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Le selfie qui sauve des vies

+une IA pour créer des IA à l'infini

Temps de lecture : 1mn30

Hello,

Google vient de sortir une IA qui crée d’autres IA.

Pendant ce temps, OpenAI renégocie son deal avec Microsoft dans le cadre de sa transformation.

Mais ce n'est pas tout, puisque l’entreprise de Sam Altman s’attaque aussi à la médecine, avec Healthbench.

Sauf qu’ils ne sont pas les seuls : une équipe de chercheurs vient de sortir une étude montrant qu’on peut détecter un cancer à partir d’un selfie grâce à l’IA.

Théo

Il y a quelque temps, on a passé en revue l'impact du droit sur l'IA avec Arnaud Touati. Sauf que cette édition vous a plu. Énormément.

Alors on doit vous parler de la newsletter qu'Arnaud vient de lancer, Better Read Arno.

Il y décrypte :

  • L'actualité du droit semaine après semaine,

  • Les meilleures pratiques pour ne pas tomber dans un piège juridique,

  • Comment vous adapter à un monde où la tech et le droit évoluent en permanence.

En lisant sa publication chaque semaine, je me suis rendu compte à quel point le droit pouvait devenir un frein quand on n’y prête pas attention.

Et si c'était le moment de transformer ce frein en opportunité pour vous ?

Aux États-Unis, des chercheurs de Mass General Brigham ont développé un outil qui peut estimer l’âge biologique à partir d’une simple photo du visage.

L’essentiel :

  • L’IA FaceAge analyse un portrait pour estimer l’âge biologique réel d’un patient. L’algorithme a été entraîné sur près de 60 000 photos de personnes en bonne santé.

  • En moyenne, les patients atteints de cancer paraissent 5 ans de plus que leur âge réel.

  • Cet écart est directement lié à leur espérance de vie : plus le visage semble “usé”, plus le pronostic est mauvais.

  • L’étude publiée dans The Lancet Digital Health montre que FaceAge surpasse déjà les médecins pour prédire la survie à 6 mois.

  • Objectif à terme : utiliser ces prédictions pour adapter les traitements, estimer le risque de rechute ou détecter d’autres maladies chroniques à partir d’une simple image.

Ce type d’outil ouvre une nouvelle voie dans la médecine prédictive : plus rapide, plus accessible, et peut-être bientôt intégrée directement dans nos téléphones.

OpenAI n’a pas chômé ces dernières semaines : sa nouvelle structure juridique la pousse à renégocier son accord à plusieurs milliards avec Microsoft.

Sauf qu’en plus, la start-up s’attaque à la santé.

L’essentiel :

  • Microsoft discute d’un nouvel accord post-2030 pour sécuriser son accès aux futurs modèles et préparer une entrée en Bourse d’OpenAI.

    Un virage stratégique après déjà $13 milliards d’investissement.

  • Mais la boite de Sam Altman se met également à la médecine avec HealthBench, un classement des IA qu’on utilise tous au quotidien par rapport à leurs performances en médecine.

    Une banque de 5 000 conversations réalistes entre ChatGPT, les médecins et les patients a été utilisée pour faire le comparatif.

    262 médecins de 60 pays et parlant 49 langues différentes y collaborent.

  • Chaque dialogue est accompagné d’un barème créé par des spécialistes (48 562 critères au total).

    Ce barême vérifie l’exactitude des réponses, le raisonnement clinique, l’exhaustivité, la clarté et le taux d’erreurs.

  • Résultat : le modèle o4 mène la danse : 77 % d’exactitude, 3,4 % d’hallucinations, devant Claude 3.7 et Gemini 2.5 Pro sur ces problèmes médicaux.

Bref, OpenAI prépare la suite, entre structure à but lucratif, entrée en bourse, mais aussi avancées dans la recherche.

Google DeepMind vient de dévoiler AlphaEvolve : un agent IA capable de découvrir, tester et améliorer des algorithmes tout seul.

L’essentiel :

  • AlphaEvolve fonctionne par “mutation” : il part de bouts de code humain, en teste des milliers de variantes, et sélectionne les meilleures.

  • Sur 50 problèmes mathématiques ouverts, il a retrouvé la solution de référence 75 % du temps, et l’a améliorée dans 20 % des cas.

  • Il a déjà amélioré de 23 % la puissance de calcul servant à entraîner Gemini, réduisant les temps de calcul de 1 %.

  • Mais surtout, il a permis de récupérer 0,7 % de la puissance de calcul mondiale des centres de données de Google, soit des milliards de cycles CPU économisés.

Avec ses capacités folles et son rôle d’accélérateur, AlphaEvolve pourrait devenir l’un des agents les plus stratégiques de Google.

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Focus : l’IA dans l’imagerie médicale

Cette révolution tient dans votre appareil photo.

Un selfie peut désormais révéler l’état réel de votre corps mieux que votre miroir, mieux même que certains examens de routine.

Bienvenue dans l’ère de l’imagerie prédictive par IA, où un cliché du visage sert d’indicateur de survie chez les patients atteints de cancer.

À suivre :

  • Comment fonctionnent ces selfies qui sauvent ?

  • L’IA, la solution parfaite.

  • La ruée vers la recherche.

Comment fonctionne FaceAge ?

Des chercheurs du Mass General Brigham (Boston) ont créé FaceAge, un algorithme qui estime l’âge biologique d’une personne à partir d’une photo du visage.

Des chercheurs du Mass General Brigham ont mis au point FaceAge, une IA capable d’estimer l’âge biologique d’une personne à partir d’un simple selfie.

Après avoir analysé près de 60 000 visages sains et avoir été chez 6 196 patients atteints de cancer, le modèle a fait une découverte.

Les personnes atteintes de cancer paraissent en moyenne 5 ans plus âgés que leur âge réel.

Mais ce n’est pas tout, parce que FaceAge s’est montré plus fiable que les médecins pour prédire quels patients en soins palliatifs vivraient encore à six mois.

On voit déjà le potentiel énorme de l’IA médicale.
Surtout face à des volumes de données aussi énormes.

Trop de données, pas assez d’yeux

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