Temps de lecture : 2mn30

Hello,

Je ne m’en suis jamais caché, je suis un grand supporter du PSG.

Et samedi, la finale de LDC se jouera entre l’Inter Milan et le PSG.
Alors j’ai voulu faire une édition spéciale :

Théo

Le PSG pourra-t-il enfin soulever la Coupe européenne ?

La réponse pourrait se trouver ailleurs que sur le terrain : plutôt dans des algorithmes et des mathématiciens.

L’essentiel :

  • Chaque séance d’entraînement et chaque match génèrent des millions de données grâce à des capteurs GPS.

    Problème : il faut analyser cette masse d’information pour en extraire des conclusions.

  • En conséquence, le PSG crée un post “mathématicien stratégique” auquel plus de 3 000 candidats ont candidaté.

    Objectif : exploiter les 75 % d’informations encore inutilisées.

  • En plus, des IA dissèquent des dizaines de matches par minute, repèrent le point faible d’un latéral ou la zone préférée d’un buteur.

    L’adversaire devient une équation à résoudre.

  • En bord de terrain, les tablettes livrent la statistique qui change tout : “entrée d’un ailier frais = +15 % de chance d’égaliser”.

    L’ultime décision reste humaine, mais la boussole tactique est numérique.

L’algorithme ne remplacera jamais les performances d’un Mbappé, mais il peut éviter la crampe à la 89ᵉ et suggérer le coup gagnant.

Cotes qui bougent en une fraction de seconde, promos taillées sur mesure et algorithmes capables de flairer ou de fabriquer le moindre biais.

L’IA est devenue l’arbitre secret des paris sportifs.

L’essentiel

Chacune de nos interactions avec ces plateformes suscite désormais une multitude de réactions de la part des algorithmes.

Certaines pour nous protéger, d’autres pour nous inciter.

L’IA dans le mercato

La chasse aux pépites ne se fait plus à l’œil nu : les super-calculateurs sont désormais les premiers recruteurs des grands clubs.

L’essentiel :

  • La plateforme néerlandaise SciSports suit près de 220 000 joueurs et évalue chaque profil sur un indice « SciSkill » de 0 à 180.
    Son usage dans les négociations a été multiplié par x4 en trois ans.

  • Les capteurs de StatsBomb 360 enregistrent 3 400 événements par rencontre et y ajoutent la position de tous les acteurs.

  • Au total, plus de 50 nouvelles variables nourrissent des modèles qui prédisent l’impact d’un joueur dans un autre championnat.

Le mercato devient un marché où les algorithmes sont déterminants pour aider les clubs à trouver leur prochaine vedette.

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Focus : L’IA va nous aider à gagner la Ligue des champions

Le 6 mars 2019, le PSG subit une élimination en Ligue des champions face à Manchester United. (Rashford m’a traumatisé)

Ce choc provoque une remise en question au sein du club parisien, bien décidé à tout mettre en œuvre pour enfin conquérir le trophée aux grandes oreilles les saisons suivantes.

Le but ? Recruter un prodige des mathématiques capable d’épauler l’entraîneur Thomas Tuchel grâce à l’analyse de données et à l’IA.

Plus de 3 000 candidatures venues des meilleures universités mondiales affluent déjà pour ce rôle atypique.

Preuve que même dans le football, l’IA attire les talents.
Est-ce que cette tech sera la solution pour offrir un avantage au PSG ?

À suivre :

  • L’IA pour éviter les blessures

  • Les espions analystes modernes

  • Bientôt la fin des coachs ?

L’IA entre dans le vestiaire

Pour gagner la Ligue des champions, chaque détail compte. C’est pourquoi l’IA s’est invitée dans le vestiaire pour optimiser la performance athlétique des joueurs.

Les grands clubs collectent désormais d’innombrables données à l’entraînement et en match : kilomètres parcourus, accélérations, fréquence cardiaque, positions sur le terrain…

Au PSG, on exploite aujourd’hui seulement 20 à 25 % de la masse de données recueillies, faute d’outils suffisamment puissants.

Utiliser les 75 % restants est la mission idéale pour des algorithmes d’IA.

Parce qu’elle peut repérer des tendances invisibles à l’œil nu et aider préparateurs physiques et coachs à peaufiner chaque aspect du jeu.

Un exemple concret, c’est la prévention des blessures.

Les joueurs parisiens portent désormais des capteurs GPS ultra-légers dans leur tenue d’entraînement.

Ces capteurs enregistrent la moindre foulée, et l’IA analyse en continu l’équilibre de la course ou la fatigue musculaire.

Si un déséquilibre inhabituel apparaît dans la foulée d’Ousmane Dembélé, les analystes sont alertés et peuvent adapter son programme pour éviter la blessure.

