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A 19 ans, il lève des millions pour révolutionner l'IA
L'histoire de SanaAI
Hello,
Il y a quelque temps je vous ai parlé de SanaAI, et je vous avais promis de creuser le sujet.
Parce que son histoire est fascinante :
À 19 ans, un jeune Suédois lève des millions pour monter sa boite.
Avec un objectif : révolutionner l’IA à sa manière.
Et l’angle qu’il a choisi pour se différencier des géants est très particulier.
Aujourd’hui, je vous raconte l’aventure folle d’une start-up bien partie pour durer.
(Et comment vous en servir pour mieux travailler)
Théo
Le développement compliqué de SanaAI
En 2016, Joel Hellermark, un Suédois de 19 ans, a une ambition : fonder une boite qui va révolutionner l’IA.
Il se lance, et lève $13 millions de dollars pour créer un modèle en capacité de se confronter aux géants du marché : SanaAI.
Il suit de près la direction prise par les start-ups dans l’IA, encore dans l’ombre à cette époque.
Mais il comprend rapidement que les LLM, les modèles d’IA spécialisés dans le traitement du langage humain, sont la technologie qui va faire passer l’IA dans une nouvelle dimension.
Mais pour éviter de se confronter directement aux géants comme OpenAI, il opte pour un concept spécial : offrir l’assistant IA parfait.
Le but ?
Faire de l’IA votre collègue de travail, capable d’anticiper les demandes des utilisateurs à travers une interface de gestion de données facile à prendre en main.
Une fois que vous avez fourni toutes les données de votre boîte au modèle, il se charge de faire des analyses et de produire de nouvelles données pour vous.
Sauf que Joel et son équipe se sont heurtés à plein d’obstacles pendant le développement.
Premier défi : développer un assistant capable de planifier des tâches complexes dans votre entreprise.
Exemple : automatiser la mise à jour de votre CRM, la création de formation pour vos employés, ou votre processus de recrutement.
Sauf que le développement de ce modèle n’est pas de tout repos.
Joel et son équipe se rendent vite compte qu’ils font face à un obstacle de taille.
Sana doit fournir des réponses encore plus précise qu’un ChatGPT, étant donné que le modèle va effectuer des actions directement dans leur entrepirse.
En plus, les clients de Sana fournissent toutes leurs données à l’IA pour assurer son bon fonctionnement et optimiser leurs processus.
Alors la moindre erreur affecterait la réputation du modèle et freinerait considérablement le développement de la start-up de Joel.
En plus, la sécurité du modèle doit être parfaite.
Pour résoudre ce problème, l’équipe a intégré des techniques de prompt engineering dans Sana pour augmenter sa compréhension.
Exemple : le raisonnement en chaîne de pensées.
Une technique de prompt engineering qui décompose les actions menées par l’IA pour lui permettre d’arriver au meilleur résultat possible (cette technique est aujourd’hui utilisée dans tous les modèles d’IA les plus performants)
Sauf qu’ils sont allés encore plus loin, avec la recherche automatique d’architecture neuronale (NAS.)
Une méthode d’intelligence artificielle qui automatise la création de réseaux de neurones.
Pour faire simple, l’IA apprend d’elle même, sans qu’on la révise en permanence.
La NAS permet de concevoir des modèles plus performants tout en économisant du temps et des ressources.
Pour creuser la NAS :
Est-ce que vous aimeriez une newsletter qui vulgarise ce qu'est la NAS et comment elle fonctionne ? |
Cette approche dote également Sana d’un avantage : le modèle exécute des tâches, et peut aussi les corriger de lui-même en cours de route.
Mais ça ne s’arrête pas là.
Les ingénieurs de la start-up font vite face à un deuxième problème.
Une entreprise peut vite produire des tonnes de données inutiles si elle est mal gérée.
Sans parler de la myriade de logiciels tiers ayant aussi leur propre data.
Alors il faut trouver un système de tri intelligent pour que l’IA comprenne quelles données sont valables, tout en intégrant des centaines d’autres logiciels à son interface.
Et le plus important : permettre une intégration rapide et simple du logiciel, pour qu’il puisse être utilisé à tous les niveaux sans frictions.
L’ampleur du projet est titanesque.
Ca paraît complètement dingue, utopique mais irréaliste.
En voyant ça, je me suis posé la question.
Est-ce que SanaAI est à la hauteur des attentes ?
Concrètement, voici pourquoi choisir Sana.
