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How the Best in the Game Actually Build

Shaan Puri. Codie Sanchez. Chris Koerner. Tyler Denk.

If there was a Mt. Rushmore for the Creator Economy, they would be on it. And they’re joining forces to give you the info to turn your business into a full-blown empire.

On July 16th, join The Creator Business Summit, where these four experts will be breaking down their frameworks for building real, lasting businesses.

From newsletters to media companies and more, these creators have turned ideas into revenue-generating institutions. And now they’re sharing the exact roadmaps they followed—so you can do it too.

Whether you're just starting out or scaling fast, this is the event to level up your creator business.

Free. Virtual. Unmissable.

En novembre 2023, Ilya Sutskever avait joué le premier rôle dans le coup organisé contre Sam Altman chez OpenAI avant de claquer la porte quelques mois plus tard.

Sauf qu’il revient sous le feu des projecteurs.

Il prend officiellement les commandes de Safe Superintelligence (SSI), le labo fondé pour « fabriquer une IA sûre avant tout le monde ».

L’essentiel :

  • Le 3 juillet, Sutskever annonce qu’il devient directeur général de SSI.

  • Le CEO de l’entreprise, Daniel Gross, a quitté le navire le 29 juin pour rejoindre le tout nouveau Meta Superintelligence Labs (MSL)

  • Après avoir repoussé une offre de rachat de Meta, Sutskever martèle sa volonté de rester indépendant : « Nous avons les GPU, l’équipe et le plan ».

    Valorisation : 32 milliards de dollars en avril.

  • Contrairement aux géants généralistes, SSI se concentre sur un seul produit : une super-intelligence alignée, sans biais ni dérives.

  • La fuite de Gross suit celle d’autres pointures de l’industrie vers Meta.

Tandis que Daniel Gross s’installe au MSL, Ilya Sutskever endosse le costume de patron pour garder SSI indépendant.

Mais il n’est pas le seul à être débauché par Meta.

Après le rachat de Twitter, Elon Musk avait promis de “tuer la désinformation”.

Et il vient de confier la rédaction des Community Notes, ces notes collaboratives qui recadrent les tweets faux ou partiellement vrais, à l’IA.

L’essentiel :

  • Les chatbots d’xAI rédigent désormais les premières ébauches de Notes.

  • Chaque brouillon requiert un consensus d’utilisateurs de bords politiques opposés et doit être jugé “utile” par au moins 40 % des lecteurs avant d’être visible.

  • Là où 3 000 bénévoles publiaient 400 notes/jour, l’IA peut en proposer 10 000 en quelques secondes.

  • Et xAI a aussi mis en place des gardes-fous : toute erreur repérée fait chuter le score de fiabilité du modèle.

xAI ajoute une couche d’automatisation à sa modération, mais sans remplacer le jugement collectif.

Jusqu’ici, Cursor était le compagnon privilégié de votre logiciel de code : un “copilote” IA qui parcourt vos fichiers, détecte les bugs et propose les correctifs en direct.

Mais l’outil sort enfin de son cocon.
Il arrive sur navigateur, mobile, et même Slack.

L’essentiel :

  • L’agent Cursor tourne désormais dans n’importe quel navigateur et s’installe sur iOS et Android. Même sans votre ordi sous la main, vous pouvez demander à l’IA d’agir sur votre code en deux clics.

  • L’IA travaille pendant que vous êtes hors ligne, puis vous envoie un aperçu des modifications.

  • Les coéquipiers ayant accès au fichier peuvent modifier les versions directement depuis l’interface web.

  • Côté intégration, tapez @Cursor dans Slack et laissez l’agent faire. Une notification s’affiche quand la tâche est effectuée.

  • Vous pouvez même ajouter des captures d’écran, des instructions supplémentaires, ou faire tourner plusieurs agents en parallèle.

  • Résultat : en interne, l’équipe annonce jusqu’à -60 % de temps passé sur les correctifs grâce à ces agents déclenchés à distance.

Avec ce déploiement “hors IDE”, Cursor transforme l’assistant IA en coéquipier nomade.

Un pas de plus vers la démocratisation des agents intelligents : demain, coder sur smartphone pendant un trajet sera juste une habitude.

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Focus : 28 ans, génie de l’IA

Il y a dix ans, Alexandr Wang passait ses soirées à résoudre des problèmes d’algèbre dans la bibliothèque de sa ville et à décortiquer le code source de Quora « pour le plaisir ».

Aujourd’hui, ce même prodige de 28 ans vient d’être nommé Chief AI Officer du tout nouveau Meta Superintelligence Labs.

Il s’allie donc à Mark Zuckerberg pour bâtir une intelligence artificielle « meilleure que l’humain ».

On vous raconte tout ce qu’il s’est passé entre temps.

À suivre :

  • Du Nouveau-Mexique à la Silicon Valley,

  • Tout miser sur une start-up,

  • “Allo Alex ? C’est Mark !”

Du Nouveau-Mexique à la Silicon Valley

Né de parents ingénieurs au Laboratoire national de Los Alamos, Wang grandit dans une famille où l’on parle plus de physique nucléaire que de football.

Et très tôt, son potentiel se révèle.

Il gagne les olympiades de maths de son école, devient finaliste de l’USACO, une compétition internationale de code, en 2012 et 2013.

Un an plus tard, alors qu’il est encore au lycée, il rentre chez Quora, où il est directement placé Software Engineer.

Là-bas, il fait la connaissance de Lucy Guo, une ingénieure de la plateforme.
Cette rencontre sera importante pour la suite.