Et ce concept de “maintenance prédictive” des athlètes commence à porter ses fruits.

En Espagne, le petit club de Getafe a réduit le nombre de blessures de 66 % en deux ans grâce à un algorithme de suivi des données physiques de ses joueurs.

Côté allemand, le Bayern Munich ou le Borussia Dortmund utilisent l’IA pour suivre en temps réel l’état de leurs joueurs et évaluer les facteurs de risque pour les ménager si besoin.

Manchester City a même créé un poste de “Head of AI” et débauché un expert de Harvard pour piloter ses projets d’IA.

L’IA devient un préparateur physique, calibrant les efforts et individualisant l’entraînement de chaque joueur.

Sauf que ça va encore plus loin.
La tech s’invite aussi directement dans nos matchs.

Le douzième homme virtuel

L’IA révolutionne aussi la préparation tactique.

Finis les heures à visionner manuellement des vidéos d’adversaires : des algorithmes décortiquent des dizaines de matchs en quelques minutes.

Résultat : ils peuvent en extraire les schémas de jeu récurrents, les points faibles d’une défense ou les trajectoires préférées d’un attaquant.

Chaque adversaire en Ligue des champions devient une équation que l’IA aide à résoudre.

Par exemple, l’équipe nationale d’Allemagne a collaboré avec SAP en 2024 pour utiliser l’IA et le big data dans son analyse tactique.

Les analystes de la Mannschaft fournissaient aux entraîneurs des données en temps réel sur tablette pour ajuster le plan de jeu pendant un match.

On voit désormais des outils capables de suggérer la composition optimale le plus adapté en fonction des statistiques de l’adversaire à venir.

De Liverpool à Manchester City en passant par Arsenal, tous les grands clubs ont investi dans des cellules d’analyse de données pour ne rien laisser au hasard.

Même le Real Madrid s’y met : le club expérimente un logiciel d’IA appelé PLAIER pour identifier les recrues idéales à chaque poste.

Les algorithmes s’invitent jusqu’au mercato.

Cette montée en puissance des données dans les coulisses du foot crée un véritable douzième équipier virtuel qui épaule l’encadrement technique.

Et si demain, l’IA pouvait simuler des milliers de finales de LDC en quelques clics pour indiquer la stratégie gagnante ?

Spoiler : on n’en est peut-être pas si loin.

Mon coach IA

Le Graal ultime pour les entraîneurs serait d’exploiter l’IA en plein match, dans le feu de l’action.

Imaginez un quart de finale retour : il reste dix minutes à jouer, le PSG est mené 1-0… Quel changement tactique peut faire basculer le match ?

À terme, l’IA pourrait assister le coach en lui soufflant la décision la plus judicieuse, basée sur des milliers de scénarios analysés en une fraction de seconde.

C’est exactement le genre de défi posé aux candidats du concours du PSG : concevoir un algorithme capable de prédire l’action la plus efficace dans une situation donnée.

Un tel assistant virtuel pourrait indiquer que faire entrer un attaquant frais côté gauche (Barcola qui renverse la finale ?) augmente de 15 % les chances d’égaliser, par exemple.

Évidemment, l’IA ne remplace pas l’humain.
Le dernier mot revient toujours à l’entraîneur, à son intuition et à son leadership.

Mais en offrant en temps réel une lecture ultra-fine du match, des faiblesses adverses à exploiter ou du niveau de fatigue de ses joueurs, l’IA devient un copilote stratégique.

Certaines équipes utilisent déjà des statistiques en direct pendant les rencontres.

En Allemagne, des tablettes permettent au staff technique d’ajuster le tir à la mi-temps grâce aux données collectées sur le vif.

Résultat : des entraîneur épaulés par une IA capable de calculer instantanément ce que personne dans le stade ne peut percevoir à l’œil nu.

De quoi changer la donne lors des grands soirs européens, où chaque décision tactique peut écrire l’histoire.

L’essor de l’IA dans le football ne fait que commencer, et il ouvre des perspectives qui font rêver les supporters.

Quoi qu’il en soit, une chose restera inchangée : la magie du football vient aussi de l’imprévu, du coup de génie d’un joueur que même l’algorithme n’avait pas anticipé.

IA ou pas, il faudra toujours un soupçon de folie et de talent brut pour décrocher les étoiles.

Mais si l’IA peut aider nos Rouge et Bleu à éviter les faux pas et à sublimer leur jeu, pourquoi s’en priver ?

Et si c’était elle, l’arme secrète qui offrirait enfin au PSG la coupe tant convoitée ?

Croyez-vous que l’IA donnera aux Parisiens le petit plus pour triompher en Ligue des champions ?

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PS : Cette newsletter a été écrite à 100% par un humain. Ok, peut-être 80%.

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