L’une des grandes forces de SanaAI réside dans son automatisation des processus répétitifs.
De la gestion des factures à la création de rapports, les tâches qui nécessitaient auparavant plusieurs heures peuvent être réalisées en quelques minutes.
Un bilan financier peut être analysé en quelques secondes, produisant un rapport instantanément.
L’IA intègre les bases de données de l’entreprise, comme SharePoint ou Google Drive, offrant un accès instantané aux connaissances.
Les équipes peuvent collaborer, communiquer efficacement et partager des informations directement avec l’assistant.
Résultat : une productivité accrue et des décisions stratégiques mieux informées.
Joel Hellermark en parle lui-même dans cette vidéo :
Mais est-ce que SanaAI est vraiment une solution miracle pour toutes les entreprises ?
Parce qu’en vrai, ce que j’ai décris jusqu’ici, n’importe quelle personne maîtrisant bien make serait capable d’arriver à un niveau similaire.
Et bien… oui et non.
Je m’explique.
A titre personnel, j’utilise Sana.
Mais seulement à 5% de son potentiel : enregistrer mes visios google meet et m’en faire un compte rendu détaillé (je ne m’étends pas dessus, mais ce sont les meilleurs que j’ai testé là-dessus).
Parce que pour l’instant, je n’ai pas encore l’utilité d’avoir une telle machine à gaz.
Sana est particulièrement efficace pour les organisations qui gèrent des flux de données importants.
Par exemple : boites de tech, agences de consulting, institutions éducatives…
Et même si vous devriez l’intégrer dans votre quotidien, au moins pour vos visios, ce n’est pas le sens de cette boite.
(Mais vous pouvez déjà tester avec leur version gratuite, plus complète que certains logiciels payants :)
Parce que malgré leur utilité pour les particuliers, Sana a fait un pari.
Celui de choisir le créneau B2B.
Mais il y a un hic.
SanaAI n’est pas la seule start-up à avoir choisi le créneau du B2B.
C’est même pire que ça : OpenAI et Anthropic proposent leurs propres versions Enterprise.
Alors forcément, face à ces géants, Sana devrait disparaître comme ses dizaines de concurrents.
Pourtant, Sana recrute plus que jamais.
Et l’entreprise ne s’est jamais bien aussi porté.
Alors la question se pose :
Comment le challenger suédois a décidé de se distinguer ?
La réponse est simple, et me parle beaucoup.
En rendant l’IA aussi accessible et pratique que possible.
L’objectif de la start-up est clair : rendre les interactions entre la technologie et l’homme fluides en se basant sur un socle de connaissance commun.
Par exemple : ils viennent de sortir un coach IA sur la plateforme.
Décrivez le scénario de la simulation, et l’IA adoptera un rôle pour vous entraîner.
Elle vous donnera même un feedback à la fin, avec des recommandations personnalisées.
Meet your new AI coach.
On hand to help you practice every scenario—from negotiating deals to handling performance reviews.
Live now in our learning platform: sanalabs.com/platform
— Sana (@sanalabs)
11:02 AM • Nov 28, 2024
Et ce n’est qu’une nouvelle fonctionnalité parmi des dizaines d’autres.
Mais je viens de voir le nombre de mots de cette newsletter, et je me suis un peu enflammé.
Mais Sana m’inspire : ca va faire plus d’un an que je les suis de près, comme 2-3 autres pépites dont je vous parlerai peut-être un jour, et je suis impressionné de leur capacité à presque toujours prendre les bonnes décisions.
Maintenant, je suis incapable de prédire l’avenir.
Sana est déjà top, nous fait plein de promesses, et son potentiel pour les entreprises se révèle progressivement.
Mais les ennuis de Joel sont loin d’être terminés.
Face à une concurrence qui se renforce, avec des géants soutenus par des dizaines de milliards, Sana va devoir redoubler d’effort pour rester à la page.
La petite start-up suédoise en a t-elle les capacités ?
J’ai envie de parier que oui.
Réponse dans une prochaine newsletter dans quelques mois !
Et voilà pour aujourd'hui !
On se retrouve jeudi !
En attendant, dis moi-ce que tu as pensé de la newsletter d'aujourd'hui !
Comment était cet article ?Aidez-moi à améliorer le format de la newsletter en me disant ce que vous avez pensé de cet article ! |
PS : Cette newsletter a été écrite à 100% par un humain. Ok, peut-être 80%.
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