10 ans ?

PS : Cette newsletter a été écrite à 100% par un humain. Ok, peut-être 80%.