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Hello,

Comet offre son navigateur boosté à l’IA à tout le monde.
Sauf qu’ils ne sont pas les seuls sur ce marché.

Google s’y met aussi, en ajoutant une tonne de fonctionnalités à leurs outils au passage.
Pendant ce temps, Figure sort enfin des robots humanoïdes qui fonctionnent.

Théo

Comet, le navigateur IA de Perplexity, devient gratuit.
Objectif : une alternative à Chrome optimisée pour l’IA.

L’essentiel :

  • Comet embarque une recherche conversationnelle qui synthétise les infos et vous accompagne directement dans le navigateur.
    Plus besoin d’alterner entre onglets et chat.

  • Pour 5 $/mois, un fil d’actualité créé par l’IA et des fonctions “pro” sont disponibles.

Sur une requête, un navigateur standard nous renvoie vers dix liens.

Mais les interfaces comme Comet synthétisent, citent, puis enchaînent les étapes avec nous.

La qualité des réponses suit-elle toujours ? Réponse dans le Focus.

Google passe à l’offensive sur les agents tout en resserrant l’accès aux données web.

L’essentiel :

  • Le géant dévoile Gemini 2.5 Computer Use pour commander le navigateur et des applications mobiles via l’IA.

  • Le modèle arrive en tête des benchmarks agentiques (66 % sur Online-Mind2Web, 80 % sur WebVoyager, 70 % sur AndroidWorld).

    En plus, il dispose d’une latence faible de 225 ms, taillée pour des workflows réels.

  • Mais ce n’est pas tout : Google annonce Jules Tools, une interface de commande pour piloter l’agent de code : créer des sessions, traiter des issues GitHub, le tout supervisable depuis le terminal.

  • En parallèle de toutes ces avancées, Google cherche à s’accaparer le marché de l’IA en supprimant le paramètre num=100.
    Fini la possibilité d’afficher 100 résultats par page.

    Conséquence : jusqu’à 90 % de profondeur de résultat en moins, et 88 % des sites voient leurs impressions chuter quand ils ne sont pas dans le top 10.

  • L’entraînement des modèles tiers est biaisée en faveur des résultats de tête et la découverte organique devient plus dure pour les start-ups.

Google pousse très fort les agents opérateurs d’interface tout en restreignant le robinet d’information. Un programme clair : plus de capacités et plus de contrôle.

Figure dévoile 03, une nouvelle génération d’humanoïde pensée pour la maison, l’usine et les usages de terrain.

L’essentiel :

  • L’IA Helix, le cerveau du robot, apprend par démonstration humaine et s’améliore en temps réel.

  • Chaque doigt intègre des capteurs tactiles, sensibles dès 3 g de pression. Concrètement, le robot peut manipuler une fraise sans l’écraser.

  • En plus, la recharge sans fil est disponible, et le robot se branche tout seul quand il n’a plus de batterie.

  • Objectif : 12 000 robots/an produits au démarrage, 100 000/an visés d’ici 2029.

Si Helix tient ses promesses, Figure sera peut-être le 1er humanoïde utile au quotidien produit en quantités industrielles.

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Focus : l’IA a-t-elle cassé Internet ?

Fini la liste de lien dans nos moteurs de recherche.

Maintenant, l’IA nous propose des navigateurs capable de fournir une réponse argumentée, sourcée, qui enchaîne les étapes à notre place.

Mais dans la pratique, ces nouveaux outils tiennent-ils leurs promesses ?

À suivre :

  • Pourquoi maintenant ?

  • Quelles alternatives sur le marché ?

  • Faut-il vraiment sauter le pas ?

Pourquoi maintenant ?

Depuis l’année dernière, les modèles de langage sont toujours plus performants.

On a d’abord eu les fonctionnalités recherche web, puis les recherches avancées, pour qu’au final chaque réponse contienne ses sources.

Grâce à des modèles comme Gemini 2.5 Computer Use qui voient l’écran et exécutent des séquences, même les actions faisant suite à ces recherches sont gérées par l’IA

D’où l’idée de ne plus juste avoir une interface de chat, mais d’intégrer l’IA directement dans notre navigateur.

C’est là qu’intervient Comet.
L’idée est simple : tout faire au même endroit.

Vous posez une question, Comet fouille, synthétise avec références, puis reste dans la boucle pour la suite (approfondir, comparer, reformuler).

Et on peut même utiliser directement la commande vocale pour réduire encore plus la friction.

Sauf que ce n’est pas tout.
Parce que Comet a aussi des fonctionnalité agentiques.

Vous pouvez déléguer des tâches répétitives à l’IA.

Très pratique pour booster sa productivité et interagir avec Internet différemment.

Le tout, gratuitement.
Mais est-ce que Comet a vraiment une chance de dépasser Chrome et les autres ?

La riposte

Comet a déjà deux concurrents sur le marché.

Lancé par les créateurs du navigateur Arc, il est capable d’effectuer des commandes dans la barre d’adresse et de « discuter avec vos onglets ».

Il peut acheter, remplir des formulaires ou écrire des courriels en suivant vos consignes.

Pour l’instant, il est seulement disponible sur MacOS, avec une liste d’attente pour Windows.

Une version Pro à 20 $ par mois donne accès à plus de fonctionnalités.

Aria, une IA intégrée dans le navigateur, vous assiste sur chaque page pour résumer, expliquer, ou rédiger à partir du contenu affiché.

Des îlots d’onglets comme sur Chrome sont personnalisables pour regrouper automatiquement vos pages par sujet.

Pratique si vous voulez garder vos habitudes de navigation.

Le navigateur est gratuit et disponible sur mobile.
Un abonnement payant propose, là encore, des fonctionnalités agentiques avancées.

En deux mots :

  • Vous voulez des réponses immédiates sans surcoût ? Comet.

  • Vous voulez un agent qui agit dans les pages (remplir, cliquer, envoyer) et des fonctions pro ? Optez pour la version payante de Dia.

  • Vous voulez un navigateur familier avec une couche IA utile au quotidien sans changer vos usages ? Opera One vous conviendra mieux.

Quant à Google, pour l’instant, le géant suit une stratégie différente.

Plutôt que de créer un nouveau navigateur, il apprend à son IA à utiliser le web tel qu’il est.

L’idée est simple : si l’IA sait lire l’écran et agir dès la conception, pas besoin de nouveaux logiciels.

En plus, les fonctionnalités des autres navigateurs IA seront sûrement disponibles aussi sur Chrome.

Enfin, à condition que ce soit vraiment efficace.

Est-ce que ça marche mieux qu’un navigateur classique ?

Sur des requêtes simples, pas forcément.
Un moteur traditionnel reste rapide et précis.

Mais dès que la demande comporte plusieurs étapes, l’approche IA économise du temps cognitif.

C’est là que Comet et les autres brillent : ils regroupent la synthèse et le suivi au même endroit.

Sauf qu’il reste deux angles morts.

D’abord, la qualité des sources.
Les meilleurs outils citeront clairement leurs références.

Mais aussi la mainmise de Google sur le marché, qui a discrètement retiré l’affichage de 100 résultats, ce qui rétrécit les sources visibles pour les humains et pour les IA.

Si les systèmes en amont ont moins de visibilité, le risque de tourner en rond dans les mêmes sources augmente.

À court terme, cela peut biais­er les réponses et étouffer la découverte de nouveautés.

Alors testez ces navigateurs, intégrez-les dans vos habitudes s’ils vous conviennent, mais attendez-vous à une réponse rapide de Google très bientôt.

Prêt à passer au navigateur IA ?

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