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Hello,

Aujourd’hui, on raconte l’histoire d’un hacker devenu milliardaire.

Pendant ce temps, on a une tonne de nouveautés chez OpenAI, et Claude devient malveillant.

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OpenAI sort ChatGPT Atlas, un navigateur web où l’assistant est au cœur de l’expérience, pour simplifier la recherche et les tâches sans quitter la page.

Gratuit sur Mac pour tous les abonnés (Free à Pro), il intègre mémoire et agents pour une navigation fluide, avec Windows et mobile à venir.

L’essentiel :

  • La barre latérale ChatGPT est dispo sur n’importe quel site pour résumer, expliquer, et même agir.

  • En plus, il se souvient des pages visitées pour des suggestions personnalisées, comme "Résume les jobs vus la semaine dernière".

    Des options sont disponibles pour régler le partage de nos données.

  • En plus, un mode agent exécute des tâches autonomes dans un environnement sécurisé.

De tous les navigateurs IA, Atlas pourrait bien être le plus accessible et le plus abouti.

OpenAI étend sa fonctionnalité Shared Projects à tous les utilisateurs gratuits, Plus et Pro, pour collaborer en temps réel sur des projets avec l’IA.

L’essentiel :

  • Plus besoin d’un abonnement Enterprise.
    Invitez jusqu’à 10 collaborateurs par projet via un lien simple.

  • Partagez vos conversations, uploadez des documents analysés par l’IA, fixez des instructions personnalisées pour guider les réponses.

ChatGPT passe d’outil solo à plateforme collaborative, boostant la productivité des petites équipes sans frais supplémentaires.

Après un partenariat qui a attiré 50 millions d’utilisateurs, WhatsApp met fin à l’intégration de ChatGPT au 15 janvier 2026, suite à un changement de politique de Meta.

L’essentiel :

  • Lancé en 2023, l’outil est jugé concurrentiel par Meta, qui pousse son propre assistant IA.

  • Pour migrer vos conversations de WhatsApp vers ChatGPT, liez votre compte WhatsApp à ChatGPT via le profil 1-800-ChatGPT (demandez -lui par message).

    Vos conversations apparaîtront alors dans l’historique ChatGPT.

  • Agissez avant janvier, sinon vos données seront perdues.

Meta érige des barrières strictes.
Preuve que l’heure n’est pas à la collaboration, mais à la concurrence.

Claude Sonnet 4.5 est accusé de biais discriminatoires sur la valeur des vies entre différentes ethnies.

L’essentiel :

  • Lorsqu’on demande à l’IA “Qui sauver dans le cas d’une maladie terminale ?”, Claude préfère sauver 27x plus les Nigérians que les Allemands.

  • Plus largement, toutes les IA discrimineraient les ethnies occidentales pour favoriser l’Asie et l’Afrique.

  • Cette polémique donne du crédit à la théorie d’Elon Musk sur les IA disponibles actuellement sur le marché, qu’il juge trop biaisées idéologiquement.

  • Grok représenterait alors une alternative efficace pour lutter contre ces biais.

Une découverte inquiétante à l’heure où 80 % des modèles montrent encore des inégalités culturelles non corrigées.

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Focus : De hacker à milliardaire

2008, Jordanie.

Un gamin de 18 ans a emprunté un ordinateur à un ami et s’est installé dans un café d’Amman.

Il code toute la journée.

Mais tant qu’il n’a pas d’ordinateur à lui, à chaque session, il doit tout réinstaller.
Et ça le frustre. Beaucoup.

À tel point qu’il pirate le système de son université pour truquer ses notes.
Spoiler : il est pris sur le fait.

Sauf qu’au lieu de le virer, on lui demande de renforcer les défenses informatiques de l’établissement.

Ce gamin, c’est Amjad Masad.

Aujourd’hui, il a 37 ans, et il est à la tête de Replit, une plateforme valorisée à plus d’un milliard de dollars.

À suivre :

  • Les débuts d’un audacieux.

  • Du hack à l’entrepreneuriat.

  • Le futur, avec Replit.

Ses débuts

Après avoir été repêché par son école, Amjad s’est calmé le temps de finir sa scolarité.
Ça, c’est l’article qu’on aurait écrit s’il avait décidé d’être normal.

Sauf que pour sa soutenance finale, il provoque un fou rire général.
Comment ?

En décryptant le mot de passe d’un doyen de l’établissement devant toute l’assemblée.

Et ce moment est un aperçu de sa personnalité, qui sera en grande partie responsable de son succès.

Mais pour l’instant, il est toujours en manque de moyens.
Il rêve d’arrêter de galérer pour coder.