Le temps passe, et Wang finit par décrocher une place au MIT.
Mais à 19 ans, il claque la porte du campus.

Et il n’est pas le seul à prendre une décision brutale.
Au même moment, son amie Lucy démissionne de Quora.

Direction Y Combinator, où Wang travaille jour et nuit la première version d’un service qui va révolutionner l’IA.

Et il lance enfin la boîte avec Lucy, en 2016.

Améliorer l’IA

Au départ, Scale AI, ce sont juste deux écrans qui affichent en boucle des photos de rue.

La mission : tracer des cadres rectangulaires, autour des voitures, des feux rouges et des poussettes pour aider l’IA à identifier certains objets.

Cruise et Zoox, deux entreprises de taxis pilotés par l’IA, sont immédiatement intéressées.

Les deux boites paient Scale AI pour chaque image analysée.
Sauf qu’au départ, tout est fait à la main. Il faut placer chaque cadre un par un.

Et on parle de millions d’images.
C’est fastidieux mais terriblement utile.

Sans ces étiquettes, leurs algorithmes ne savent littéralement pas distinguer un piéton d’une poubelle.

Mais au moins, un début de modèle économique est trouvé : assembler à la demande une armée d’annotateurs humains et facturer leur travail au prix fort.

Problème : rien qu’avec Zoox et Cruise, le volume dépasse rapidement le million d’images par mois.

L’équipe R&D de Scale AI écrit alors des scripts Python qui repèrent les objets très contrastés (panneaux, feux) et proposent un cadre que l’humain n’a plus qu’à ajuster.

Cette étape réduit d’environ 20 % le temps moyen par image, un petit gain qui servira plus tard les nombreux projets de l’entreprise.

Parce que Wang ne compte pas s’arrêter là.

Une fois la 2D maîtrisée, Wang pousse la porte de la 3D avec le LiDAR, un radar laser permettant le pilotage automatique.

Et lui aussi doit être capable de reconnaître des objets
Puis vient le texte. Factures, PDF froissés, formulaires douaniers...

Résultat : en 2019, Tesla délègue l’analyse de ses images de conduites, et Brex lui confie l’extraction automatique des montants et devises sur des relevés bancaires.

Les volumes explosent.
Pour tenir la cadence, Scale AI se mue en plateforme.

Autolabel, un algorithme annotateur développé par l’entreprise, fait désormais 80 % du travail.

Des modèles d’IA internes repassent ensuite pour vérifier.

OpenAI puis Anthropic utilisent ce service pour filtrer les milliards de phrases de leurs propres modèles.

Pour faire simple, Scale AI a remplacé en grande partie l’humain dans l’entraînement des modèles d’IA.

Les levées de fonds se succèdent, 300 000 opérateurs sont recrutés, la valorisation dépasse 7,3 milliards.

Wang n’a pas encore 25 ans.

Source : Forbes (En comparaison, Sam Altman vaut “seulement” 1,7 milliard)

Scale AI prend un dernier virage.
Créer eux-mêmes les données à fournir aux modèles.

Avec Gen-Data, Scale AI génère des scènes photoréalistes pour drones ou robots chirurgicaux, réduisant les besoins de se rendre sur le terrain.

Donc la plateforme produit les images et l’analyse de ces dernières, pour proposer aux laboratoires d’IA un service tout-en-un.

Quand tout le monde fabrique des modèles, celui qui détient les données possède réellement la clé de l’industrie.

Scale AI fabrique les pelles de la ruée vers l’or de l’IA.
Et ils attirent très vite le regard des géants du milieu.

“Allo Alex ? C’est Mark !”

Au printemps 2025, Meta propose 14,3 milliards de dollars pour racheter 49 % de Scale AI.
Mais surtout, ils viennent d’offrir à Wang une opportunité en or.

Intégrer le Meta SuperIntelligence Lab.

Le but : réunir des cerveaux de l’industrie pour créer une super intelligence artificielle le plus rapidement possible.

L’accord prévoit que les infrastructures de Scale AI alimenteront les modèles de Meta.

De son côté, Wang pilotera la recherche fondamentale, l’annotation de données et les produits déstinés au grand public.

Zuckerberg parle déjà d’un budget « de plusieurs centaines de milliards » pour la prochaine décennie.

Pourquoi confier la quête de la super-intelligence à un expert du nettoyage de données ?

Parce que l’expérience de Scale AI a montré qu’une seule donnée erronée peut ruiner des millions d’heures de travail et d’utilisation des GPU.

Wang apporte donc à Meta trois compétences clés :

  • Une chaîne industrielle capable de produire des jeux de données d’une précision chirurgicale.

  • Une culture de l’itération rapide (Scale AI expédiait déjà plusieurs mises à jour par jour.)

  • Une vision très pragmatique de l’IA, forgée au contact de clients exigeants comme le Pentagone.

Mais les défis qui l’attendent sont d’une autre dimension.

Diriger un labo de plusieurs milliers de chercheurs, absorber la culture Meta, composer avec la pression réglementaire et, surtout, livrer régulièrement des avancées tangibles.

Surtout que Scale AI, malgré son succès, a subi des ratés dans la qualité de ses étiquettes en 2023 et a dû réorganiser ses process.

Sauf que si ça fonctionne, Alexandr Wang sera aux commandes de la première super IA du marché.

Et tout ça, à seulement 28 ans.

On a que 10 ans d’écart, mais c’est la personne qui m’inspire le plus sur cette planète.

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PS : Cette newsletter a été écrite à 100% par un humain. Ok, peut-être 80%.

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