Temps de lecture : 2mn

Hello,

Aujourd’hui, on parle d’un basculement : les IA commencent à avoir de l’argent.

Si les agents peuvent acheter, vendre et s’abonner entre eux, on automatise l’économie.

En plus, OpenAI change la vie des développeurs, et les Etats-Unis et l’Angleterre font une alliance inédite.

Ah, et j’ai une annonce à vous faire !

Théo

Leania sort dans 16 jours

Avant l’été, je vous parlais de Leania, mon projet dans l’éducation :
Créer le professeur particulier sur mesure pour les élèves de la 6e à la terminale.

Et depuis, je n’ai pas chômé.

Si bien que la V1 du projet sort dans 16 jours, le 8 octobre !
Oui, le jour de mon anniversaire. Je vous ai déjà dit que j’aimais la symbolique ?

Sauf que Leania ne sera pas tout de suite accessible à tous.
Cette première version sera sur liste d’attente pour pouvoir échanger avec chaque personne qui teste l’application et intégrer ses retours dans le développement.

Pour s’inscrire à cette liste d’attente, tester Leania et me faire vos retours (ce qui me soutient énormément), ça se passe ici : https://leania-d349fc.beehiiv.com/

Est-ce qu'une édition dédiée aux coulisses derrière Leania vous intéresse ?

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Google lance AP2 (Agent Payments Protocol), un moyen pour les agents IA d’authentifier, d’autoriser et de régler des achats en notre nom.

Plus de 60 acteurs, comme des banques, réseaux de cartes, et plateformes Web3 y participent.

L’essentiel :

  • Il s’agit d’une des premières solutions permettant à l’IA d’effectuer des paiements d’elle-même.

  • Tout est journalisé pour être certain de la responsabilité des actions effectuées.

  • En plus, l’IA est encadrée par une procuration sous condition. Vous fixez le plafond, la durée, et les règles pour les paiements.

    Exemple : “Prends 2 billets pour moins de 120 € chacun, samedi matin, bagage cabine inclus. S'ils sont à plus de 120 €, ne les achète pas.”

    • Des cartes (le classique),

    • Des virements instantanés,

    • Des cryptomonnaies via l’extension x402 avec des acteurs comme Coinbase, Ethereum Foundation ou MetaMask.

On passe d’IA qui parlent entre elles à des IA qui commercent.
Dans le Focus, on vous explique pourquoi ça va bouleverser l’économie.

OpenAI sort GPT-5-Codex, une variante optimisée pour créer des logiciels fonctionnels.

Elle peut travailler jusqu’à 7 heures en continu sur des tâches massives, des tests et des revues de code.

L’essentiel :

  • Le modèle enchaîne les sessions autonomes longues avec exécutions, tests et itérations, jusqu’à aboutir au résultat final.

  • Côté benchmark, il score 72,8 % sur SWE-bench (vs 74,5 % pour GPT-5 généraliste) mais il est bien meilleur en refactoring et revue.

  • En plus, il consomme 93,7 % de jetons en moins sur les tâches simples et double son temps de réflexion en autonomie sur les problèmes complexes.

  • Codex tourne sur CLI, VS Code, Cursor, GitHub, web et mobile.

Pour les équipes produit, c’est un gain de productivité énorme et sécurisé.

Les géants américains investissent massivement au Royaume-Uni.

Un accord technologique entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne couvre l’IA, le quantique, et même l’énergie nucléaire.

L’essentiel :

  • Un centre de données majeur va ouvrir à Blyth, sponsorisé par OpenAI, Nvidia, et Nscale. On parle de 5 000 emplois.

  • En plus, Microsoft compte investir £22 milliards sur le territoire anglais, Google £5 milliards, CoreWeave £1,5 milliards et Salesforce £1,4 milliards.

  • Tout cet argent servira à la construction de supercalculateurs et de centres de données. L’énergie sera garantie par l’État britannique.

  • Problème : malgré les bénéfices économiques, les projets entraînent des polémiques vis-à-vis de la consommation électrique des infrastructures et du foncier qu’elles monopolisent.

Après Paris, Londres se positionne comme plateforme technologique entre les Etats-Unis et le marché européen.

