Hello,

Aujourd’hui, on parle de comment l’IA peut détecter votre cancer de la prostate bien plus efficacement que les médecins, et de l’impact que va avoir l’IA sur les JO (et leur couverture)

Théo

Quel impact va avoir l’IA sur les JO ?

Google et la NBC viennent de signer un partenariat pour la couverture des JO, qui va permettre aux commentateurs de la chaine américaine de pouvoir explorer d’autres sports grâce à l’assistance de l’IA.

Théoriquement, ce partenariat est censé permettre aux commentateurs favoris des spectateurs d’être présents sur plus de sport, mais également qu’ils puissent se renseigner sur les autres épreuves en cours plus facilement.

Vous pouvez en lire plus ici :

Bon. J’avoue que tout n’est pas très clair, il faudra attendre de voir concrètement ce que ça va donner. Par contre, pour Google, c’est un énorme coup de pub pour Gemini et leurs produits IA : ils vont montrer un usage concret devant des millions de personnes, et commencer à rentrer dans leurs habitudes.

Mais surtout, ce partenariat n’est qu’un des nombreux endroits dans lesquels l’IA va intervenir pendant les JO.

On parle potentiellement d’un résumé automatique adapté à chaque spectateur, mais aussi et surtout de la surveillance de masse mise en place à travers des caméras.

Cette technologie est censée être interdite de reconnaissance faciale, et ne pas pouvoir permettre l’identification d’individus particuliers, mais plutôt de prévenir et de mieux gérer les mouvements de foule.

Ces trois exemples ne sont que des petites choses prises individuellement, mais elles sont accompagnées de dizaines d’autres qu’on découvre au fur et à mesure, et qui montrent que de plus en plus, l’IA rentre dans notre quotidien.

Cette IA va vous sauver du cancer (de la prostate)

L’endroit où l’IA va pouvoir le plus améliorer nos vies dans les années à venir, c’est la détection médicale.

Actuellement, les médecins n’ont que 67% de précision dans la détection de cancers de la prostate. La majorité des morts du cancer le sont à cause d’une détection trop tardive.

C’est là-dessus que l’IA intervient. En plus d’augmenter la rapidité des examens et de coûter moins cher, elle a un taux de précision de 84%.

Sauf qu’on ne peut pas encore s’en servir.
Parce que 84%, pour le grand public, c’est bien trop d’erreurs, même si les médecins en font encore plus.

Le vrai problème, c’est qu’en cas d’erreur, on ne sait pas sur mettre la responsabilité, et qui accuser. Les concepteurs de l’IA ? L’hôpital ? L’IA ? Non, ce serait stupide.

Alors pour l’instant, la seule manière de faire intervenir l’IA, c’est en tant qu’assistant des médecins. Et ça fonctionne très bien :

L’IA rend les médecins plus consistants, plus précis, réduit la quantité de traitements trop forts entrainant des effets secondaires, et réduit énormément la marge d’erreur.

Alors forcément, on aimerait que ça fasse plus. Mais il faut se rassurer sur un point : l’IA dans la santé avance partout.

Que ce soit dans les cancers, la radiologie, l’autisme, alzheimer, les problèmes cardiaques, ou encore parkinson.

Et pour en savoir plus, vous avez ce papier de recherche de l’UCLA :

Et voici pour aujourd'hui !

On se retrouve jeudi !

En attendant, dis moi-ce que tu as pensé de la newsletter d'aujourd'hui !

PS : Cette newsletter a été écrite à 100% par un humain. Ok, peut-être 80%.