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Hello,

Elon Musk veut remplacer Wikipédia par Grokipedia, une encyclopédie "neutre" boostée à l’IA.

On vous donne tous les détails ici.

Pendant ce temps, Google renforce son alliance avec Anthropic, tandis que Netflix et Wonder Studios intègrent l’IA au cinéma.

Théo

Don’t get SaaD. Get Rippling.

Hundreds of apps create silos, wasted time, and missed opportunities. Rippling replaces SaaD (Software as a Disservice) with one system to run HR, IT, and Finance – without the drag.

Take a stand against SaaD today.

*article sponsorisé

Elon Musk lance Grokipedia, une encyclopédie en ligne "sans biais" pour remplacer Wikipédia, accusée de "propagande woke".

Grok devient arbitre pour décider d’une vérité "objective".

L’essentiel :

Est-ce que Grokipedia est un nouveau moyen détourné de Musk d’influencer la politique, ou véritablement une source d’informations plus neutres ?

L’essentiel :

  • Jusqu’à 2 milliards supplémentaires d’investissement et plus 1 million de puces pour entraîner l’IA, dans un accord chiffré à des dizaines de milliards.

  • Avec ces deux milliards, Google gagne 10 % de parts d’Anthropic et un accès prioritaire à Claude pour son IA Gemini.

  • Ce partenariat positionne aussi Google comme le fournisseur cloud privilégié pour Claude.

    Anthropic migrerait 30 % de sa charge de calcul vers ce réseau sécurisé.

Ce lien stratégique permettra à Google d’avoir accès à l’un des meilleurs modèles du marché, tout en accélérant le développement d’Anthropic.

L’IA continue d’être intégrée dans la production de films.

Netflix mise tout sur l’IA générative pour ses outils de production, tandis que Wonder Studios lève 12 millions pour son projet "Beyond The Loop".

Une première production 100 % IA.

L’essentiel :

  • Netflix utilise l’IA pour ses scripts, effets spéciaux et montage.

  • Résultat : une économie de 15 % sur ses budgets de production (testé sur la saison de Stranger Things 5).

  • De son côté, Wonder Studios est un projet en collaboration avec ElevenLabs et Fal pour la voix et les images.

    Un premier film sorti en juillet 2025, a touché une audience de 5 millions de personnes.

  • Sauf que le contexte est tendu : en 2023, Hollywood a tremblé sous les assauts d’une grève des scénaristes et acteurs, qui a duré 148 jours et causé $18 milliards de pertes.

L’IA révolutionne le cinéma, offrant des alternatives plus rapides, moins chères.
Mais des débats éthiques persistent, surtout dans un contexte de tension à Hollywood.

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Focus : Grokipedia, l’IA de la vérité ?

Avec déjà 900 000 articles, Grokipedia vise à réécrire la connaissance humaine sans filtre "woke".

Musk, qui a jadis loué Wikipédia comme "l’une des plus grandes réussites de l’humanité", s’en est détourné en 2023, accusant ses éditeurs de censure.

Sauf que la plateforme se veut aussi être le futur carburant de l’IA Grok.

À suivre :

  • Grokipedia, c’est quoi ?

  • Peut-on faire confiance à l’IA ?

  • Et la suite ?

Grokipedia, c’est quoi ?

Grokipedia n’est pas un Wikipédia bis : c’est une plateforme hybride, où l’humain et l’IA co-écrivent.

Lancée le 27 octobre le site démarre avec 900 000 articles "semi-vérifiés"
Ils sont extraits de Wikipédia avant d’être raffinés par Grok pour éliminer les biais détectés.

Comme pour Wikipedia, tout utilisateur connecté via X peut proposer des ajouts ou des révisions.

Ce qui est nouveau, c’est que l’IA agit comme modérateur en chef.
Grok aura le dernier mot sur les modifications.

Pourquoi accorder autant de poids à un algorithme ?
Parce que le modèle est jugé relativement neutre.

Il scanne les sources (web, livres, archives X) pour vérifier les faits, croiser 50 références minimum, et identifier les controverses.

Exemple : pour un article sur le climat, Grok va indiquer que 97 % des scientifiques s'accordent sur l'origine humaine du réchauffement, contre 3 % de sceptiques.

Une façon d’énoncer la version la plus consensuelle de la vérité sans ignorer les points de vue minoritaires, pour éviter les biais que Musk reproche à Wikipédia.

Sauf qu’il y a une autre différence majeure entre les deux plateformes.

Pour juger de la pertinence d’une information, Wikipedia emploie un “vote démocratique” pour que les utilisateurs tranchent.

De son côté, Grokipedia utilise un score de "vérité" basé sur l’IA et pondéré par la fiabilité des sources.

Donc un article scientifique devrait peser plus qu’un tweet.

Les contributions de la communauté sont validées en 24h, avec un historique détaillé et transparent des modifications et des raisons de leur acceptation.

Le projet est totalement open-source, téléchargeable sur GitHub.

Résultat ?

Une base de 900 000 articles, avec un objectif de 10 millions d’entrées d’ici 2026.
100 000 contributeurs sont déjà inscrits.

À priori, tout semble bien parti pour proposer une alternative plus fiable à Wikipedia.
Mais l’IA peut-elle vraiment devenir gardienne de la vérité ?

Grok, 100 % objectif ?

Toute l’encyclopédie repose sur Grok, une IA basée “à 100 % sur la vérité” d’après Elon Musk.

Mais qu’est-ce que cela veut dire concrètement ?
L’IA est-elle plus factuelle ?

Les biais de son créateur gangrènent-ils les articles ?
On vous laisse vous faire votre propre avis sur des comparaisons dénichées sur X :

Grokipedia sur l’affaire George Floyd.

Grokipedia sur l’assassinat de Charlie Kirk.

Grokipedia sur le climat.

Plus globalement, allez faire un tour sur le site et comparez les articles avec vos connaissances ou celles de Wikipedia :

Alors est-ce que Grok est en capacité de déterminer une “vérité objective ?”
En fait, pas vraiment.

Il se base sur des articles humains, puis juge de leur objectivité.
Idem pour les suggestions de modifications.

L’intégration avec X permet aux articles d’être intégrés directement dans les tweets, boostant leur visibilité ainsi que les possibilités de l’ajuster.

Résultat : 10 millions de vues en 48 heures au lancement.

C’est la première que l’homme et l’IA collaborent si étroitement à la création de connaissance.

Surtout, c’est la première fois qu’une machine est arbitre de nos biais.
Mais c’est parce que Grokipedia sert un autre objectif.

Cette reconstruction de la connaissance faite par l’homme et la machine pourrait servir à réentraîner l’IA.

Et la suite ?

Aujourd’hui, Grok tire 70 % de ses données du web et de wikipedia.
L’objectif de Musk, c’est que demain, ce soit à 50 % de Grokipedia.

Une information jugée neutre à la fois par l’homme et par l’IA, pour enfin aboutir à une machine plus proche de la vérité.

Mais aussi un travail de funambule, entre les biais de son créateur et la vérité “objective”.

Si Grokipedia amplifie les vues de Musk, son IA deviendra juste une chambre d’écho de ses opinions.

On suivra l’évolution de cette expérience de près.

En tout cas, Grokipedia marque un point de bascule : la connaissance n’est plus statique, mais dynamique.

Elle devient capable de s’adapter chaque jour à une quantité de débats humains produits sur les réseaux sociaux.

Un système plus juste ?
Ou un piège dans lequel nous poussons notre savoir sans nous en rendre compte ?

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PS : Cette newsletter a été écrite à 100% par un humain. Ok, peut-être 80%.

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