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Temps de lecture : 2mn30
Hello,
Google avait l’air à la traîne sur l’IA grand public.
Mais avec Gemini 3, ils reviennent en force.
On parlera aussi du flop de l’AI Act européen, et d’une nouveauté : travailler à plusieurs avec ChatGPT dans un même chat.
Théo & Nathanaël

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Gemini 3 change la donne.
L'IA devient la nouvelle couche d’intelligence de tout l’écosystème Google.
L’essentiel :
Gemini 3 devient le modèle phare de Google : il dépasse les 1500 points en raisonnement sur LMArena et prend en charge texte, image, son et vidéo dans une même requête.
Google l’intègre dans la recherche via son mode IA.
La page de résultats se transforme en analyse structurée, avec tableaux, schémas, mini-simulateurs ou calculateurs générés à la volée.
Côté création d’images, Nano Banana Pro s’appuie sur le raisonnement de Gemini 3 pour transformer notes, croquis et briefs en visuels détaillés.
Sauf que l’avantage de Google ne vient plus seulement du modèle, mais de la distribution. L'IA va devenir un réflexe pour tous les utilisateurs de leur suite.
Google essaie de faire de Gemini 3 une évidence, intégrée dans chaque action en ligne.
On plonge dans les détails en Focus.

L’AI Act devait faire de l’Europe la première puissance à encadrer l’IA de façon globale. Mais deux ans plus tard, Bruxelles remet tout en question.
L’essentiel :
À l’origine, l’AI Act visait les usages à haut risque : reconnaissance faciale, scoring social, systèmes déployés dans la santé, le transport ou l’emploi.
Mais les législateurs ont décidé d’y ajouter les grands modèles (comme ChatGPT ou Gemini 3).
Une bonne intention politique, qui s'est transformée en cauchemar juridique.Résultat : la Commission repousse l’entrée en vigueur d’une partie du dispositif, faute de lignes directrices claires.
Les start-ups se plaignent de coûts de conformité disproportionnés par rapport à leur taille. Les grands groupes, eux, freinent leurs déploiements d’IA en Europe.
Tant que l’Europe n’aura pas clarifié, secteur par secteur, ce qu’elle attend des acteurs de l’IA, beaucoup continueront à aller investir ailleurs.

OpenAI ajoute des conversations de groupe.
Jusqu’à 20 personnes (et l’IA) peuvent travailler ensemble dans le même fil.
L’essentiel :
Vous pouvez ouvrir un groupe dans ChatGPT, inviter jusqu’à 19 autres personnes, et partager un fil unique de discussion avec l’IA en arrière-plan.
ChatGPT ne parle pas en continu : il écoute la conversation et intervient seulement lorsqu’il pense pouvoir aider, ou quand quelqu’un le mentionne.
C’est l’IA qui choisit le bon modèle à chaque fois.
Rapide pour des petites réponses, plus profond quand il faut raisonner ou structurer un plan.
OpenAI promet que modèle ne réutilise pas ce qu'il a enregistré de vous dans les groupes, et n’en crée pas de nouveaux à partir des conversations collectives.
Nouvelle fonctionnalité, nouvelles possibilités : projets en équipe, organisation de voyages/événements, ateliers créatifs...
On ne partage plus seulement un document ou un drive, on partage un environnement de travail avec une IA ultra-performante.


Focus : le retour de Google
Malgré ses moyens, ses chercheurs et ses milliards d’utilisateurs, Google donnait l’impression d'être en retard.
D'abord, Bard a été lancé trop vite.
Gemini 1 et 2 ont corrigé le tir, mais l'adoption n'a pas suivi.
Gemini 3 est là pour corriger le tir.
Pas seulement parce que le modèle est bon, mais parce qu’il atteint la bonne cible : au cœur de la recherche, du navigateur et des outils de travail.
À suivre :
Gemini 3, concrètement.
La folie Nano Banana Pro.
Le vrai plan de Google.