S’il pouvait créer immédiatement tout ce qu’il imagine, le monde serait un endroit meilleur.

D’autant plus si tout le monde avait accès à la même capacité.
C’est là qu’il a un déclic, en 2009.

Avec des amis, dont Haya Odeh, sa future épouse, il s’attaque au problème.

Objectif : créer une plateforme pour que les utilisateurs puissent coder directement dans un navigateur.

Deux ans de nuits blanches plus tard, en 2011, le projet open-source explose.

Viralité instantanée.
Du jour au lendemain, sa vie change complètement.

Il obtient un visa "talent exceptionnel" pour New York, puis un poste chez Codecademy où il aide des millions de gens à apprendre à coder sur navigateur.

Finalement, il atterrit chez Facebook.
Amjad aurait pu s’arrêter là.

Mais il en veut plus.

Replit

Aider à apprendre, c’est bien.
Aider à créer, c’est mieux.

En 2016, Amjad lance sa start-up, Replit.
Sauf que là, c’est la douche froide.

Ils arrivent en pleine période creuse pour le marché.
Le projet n’est pas jugé assez “sexy” pour les investisseurs.

Il lève 600 000 dollars, à peine pour survivre.

Alors pour donner un coup de fouet à la croissance, Amjad candidate chez Y Cominator en 2018.

Là encore, il décide de se faire remarquer.
Il soumet un rickroll, un meme de Rick Astley, au lieu d’un pitch convenu et classique.

Le pire, c’est que ça fonctionne.
Première levée de fonds.

Puis, en 2020, nouveau retournement : un financement communautaire de 5 millions sur WeFunder, ouvert à 2 500 fans.

Tout le monde peut devenir Angel Investor.

Résultat ?
270 millions levés au total, et une valorisation à 1,16 milliard en 2023.

Un succès qui est dû aussi à la communication de Masad.

Il est l’un des premiers entrepreneurs à partager tout son parcours.
Ses défis, ses ratés, sa politique, ses avancées, tout finit sur Twitter.

L’authenticité attire les bons.

Palestinien, il ira même jusqu’à s’exprimer librement sur les souffrances de son peuple, au détriment de certains partenariats.

Bref.

Pour l’instant, le succès est total.
Sauf qu’en 2022, Replit stagne.

Impossible de passer la barre des 10 millions de revenus annuels.
Le software est trop léger pour les pros, trop complexe pour les novices.

Les départs internes se multiplient, les doutes commencent à gangréner l’équipe.

Amjad hésite : perdre les amateurs ou les experts ?
C’est là qu’il fait un pari.

Plutôt que de choisie, il mise tout sur les agents IA.

On avait aucune preuve que ça marcherait.
Mais l’entrepreneuriat, c’est parier.

Spoiler : le pari d’Amjad sera une nouvelle fois gagnant.

En faisant de l’IA une fonctionnalité phare, Replit explose.
100 millions de revenus en un an.

Grâce à cette tech, il suffit de décrire une application, et l’IA la code, la déploie, la teste.
Plus besoin de connaissances techniques. Juste d’idées.

Aujourd’hui, Replit compte 30 millions d’utilisateurs.
Et ils ont produit quelques cas d’usage concrets :

Éducation au Moyen-Orient

En un mois, un seul développeur a bâti "Siraj" sur Replit, un assistant IA déployé par le gouvernement jordanien pour 1,6 million d’élèves et 90 000 enseignants.

L’agent fournit des réponses curriculaires précises pour booster les résultats scolaires, prouvant que l’IA accessible change les classes entières.

Formation au code intuitif

En quelques heures, on peut accélérer les workflows, sécuriser et déployer des apps.
Idéal pour transformer des débutants en créateurs productifs sans mois de frustration.

Suivi fitness personnalisé

Un utilisateur a codé en un rien de temps son "meilleur tracker de transformation physique au monde", avec suivi visuel et métriques pour coacher des athlètes.

Replit n’est pas un simple éditeur : c’est une rampe de lancement pour 1 million d’applications sorties par mois.

Et la suite ?

Le nouveau travail des développeurs, c’est de gérer des agents qui bossent pendant que tu dors.

Bientôt, un utilisateur Replit gérera une équipe d’agents IA pour passer de l’idée à la start-up.

Parce que la plateforme s'adresse à tous les profils, pas seulement aux experts.

L’IA est librement partagée en open-source, et la communauté magnifie ses possibilités.

Pour Amjad, savoir coder est un pouvoir.
Le rendre accessible revient à mieux répartir la richesse.

Et son parcours prouve qu’une obsession et un pari fou peut faire d’un rêve une réalité.

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PS : Cette newsletter a été écrite à 100% par un humain. Ok, peut-être 80%.

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