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Focus : Les IA vont devenir riches

L’IA était déjà capable d’accélérer une bonne partie de nos tâches.
Sauf que maintenant, elle pourrait automatiser toute l’économie.

Avec AP2, Google met sur la table un standard qui autorise des paiements initiés par un agent.

Autrement dit, on donne un portefeuille aux IA.

À suivre :

  • Tout ce que vous devez savoir sur AP2,

  • Vers une économie déshumanisée ?

  • Les risques et limites.

AP2, c’est quoi ?

  • Un mandat d’intention (votre consigne : réserve un hôtel 4 étoiles à moins de 180 € près de la gare pour 2 nuits).

  • Puis un mandat de panier (les lignes exactes, le prix final).

Ces mandats sont signés et liés à votre moyen de paiement.
Résultat : en cas de litige, on sait qui a autorisé quoi, quand, à quel prix.

Et pour les tâches que vous voulez automatiser à 100 %, vous définissez plafonds, fenêtres de tir, critères.

L’agent exécute sans repasser par vous tant que les conditions sont strictement respectées.

Mais ça va encore plus loin.
La révolution, c’est que l’IA peut aussi utiliser la cryptomonnaie pour payer.

Plus précisément, les stablecoins indexés sur une monnaie comme le dollar ou l’euro, garantissant leur stabilité.

Et ce moyen de paiement permet :

  • Des transactions sont quasiment immédiates, facilitant le potentiel de milliers de micro-paiements entre services.

  • Des frais sont de l’ordre de quelques centimes, là où la carte prélève 1,5 à 3 % de l’argent échangé.

  • Le déclenchement d’un paiement automatique suite à un événement (une API répond, un colis est scanné, un quota est atteint).

En gros, AP2 est un premier pas vers une économie dans laquelle les IA font une grande partie des transactions entre elles, en autonomie.

Le commerce sans humain

Imaginez une chaîne de valeur entière, composée uniquement d’IA.

Un agent acheteur scrute des stocks et des prix, négocie des remises contextuelles, puis verrouille la commande en stablecoins quand le seuil tombe sous 180 €.

Côté vendeur, un autre agent fabrique à la volée une offre groupée pour 15 % de remise si l’achat se fait avant minuit.

Les deux côtés signent leurs mandats, la transaction est réglée en quelques secondes, sans qu’un humain n’ait à intervenir.

Sauf que ça peut s’appliquer à tous les domaines.
B2B, B2C, achats de services, de biens…

Quasiment tout le commerce pourrait être remplacé par des IA qui jugent entre elles quel produit est le mieux adapté à leur besoin.

Alors est-ce que ça y est, nous n’avons définitivement plus besoin de travailler ?
Pas tout à fait.

Déjà, parce que nous n’y sommes pas encore, mais surtout parce que les besoins se tourneront massivement vers la conception de produits.

Parce que l’entreprise qui propose le meilleur service au meilleur prix sera automatiquement sélectionné par les agents des autres.

Enfin, si tout se passe comme prévu.

(D’ailleurs, on vous prépare une édition sur la transformation du monde du travail pour jeudi !)

Mon IA a acheté 10 000 euros de gemmes Clash of Clans, que faire ?

La question du contrôle est centrale, parce que les risques sont réels.

Dans ce scénario, prendre le contrôle de votre IA signifie pouvoir transférer une quantité d’argent illimitée.

En plus, si l’alignement est bancal, votre agent pourrait se tromper complètement sur les paiements.

Donc la priorité, c’est que la loi suive.

En clarifiant la responsabilité en cas d’erreur, en imposant l’authentification forte, la traçabilité, des plafonds dynamiques et un droit de contestation.

Parce qu’avec un cadre adapté, AP2 peut devenir une infrastructure compatible avec les exigences des régulateurs, sans brider l’innovation.

Mais la bonne nouvelle, c’est qu’AP2 est justement pensé pour encadrer.

Et cette sécurité ouvre la voie à la nouvelle économie.
D’ici peu, une part significative de nos dépenses numériques transiteront par des agents.

Jusqu’où seriez-vous prêt à déléguer un portefeuille à une IA ?

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PS : Cette newsletter a été écrite à 100% par un humain. Ok, peut-être 80%.

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