Gemini 3, concrètement
Techniquement, Gemini 3 franchit un cap symbolique : plus de 1500 points sur LMArena, ce qui le place en tête des modèles de raisonnement.
Autrement dit, sur des problèmes arithmétiques, logiques ou scientifiques, il ne se contente plus de bien répondre.
Il est capable de dérouler un raisonnement structuré, d’expliquer ses étapes et de corriger sa propre trajectoire.
Mais ce n'est pas tout.
Parce que Gemini étend brutalement la mémoire de travail.
Son contexte atteint le million de tokens.
En pratique, cela veut dire que vous pouvez glisser l’équivalent de milliers de pages de texte, des sessions entières de logs, du code, des documents, des captures d’écran.
Le tout, sans que le modèle oublie ce que vous lui avez donné trois paragraphes plus tôt.
Enfin, il est nativement multimodal.
Texte, images, audio, vidéo…
Gemini 3 ne reçoit plus ces éléments comme des pièces séparées, mais comme une seule scène à comprendre.
Exemple : vous pouvez lui fournir un tutoriel vidéo, un tableau de données et une description textuelle en lui demandant d’en tirer un mémo actionnable.
Et ce trio de compétences permet même à Google d'utiliser son IA pour la recherche. Parce qu'avec le mode IA, la réponse à une requête devient une interface.
Gemini 3 va :
Lire votre demande comme une suite d’objectifs : expliquer, comparer, projeter.
Aller chercher des sources classiques dans l’index de Google.
Synthétiser le tout dans un plan : texte explicatif, tableau comparatif, hypothèses retenues.
Mais surtout, il va générer des éléments interactifs.
Un tableau dont vous pouvez modifier les paramètres, une visualisation qui se met à jour, voire une petite simulation qui illustre le mécanisme.
Pour l’utilisateur, la recherche devient un tableau de bord personnalisé où l’IA est chef d’orchestre des contenus.
Et on n'a même pas encore parlé de la génération d'images.
Nano Banana Pro
Les réseaux sociaux s’enflamment depuis quelques jours.
Et c'est à cause de Nano Banana Pro.
Un modèle qui vise la production graphique dont les créateurs ont vraiment besoin.
Donnez-lui jusqu’à une dizaine de références visuelles, plusieurs visages à respecter, des logos, des ébauches de mise en page, une charte graphique.
Et le modèle utilise le raisonnement de Gemini 3 pour comprendre ce que chaque élément représente, leurs rôles dans la scène, les contraintes de composition.
Résultat : au lieu d’un grand mélange flou, vous obtenez des visuels où le texte est lisible, les proportions respectées, les objets et les personnages se suivent d'une image à l'autre.
Surtout, Nano Banana Pro est partout.
Dans l’application Gemini,
dans le mode IA de la recherche,
dans Workspace pour générer des slides ou des illustrations de documents,
dans Google Ads pour prototyper des campagnes,
dans les API pour ceux qui veulent l’intégrer dans leurs propres outils.
Pour une PME, un créateur ou un service marketing, ça change tout.
Le premier jet d’une campagne, d’un storyboard ou d’un carrousel se fait désormais directement dans le navigateur.
Le vrai plan de Google
Ce qui rend Gemini 3 intéressant, ce n’est pas seulement ce qu’il sait faire. C’est où il se trouve.
Parce que Google a déjà l’audience.
La recherche web est encore largement répandue, Android équipe une bonne partie des smartphones en circulation, et Workspace structure le quotidien de millions de travailleurs.
Jusqu’ici, l’IA vivait dans des onglets séparés. Mais Gemini 3 marque un changement de méthode.
Dans les parcours de navigation, l'IA intervient en continu.
Dans la recherche, elle devient la nouvelle façon de répondre à des questions difficiles.
Dans Workspace, elle devient la première solution pour créer un document, un mail ou une présentation.
Là où OpenAI essaie de nous convaincre d’ouvrir ChatGPT en premier réflexe, Google veut que nous utilisions l’IA sans y penser, simplement parce qu’elle est déjà là.
Reste quelques questions.
Est-ce que Gemini 3 va être truffé de biais, d'hallucinations et d'erreurs, comme son prédécesseur ?
Est-ce que les sites auront encore du trafic si l'IA donne directement les réponses ?
Peut-on faire confiance à Google pour devenir notre rapport au savoir par défaut ?
On vous tiendra au courant.
Bref, Gemini 3 est un pari assumé : mieux vaut réinventer la recherche soi-même que de laisser des parts de marché à ChatGPT, Perplexity et Claude.

PS : Cette newsletter a été écrite à 100% par un humain. Ok, peut-être 80%.
Software sprawl? That’s SaaD.
Software was supposed to make work easier. Instead, most teams are buried under it.
That’s SaaD – Software as a Disservice. Dozens of disconnected tools waste time, duplicate work, and inflate costs.
Rippling changes the story. By unifying HR, IT, and Finance on one platform, Rippling eliminates silos and manual busywork.
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